Beloïar et Toran (pv : Toran)

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Beloïar avait rejoind son campement de mercenaire au royaume de la Terre. Il avait mit peu de temps pour revenir, moins d'une journée, grâce à un moyen magique qu'il avait eu par un magicien en échange d'une mission réaliser pour le dit homme. Il entra dans sa tente, Toran était toujours inconsiente, il posa près d'elle un verre d'eau et s'assit devant sa table, là où il y avait d'inscrit les captures, les prix et les futurs prisonniers.

Invité

Toran ouvrit les yeux. Sa vision commença trouble puis elle devint plus nette. A première vue, la jeune fille se trouvait dans une tente. Elle ressentait des douleurs partoout sur son corps et elle avait mal à la tête. Elle se releva assise sur sa couchette et tourna la tête, elle aperçu un homme de dos. Elle le reconnu grâce à son odeur.

- Beloïar ? Qu'est-ce que vous faites ici ?

Toran était surprise mais ne le montrait pas. Elle ignorait où elle se trouvait, ni ce qu'elle faisait en présence de son rival. Elle se souvint seulement d'Evric et de tout ce qu'elle lui avait dit.

Invité

Beloïar se retourna et vit Toran assise sur sa couchette. Elle avait reprit son visage impassible habituel. Il se leva et s'approcha d'elle.

- Tu es chez moi Toran. Nous sommes au camp des mercenaires de l'Est. Je t'ai trouvé blessée de toutes parts. Je n'ai pas pu me résoudre à te laisser là, de plus, ce n'est pas dans mes habitudes de laisser les gens blessés et inconscient que je croise là où ils sont.

Il lui tendit le verre d'eau et la jeune fille le prit et bu.

- Je peux savoir ce qu'il s'est passé ?

Invité

Toran prit le verre d'eau et bu. Elle avait très soif. Elle regarda Beloïar un instant silencieuse.

- Cela ne vous regarde pas. Je vais devoir partir.

La jeune fille avait retourné sa tête. Elle en voulait un peu à Beloïar de l'avoir sauvé. Il n'avait aucune raison de faire ça, de plus, ils défendaient des idéaux différents qui faisaient que leurs classes se maintenaient une rivalité profonde. Si des chasseurs apprenaient que Toran, une des meilleures chasseuses de son organisme avait été aidé par un mercenaire, elle risquait d'avoir des problèmes.

Invité

Belöïar sourit interieurement.

- Oui, je me doutais que tu ne me dirais rien et que tu ne resterais pas longtemps.

Il fit quelques pas et retomba dans ses pensées un moment.

- Je t'envie un peu Toran. Tu n'as de dettes envers personne, tu n'es pas tourmenté par le fait de ne pouvoir régler une dette sans te sentir lâche.

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Toran le regarda sans rien exprimer sur son visage. Elle avait bien vu que son rival était tourmenté par quelque chose. Mais elle n'était pas là pour lui remonter le moral.

- Oui, les temps sont durs pour vous. D'abords vous vous faites voler votre capture, ensuite on vous jette un sort de possession et pour finir on enferme et condamne l'homme envers qui vous avez une dette de vie. Tout cela ne serait pas arrivé si vous aviez défendu correctement vos opinions et si vous n'aviez pas eu peur.

La chasseuse ne mâchait pas ses mots. Elle était au courant de tous les malheurs de Beloïar et trouvait qu'il avait manqué de bon sens et de courage. La jeune fille planta son regard dans celui du mercenaire.

- Ah moins que vous n'ayez pas résister au charme de la "grande Inquisitrice" de votre royaume.

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Beloïar s'assit et fixa Toran.

- Non, je ne tombe pas amoureux, et encore moins de ce genre de femmes. Elles sont trop dangereuses.
Il se tût. Repensant aux paroles de la jeune chasseuse.

- Je dois le reconnaître, j'ai eu peur, peur qu'en prenant une décision, je devienne la proie des mercenaires et que je choisisse un camp involontairement. Pourtant tu le dis toi même, les dettes sont une règles stupide et inutile inventé par les faibles pour se sentir protégés.

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- C'est ce que je pense en effet. Mais vous non. Je ne vois pas pourquoi vous prendriez mes convictions.
Elle retira le drap qui lui recouvrait encore les jambes puis elle se leva. A peine eut-elle posée les pieds sur le sol, qu'elle sentie ses jambes en coton et fut prise d'un vertige. Elle tomba sur le sol et ressentit une douleur un peu partout.

- C'est pas vrai ! Qu'est-ce qui m'arrive ?

Elle aperçu ses affaires posés sur la table de nuit, une petite bourse en velour noire qui lui appartenait été également posée. La jeune fille se hissa jusqu'à la petite table qui était à un mètre d'elle environs et attrapa la bourse, elle la vida dans sa main, deux pilules en tombèrent.

"Où sont mes autres pilules ? J'ai du toutes les utiliser il va falloir que je m'en procure d'autres..."

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Beloïar la regarda faire sans intervenir, mais il n'en pensait pas moins des pilules qui se trouvaient dans la main de Toran et qui n'allait pas tarder à être avalées.

- Ces pilules sont une vraie merveille n'est-ce pas ? Mais elles ne te guérirons pas et tu le sais. Et si tu te soignais vraiment pour une fois ? En plus, tes coupures sont graves bien qu'elles aient commencé à guérir un peu et elles sont empoisonnées. Pas par un poison grave, mais un poison douloureux qui empêche l'opération de tes pilules. Enfin, fais ce que tu veux, mais crois-moi, même avec ça, tu ne seras pas en état de repartir.

Peu importe là où la jeune fille se rendrait, elle n'était ni en état de combattre, ni en état de faire un voyage long de plus d'une journée.

- Oh, et il n'y a pas que toi qui a été soigné.

Une chauve-souris entra en voletant dans la tente. c'était Cira, l'amie animal de Toran n'avait pas eu grand chose, juste un peu de repos et elle était de nouveau sur patte. L'animal alla vers la chasseuse et se posa sur sa jambe en la regardant.

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Toran caressa la tête de sa chauve-souris, heureuse de la voir en un seul morceau, puis elle avala les pilules. En avaler deux d'un coup n'était pas vraiment une bonne idée, mais la chasseuse s'en fichait pas mal, elle voulait partir. Elle parvint à se relever, les jambes encore tremblante et s'accrocha à la petite table. Elle reprit ses affaires et sembla se préparer à partir.

- Je suis désolée mais je pars. J'ai des tas de choses à faire. Guérir c'est pour ceux qui n'ont rien à faire, moi, mon corps est habitué à l'extrême, il guerira pendant que je ferait ce que j'ai à faire.

Toran se dirigea vers la sortie, Cira voletant derrière elle.

Invité

Beloïar l'attrapa par le bras.

- Ca suffit ! Arrête tes bêtises et ton orgueil Toran ! Si tu pars tu vas risquer ta vie !

Il croisa le regard noir de la jeune fille et la lâcha. A son tour, il lui lança un regard noir.

- Tu t'en fiches toi de ça. Fais ce que tu veux puisque tu ne veux pas avoir de dette et que tu veux tout faire irraisonablement, mais il n'y aura pas toujours quelqu'un pour venir te secourir.

Il la regarda s'éloigner énervé mais inquiet. Cette fille était vraiment trop bornée et ça allait finir par lui coûter la vie...

FIN DU TOPIC

» Toran, un cas... particulier...
» Toujours au palais du Mal (pv : Dastan, Toran et Magyk)