Grandil et Mahëva Lithium

La prison des Abysses...
Rien qu'à ce nom des villes entières fondent dans la peur et disparaissent de la carte Télanienne pour toujours.
Fondée par Darkhell il y a plusieurs siècles, au milieu du lac des Abysses, la prison des Abysses est un ensemble de batiments construit dans une cuvette sur le lac. De cet endroit, deux piliers de terres partent, soutenant une immense plateforme sur laquelle trône le siège de l'Inquisition.
Au étendard du sablier et du crâne, le siège de l'Inquisition a l'apparence d'un immense cathédrale noire, mais entouré de plusieurs bâtiments en plus de cela.
Dans une de ces infrastructures se trouvent les salles de torture. De l'une d'elle, des cris inhumains s'en échappaient

Mahëva Lithium, Grande Inquisitrice de la Terre se recoiffait fastidieusement, appuyée à la fenêtre en soupirant.
derrière elle, sur une table était attaché un vieil homme à la longue barbe blanche qui haletait. devant lui, un homme de l'Inquisition dans son pardessus noir venait de marquer au fer rouge le prisonnier.
Mahëva se releva et marcha vers Grandil. Un doigt se posa sur la marque du fer et un cri jaillit de la gorge du druide. Un deuxième doigt. Un deuxième cri. La Grande Inquisitrice continua son atroce rituelle avec le reste de ses doigts puis approcha son visage de celui de Grandil :

-Ne faites pas l'idiot et dites moi tout Grandil. Où sont les Rebelles ?

Douleur.
Voilà le seul mot qui hantait désormais l'esprit si paisible habituellement du druide.
Il y a un mois de cela, Edelwen s'était échappé de la prison, lui promettant qu'elle viendrait le sauver. Grandil savait que même avec des pouvoirs surhumains, jamais on ne pourrais le libérer de sa geôle. L'heure d'après, il avait été emmené dans la salle du procès. Son avocat n'avait put le rejoindre, un fait auquel Grandil s'y attendait. Se défendant seul face à la Grande Inquisitrice de la Terre avec une véhémence démoniaque, il aurait put s'en sortir mais des preuves indiscutables faisaient de lui un allié des Rebelles et un coupable exemplaire. La sentence fut inévitable : peine de mort pour le druide qui pouvait être réduite en dix ans d'emprisonnement s'il dévoilait des informations précieuses sur les Rebelles. Il passa alors ensuite quelques jours dans sa nouvelle cellule dans le "couloir de la Mort" jusqu'à ce que Mahëva Lithium en personne vint le voir. Elle lui appris qu'elle avait vu un certain Beloiar et que ce dernier voulait que Grandil soit raisonnable et dévoile des personnalités de la Rébellion.
Rien n'y fit.
Le jour d'après, on vint le chercher pour l'emmener dans une "salle de la Mort" pour son exécution. Pourtant, on l'emmena dans une salle de torture.

-ARG !!

Le bourreau venait de couper le majeur doigt de Grandil sous les ordres de la Grande Inquisitrice pour le forcer à répondre à sa question qu'il venait d'ignorer.

-V...vous êtes...p...itoy...pitoyables... Vous auriez du...m'exécuter depuis long...longtemps m...mais vous êtes obstiner à me... faire... parler.

-En effet, vous auriez dut être tué ce matin même. Et comme vous le dites, on sait comme vous que vous ne parlerez pas. Mais j'ai bien le droit de vous voir souffrir avant de vous mener à la Mort.

Elle claqua des doigts et l'Inquisiteur bourreau trancha la main droite de Grandil qui lâcha un râle de douleur.

-Je suis une femme très patiente Grandil. Répondez-moi et je vous laisse la vie sauve.

La sueur coulait sur le corps de Grandil. Après son doigt sa main. Mêlée à sa transpiration, une larme ruissela sur sa joue. Il aurait bien voulu tenir une dernière fois son vieux baton ; celui qui l'avait sans cesse accompagné dans ses longs voyages.
Il sentit les doigts de la Grande Inquisitrice parcourir son vieux corps avec ses ongles pointus.
Il ne disait rien.

-Jamais...

La table de torture se mit alors à glisser sur deux rails, en direction d'une bouche qui s'ouvrit, dans laquelle des flammes dansaient. Grandil dont la panique se lisait sur son regard pénétra sur sa table dans le brasier en hurlant, la bouche se refermant derrière lui. Mahëva Lithium s'assit sur une chaise et regarda le Royaume de l'Univers qui brillait dans le ciel.
Après une minute, la bouche s'ouvrit à nouveau libérant Grandil, toujours attaché à la table de torture qui revenait devant l'inquisiteur bourreau. La Grande Inquisitrice revnt devant le torturé et frappa de son poing le corps noirci et brulé du druide.

-Alors ?

Un silence fut sa réponse. De ce fait elle se jeta sur un couteau d'une étagère environnante et l'approcha de l'oeil de Grandil ?

-Et si cette lame te redonnait ta langue ?

Comme il n'y eu aucune manifestation de la part du prisonnier, la jeune femme planta la fine lame sous la paupière de ce dernier et d'un mouvement du poignet, fit jaillir l'oeil de l'orbite de Grandil.
De là, MMahëva éclata d'un rire démoniaque.

Grandil sentait le sol se dérober sous lui. Il sentait aussi le sang coulait dans son orbite oculaire mais qu'est-ce que ça changerait. Il savait aussi que désormais la mort était là. oit il allait être tué ; soit son hémorragie le tuera.
A quoi bon parler. La seule chose qui le préoccupait était de savoir ce qu'était devenu ses amis. Encore plus Leila ; sa si jeune apprenti qui devait être quelque part dans cette malheureuse planète.

-Vos effort sont vains Grande Inquisitrice. Laissez moi mourir.

La Grande Inquisitrice écrasa l'oeil dans sa main et écouta Grandil parler faiblement. Elle eut ensuite un sourire amusé et jeta les restes de l'oeil.

-Pensez vous que je vais faire ça ? Vous laisser mourir pour vous faire plaisir. Non, je veux que vous souffriez avant !

Elle saisit une piques fine et l'enfonça dans l'orbite du druide jusqu'à ce qu'il touche le cerveau. Sous son regard amusé, le corps du prisonnier se mit à se débattre nerveusement, à trembler et à s'agite comme s'il était possédé. Ses pieds et ses mains frappaient l'air pendant un moment jusqu'à ce que la Grand Inquisitrice enfonce sa pique plus profondément où à ce moment là les muscles du druides se raidirent et tombèrent flasque. On aurait put le croire mort avec son visage blanc, ses yeux vides et son corps moue mais il respirait encore.

-Vous ne connaissez pas cette technique Grandil je me trompe ? Désormais je contrôle tout votre corps et même vos pensées. Dites moi où sont les Rebelles !

Grandil ne pouvait se contrôler. Toutes ses pensées lui échappaient et il ne pouvait rien contrôler. Il commença à parler, mais sa voix n'était plus la sienne, elle semblait être celle d'un engin robotisé

-Eros... Le Royaume de l'Air. Il sait où sont les Rebelles. Je ne sais rien d'autres voilà des lustres que je ne suis pas retourné.

La Grande Inquisitrice de la Terre sourit longuement et fit signe à son subordonné de s'occuper du prisonnier.

-Je vais informer l'Inquisitrice Suprème de ces aveux ; continue de farfouiller son cerveau afin qu'il nous fasse une liste de tous les Rebelles.

La femme sortit et partit en direction du tribunal de l'Inquisition.

FIN DU TOPIC

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