L'Inquisition arrive !

Le Palais de l'Air était maintenant très proche. Les bateaux commençaient à se séparer pour encercler la capitale. Seul un avançait encore. Il accosta très vite et jeta l'encre. Des Inquisiteurs sortirent du bâtiment gigantesque, sous les yeux d'une foule stupéfaite et impuissante. Le Grand Inquisiteur de l'Air sortit à son tour, accueillit par un des conseiller d'Eros qui se devait de faire ça. Le sourire de Valmer ne semblait pas agréable, bien au contraire.

-L'Inquisition ne veut s'entretenir qu'avec des gens puissants et non des pantins.

Après cette remarque méprisante, il ordonna l'arrestation du conseiller. Sans avoir le temps de se défendre, le pauvre homme fut menotté et emmené dans l'immense navire. Valmer se tourna vers la foule alentour et écarta les bras, amusé :

-Et bien, si vous ne voulez pas subir le même sort que lui, restez donc sage et poussez vous un peu !

Les habitants de la capitale, commencèrent de ce fait à perdre leur sang froid, et tous s'éparpillèrent pour regagner leur domicile, espérant ne pas être arrêtés. Le Grand Inquisiteur, prit son calèche, et fut emmené à a demeure Royale. Une fois arrivée, le trajet s'étant fait sans aucune embrouille, le Grand Inquisiteur mit pied à terre, et fit encercler le Palais. Devant lui les portes s'ouvrirent. Pleins de domestiques sursautèrent devant le vieil homme qui venait de faire son entrée. Et sans avoir eu à poser de questions, tous lui indiquèrent la chambre d'Eros.
Le Grand Inquisiteur ouvra donc grand la porte. A sa grande surprise, la chambre était vide.

-Comment est-ce possible ? Où peut-il être !

Il sortit donc de la chambre précipitamment et hurla à ses Inquisiteurs :

-Fouillez tous le Palais ! Il faut le retrouver !

Dans les maisons, dans les boutiques, au coin des rues, dans les couloirs du palais, entre les riches et les pauvres, les marchands et les paysans, une rumeur se répandait. le roi avait disparu. Tous pensait à la même chose, il s'était réfugié chez les rebelles pour pouvoir organiser une contre attaque. Aucun n'en voulait au roi d'être partit, car le peuple, bien que préférant le prince au roi, aimé ce dernier pour sa manière honorable de diriger son royaume. Aussi, l'un des conseiller du roi s'avança vers Valmer. Il décida de jouer serrer. Il s'inclina devant le vieil homme acariâtre.

- Seigneur Valmer, cela faisait longtemps que nous ne vous avions pas vu. Pardonnez-moi, mais il est impossible que vous voyez le roi. Sa majesté est partit prendre un peu de repos pour sa santé.

Valmer; enragé, plaqua le conseiller du roi sur l mur le plus proche, l'attrapant par le col. Sa mâchoire osseuse s'approcha aussi près que possible du visage du conseiller.

-Ne me mentez surtout pas est dites mois où il est exactement ?

Plusieurs Inquisiteurs arrivèrent alors, tous déclarant le roi introuvable. Alors, le Grand Inquisiteur jeta le conseiller à terre avec rage et lui cracha dessus.

-Répond !

Le conseiller regarda l'Inquisiteur sans rien exprimer sur son visage, mais au fond de lui, il avait une forte envie de répliquer et de tordre le coup à ce traître hideux ! Il se calma intérieurement.

- Sa majesté est la seule personne à savoir où elle se trouve, elle n'a informé personne de son départ.

Le conseiller se releva, s'inclina, tourna les talon et s'en alla vite fait avant que Valmer n'explose de colère. Chaque habitant du royaume de l'Air avait décidé de rester chez soi. Aussi, en peu de temps, le palais fut vide, on ne croisait personne, même pas des domestique. Même les très peu de soldats qui restaient semblaient s'être enfermé chez eux. Ce n'était pas que les habitants du royaumes avaient peur de l'Inquisition, non, loin de là. chacun d'entre eux avaient la guerre dans le sang, et le courage dans le coeur, mais ils voulaient offrir un accueil et un séjour glacial et vide aux inquisiteurs, bien que cela ne les touche pas. Au moins, cela leur évité de croiser ces envahisseurs.

HJ : tu voudrais pas un peu jouer le jeu ? L'Inquisition terrorise les populations et tous craigne Valmer désormais. C'est un fou furieux !!

Les vieux os du Grand Inquisiteurs craquèrent lorsqu'il serra les poings. Ses lèvres se crispèrent et ses rides se creusèrent. Il se retourna vivement et prit un des précieux vases du roi et l'envoya au sol; où il se brisa en multiples morceaux. Son visage de démon se retourna vers les autres Inquisiteurs.

