Un voyage de connaissances (pv : Grandil et Beloïar)

Leïla marchait dans le palais, William derrière elle. Elle savait qu'elle ne pouvait pas garder le garçon, car elle devait partir avec Grandil pour continuer son enseignement de mage guérisseuse. Elle se rappela qu'elle avait dansé avec Condor et elle sourit, cela lui avait vraiment plus, mais elle gardait cela secret, la seule personne à qui elle le raconterait, ce serait à Alia, dès qu'elle la verrait... La jeune fille arrivait justement devant la porte de la princesse, elle frappa plusieurs fois, mais aucunes réponses ne lui parvint, inquiète, elle ouvrit la porte, et trouva les appartement vides.

- Princesse Alia ! Princesse Alia ! La princesse à disparut !

Leïla se précipita dehors, haletante, elle demanda à l'un des gardes qui faisait sa ronde dans le couloir si il l'avait vu, et elle fut rassurée lorsque celui-ci lui dit qu'elle était partie en compagnie de Mythos. William s'approcha d'elle et lui sourit.

- Tu t'inquiète trop Leïla.

- Oui, tu as raison, pardonne moi William. Oh, mais j'y pense, je dois aller faire ma tournée des bléssés, tu devrais retourner dans la chambre, ce n'est pas beau à voir.

- Non. Je viens avec toi. Je veux les voir, il faut leur remonter le moral pas vrai ? Alors je viens avec toi.

- William... Bon, d'accord, mais si ça ne va pas, tu me le dis.

Le garçon aquiessa êt tous deux descendirent dans le jardin réservé aux bléssés. Ils n'étaient pas nombreux, car ceux qui retsaient étaient les grièvements bléssés. Leïla venait et vérifié que les états ne s'ravaient pas, faisant quelques soins au passage. Willima restait en retrait, où venait soutenir les blessés qui se sentait mal. Ils arrivèrent devant un jeune homme qui devait avoir 18 ou 20ans. On ne voyait pas ses yeux, ils étaient recouverts d'une bande qui fait tout le tour de sa tête. Leïla s'avança.

- Comment ça va aujourd'hui ?

- Je ne vois toujours rien... Je vais rester aveugle toute ma vie c'est ça ? Dites moi la vérité Leïla ?

- Eh bien je... je ne sais pas...

Des taches humides apparurent sur la bande. William fut prit de compassion mais ne sut que faire, il resta planté là, les yeux rivés sur le bléssé.

- Alors je ne pourrais plus défendre personne ? Je ne pourrais plus me battre ?

- Bien sûr que vous pourrez vous battre, il vous suffira d'utilier votre ouïe, mais vous avez de la famille ? Quelqu'un qui vous connais ? Pourquoi ne pas nous en avoir parlé ?

- Parce que j'espérais guerrir pour pouvoir retourner protéger mon petit frère, William...

William et Leïla ouvrirent de grands yeux. Est-ce qu'ils avaient bien entendu ? La jeune fille s'approcha et murmura quelques mots à l'oreille du blessé, puis elle retira la bande de ses yeux et William se jeta dans las bras du jeune homme.

- Grand frère c'est toi ! J'ai cru que tu étais mort, j'ai beaucoup pleuré !

- William ? Comment es tu... ? Mais comment tu as su...?

- C'est Leïla qui m'a recueillit, mais c'est une longue histoire. Dis grand frère, on pourra être à nouveau ensemble ?

- Oui William, je te promet de ne plus jamais te quitter. Mais il faudra que tu m'aide d'accord ? Juste e temps que je m'habitue à ma condition d'aveugle.

- Oui !

William remercia beaucoup Leïla qui pleura de joie devant ces émouvantes retrouvailles, puis après un long moment, elle dut se retirer. Le garçon lui promit de revenir la voir souvent. Au fond d'elle même, la jeune fille sentie que l'absence du garçon allait lui faire un vide, mais elle était heureuse qu'il est retrouvé son frère, et une famille. Elle retourna dans sa chambre et s'assit un instant sur son lit en pleurant doucement, de joie et de tristesse, puis elle s'endormit. Elle se réveilla quelques heures plus tard lorsqu'on frappa à la porte. Leïla se leva et alla ouvrir, c'était un druide. Il lui dit que Grandil l'envoyé pour prévenir la jeune fille qu'ils partiraient le soir même. Leïla trouva ça soudain, mais dut s'y conformer. Elle remercia le druide et rassembla quelques affaires. Elle ne se chargea pas trop, pensant qu'ils allaient sûrement beaucoup voyager, et n'emporta donc que le strict minimum, puis après s'être vêtu d'un simple ensemble gris et jaune et d'une cape, elle descendit aux écuries, attendant son maître. Celui-ci arriva et tous deux partirent en direction de la forêt de Syannel. Ils voyagèrent longtemps avant d'arriver enfin dans la forêt.

Beloïar connaissait Grandil, ils étaient neutres tous les deux, du moins Beloïar le pensait. Il fut surpris de voir que le druide avait une apprentie, mais il ne dit rien. L'homme ôta sa capuche et montra ainsi son visage.

- Grandil, pardonnez moi, je ne vous avez pas reconnu. Cela fait longtemps que nous ne vous avons vu. J'ai cependant apprit que le Mal était venu détruire votre antre.

Le mercenaire avait été avertit par l'un de son clan. Il se demandait pourquoi le Mal s'en été prit à une personne neutre, et surtout à un druide. Depuis, l'homme restait sur ses gardes.

Leïla ôta sa capuche et descendit rejoindre son maître. Ce mercenaire ne la rassurait pas, mais son maître semblait bien le connaître, alors elle fut un peu rassurée. La jeune fille fit une légère révérence devant le nmercenaire qui lui semblait immense, puis elle se mit rapidement derrière son maître en se faisant discrète, attendant la suite.

Hj : Dsl, je savais pas quoi mettre de plus, mais je voulais quand même intervenir.

Beloïar inclina légèrement la tête pour saluer Leïla puis il continua à écouter le druide. Un vent glacila parcourut la forêt, puis la pluie se remit à tomber. Heureusement, les arbres touffus empêchèrent les gouttes de passer.

- Vous faites ce que vous voulez seigneur Grandil, de plus, je comprend que vous en vouliez au Mal de vous avoir traité ainsi. Pour ma part, je reste neutre, cela me fait penser, sauriez-vous où je pourrais ma rendre afin de faire un nouveau contrat. ( En sachant que c'est un mercenaire.)

Beloïar ne sourit pas, d'ailleurs, il ne souriait jamais, même quand il avait une grande somme d'argent en sa possession. Mais il savait quand il avait une dette envers quelqu'un, et ne l'oubliait jamais.

- Je vous dois bien ça seigneur Grandil, je n'ai pas oublier qu'autrefois vous m'avez maintes fois sortis d'affaires et hébergé chez vous, aussi, ce ne sera qu'une infime partie de ma dette que je règlerais là, mais ne vous en faites pas, je saurais vous rendre grâce quand le moement sera venu. Suivez-moi, notre camp n'est pas bien loin, c'était d'ailleur pour cela que je vous ai arrêté, je faisais mon tour de garde.

En effet, le camp des mercenaires de l'Est n'était pas bien loin. Il n'y avait là qu'une petite partie des mercenaires qui désiraient suivre Beloïar, bien que celui-ci préfère être seul. La nuit commençait à tomber, et il faisait froid, mais un repas autour du grand feu de camp les réchauffa.

- Mais dites-moi seigneur Grandil, où irez-vous ensuite ?

Beloïar s'aperçut que Leïla regadait la cicatrice et qu'elle détourna le regard lorque lui la regarda.

- C'est au seigneur Grandil que je dois la récupération de cet oeil, mais c'est une longue histoire, je vous la raconterais si nos chemin viennent à se recroiser, ou peut-être, votre maître le fara-t-il.

Beloïar se rapella ce douloureux souvenir. Cette dette-là, c'était la plus grosse dette qu'il avait envers Grandil.

Leïla bessa la tête. Elle n'avait pas voulut blesser le mercenaire, elle avait juste été intriguée. Qu'est-ce qu'elle pouvait être maladroite parfois. Elle n'en voulait pas du tout à son maître de lui dire cela, au contraire, il avait raison et elle le savait.

- Pardonnez-moi, ce n'était mon intention de blesser qui que ce soit. Je serait plus prudente à l'avenir...

Si elle avait pu disparaître, elle l'aurit fait sur le champs. La jeune fille avait ses deux main posait sur ses genous, et elle serrait fort le tissus de sa robe.