-Et bien qu'attendez vous ! Lancez les recherches ! Fouillez toutes les maisons ! Tuez les habitants ! Mais retrouvez moi Eros Daimon !

Tous les Inquisiteurs obtempérèrent et se ruèrent dans tous les coins de la capitale. Valmer, lui s'assit sur le trône Royal. Il souriait. Qu'importe où était Eros, il était désormais le nouveau roi. Sa seule crainte pouvait être la réaction de son maître.

hj : Oui d'accord ^^" J'avoue que c'était moyen lol.

La terreur s'empara de toute la capital, la population effrayée se terrait au fond de ses maisons. Le palais était vide car tous se cachait, effrayés. S'ils avaient pu se battre, ils l'auraient fait, mais ils n'en avaient pas les moyens, et pour la plupart, pas les compétences. La recherche du roi fut annoncé comme un signe de mort, car le terrible Valmer, dans sa grande colère, n'aurait certainement pas de pitié et ordonnerait quelques morts pour se défouler. Ils ignoraient ce qu'il pouvait faire pour se sauver...

Le Grand Inquisiteur de l'Air était en plaine réflexion. On venait de lui annoncer que le Palais était vide. Désormais, son échec était inévitable. Puis on lui annonça l'arrivée de l'Inquisitrice Suprême : Ténebris. Valmer savait que cet entretien allait être pour lui très mauvais. Un de ses second était resté près de lui, il lui donnait ses ordres.

-Je m'en vais rejoindre l'Inquisitrice Suprême. Continuez les recherches dans toute la capitale. Il n'a put quitter la ville avec toute notre défense. Nous l'aurions aperçu.

Ainsi dit, Valmer se leva du trône et partit accueillir le dragon de l'Inquisitrice Suprême qui venait de se poser. L'animal était immense. Ses ailles atteignaient bien les vingts mètres d'envergure. Ce devait être une femelle car ses muscles étaient discrets et ses formes fines. Ténebris mit pied à terre, accompagné de sa panthère noire. valmer s'inclina donc devant la puissante jeune femme.

-Mademoiselle. Mes respects, mes hommages.

Bête de n'avoir reçu aucune salutation de sa supérieure, Valmer se releva avec peine. A l'unique question, directe et embarrassante de l'Inquisitrice Suprême, il ne sut que répondre et chercha ses mots.

-Et bien, à tout vous dire, Eros est introuvable...

Avant d'entendre la réaction de Ténebris, le vieil homme enchaina :

-Mais nous comptons lancer un ultimatum. S'il ne se montre pas d'ici la fin de la journée, on mettra à feu et à sang la capitale.

Les sourcils de Ténebris se froncèrent. Tous les Inquisiteurs s'attendaient au pire de la part de leur chef. Mais il n'en fut rien. Elle cligna des yeux, soupira et eut un petit rictus :

-Il y a surement un passage secret dans ce Palais. Qui n'a jamais eut ouïe des escapades d'Alia pour éviter les tourments de son père ? Chercher dans la chambre de la fille d'Eros. Il y a surement un passage.

Et oui ! Il y avait un avantage d'avoir un frère qui connaisse Alia personnellement. Et pour aider les Inquisiteurs, des créatures semblables à des hyènes géantes, à l'odorat très développer furent emmenées dans le Palais.

-Je m'occupe de prévenir son excellence de cet échec. En attendant, oubliez l'ultimatum seigneur Valmer. Mon père ne veut pas que la beauté du palais de l'Air soit détruire pour retrouver un vieil homme qui n'a plus aucun pouvoir. J'ai mes moyens pour faire parler les gens.

A ce moment même, Tara, l'immense et si tristement réputé, serpent de Ténebris glissa jusqu'à eut, caressé par ma douce main de sa maîtresse.

Soulagé de ne pas avoir été sanctionné, Valmer soupira une fois de plus et s'inclina devant l'Inquisitrice Suprême.

-Vos désirs sont des ordres.

Il se retourna et prépara le débarquement des dirigeables dans la capitale. Les navires sortirent leurs canons, prêt à tirer en cas d'opposition de la part des habitants. Devant le Palais, d'innombrables cordes tombèrent, venues des dirigeables, des centaines d'Inquisiteurs étaient en train de descendre en rappel.

-Fouyez-toutes la ville ! Arrêtez tout opposant et personne suspecte ! Je ne veux aucun mort ! N'ouvrez le feu que si vous vous sentez attaquer !

très vite, la place du palais fut rempli de hyène géantes, surmonté par des Inquisiteurs, lances à la mains. Tous commencèrent à arpentez les rues et les maisons. Les portes volaient en éclats. Les Inquisiteurs se ruaient dans chaque demeure, les pillaient et détruisaient les intérieurs à la recherche du Roi.