Beloïar savait très bien que le druide ne considérait pas cette grande aide comme une dette, mais pour les mercenaires, c'était différent, les drruides étaient pour eux des gens à qui ils devaient le respects, et l'aide si ceux-ci les avaient soigné. C'était comme ça, et Grandil devrait s'y faire, car tous les mercenaires avaient la même loi. L'homme écouta Grandil puis Leïla. Cette fille lui semblait si fragile, qu'il avait l'impression qu'au moindre choc elle allait se briser en mille morceau, et à la moindre émotion elle allait éclater en sanglot. C'était vraiment bizzard.

- Je vous en prie, ne vous en faite pas, ce n'est pas un souvenir que va me blesser, seigneur Grandil, vous savez très bien qu'il en faut plus que ça pour abattre un mercenaire.

Il n'avait pas dit cela méchament, au contraire, et si il savait sourire, il l'aurait certainement fait. Il commençait à être tard, aussi Beloïar proposa-t-il à ces hôtes d'aller se reposer.

- Vous devriez aller dormir, je reste ici, car c'est à moi de commencer le tour de garde.

Beloïar les regarda s'éloigner puis il se leva et d'un signe de tête fit comprendre aux trois hommes qui étaient autour du feu qu'il était temps d'aller faire des rondes. Ils étaient quatre, ce qui signifiait un au nord, un au sud, un à l'Est et le dernier à l'ouest du camp. Beloïar partit du côté Ouest et commença son tour de garde, l'esprit plein de souvenirs.

Beloïar s'était paerçut que Leïla ne l'avait pas regarder une seule fois depuis qu'elle s'était levée. Cette fille était vraiment bizarre. Il regardait le druide déjeuner avec abondance, et l'écouta expliquer la raison de ce copieux repas.

- je comprends, ça ne dois pas être simple tous les jours d'être druide.

L'homme regarda le soleil qui montait dans le ciel. Il n'avait pas encore décidé de l'endroit où il allait se rendre, aussi n'était-il pas préssé de partir.

Beloïar observa un moment la carte en réfléchissant, puis il pointa son doigt sur la palais du royaume de la foudre.

- Je pense aller au palais du roi Elgonor. Beaucoup de gens dises que cet homme est un lâche, mais qu'il paye bien pour se protéger. De plus, avec se femme enceinte, je suis sûr qu'il a grand besoins de faire tuer quelques ennemis.

Le mercenaire avait entendu parler de ce roi qui ne voulait se joindre à aucune cause sous le prétexte que c'était un roi pacifiste. Il avait aussi eut vent que peu de monde l'appréciait, mais Beloïar s'en fichait, tout ce qui l'intéressait, c'était l'argent qu'il pouvait gagner en le servant.

Tout à coup, une sorte d'explosion se fit entendre, puis des coups d'épées et des galops de cheveaux. Cela dura enviros cinq minutes, puis un silence de mort s'installa. Tout était redevenu calme. Soudain, des cheveaux sortis de nulle part atterirent devant les trois. Les cavaliers ne semblaient pourtant pas vouloir s'attaquer aux mercenaires, ni aux druides. L'un d'un leva son capuchon et laissa découvrir la visage de Forciticus. Il croisa e regard de Beloïar et lui lança un regard noir. Autrefois, la prince de la Terre avait été sa cible, mais ce dernier s'en était sortit. Depuis ce jour, les deux ne s'apprecié pas beaucoup. Forciticus détourna son regard du mercenaire et regarda à tour de rôle Leïla puis Grandil.

- Nous sommes à la recherche de la princesse Alia, les dernières nouvelles que nous avons reçu venaient des marais de la brume, mais son hypogriffe est revenu sans elle, et Phalengius, qui était avec elle, est inconscient, il ne peut donc rien nous apprendre. Je pense que votre réponse sera non, mais avez-vous des nouvelles à son sujet ?

Leïla qui s'ennuyait fermement, sursauta lorsque les cheveaux arrivèrent, elle aussi s'aperçut du regard des hommes. Puis quand Forciticus annonça la nouvelle, la jeune fille devint livide. Alia avait encore disparu ! Comment était-ce possible ? Leïla ne savait rien, et elle l'avait à peine vu depuis la Grande Bataille. Déjà que la princesse lui manquait terriblement, savoir qu'elle avait disparu bouleversa la jeune fille. Son mâître lui demanda si elle avait des nouvelles et Leïla ne put que faire un signe négatif de la tête. Elle se sentait très mal et dut sa rasseoir pour ne pas tomber. Elle ne put se contenir et des larmes coulèrent le long de ses joues.

" Oh Alia, que t'es-t-il encore arrivé ? Pourvu que tu aille bien... "