Retour à la maison (pv : Elgonor)

Edelwen avait rejoint ses parents au palais de Crital. Après quoi la famille royale avait prit place à bord du navire qui les ramena jusqu'à leur royaume. Durant tout le voyage, la princesse n'avait pas été très bavarde. Ils étaient arrivés la veille dans leur palais. Edelwen avançait en fredonnant jusqu'à la salle-à-manger où son père et sa mère étaient déjà installés pour le déjeuner. La jeune fille avança vers sa mère et lui fit un bisous sur la joue.

- Bonjour maman, tu es radieuse aujourd'hui.

Puis elle avança jusqu'à son père. Elle semblait vraiment ailleurs et continuait à chantonner. Elle semblait avancer en dansant. Elle alla faire un bisous à son père.

- Bonjour père, est-ce que tu vas bien aujourd'hui ?

La jeune fille avança jusqu'à sa place. Elle s'assit dans sa chaise confortable. Elle prit un fruit et se mit à le faire danser entre ses mains, le sourire aux lèvres et chantonnant toujours. Son esprit était emplie par l'image de Munto. Edelwen apparaissait douce, apaisée et rêveuse. Ses parents l'observait avec étonnement.

Le Royaume de la Foudre était très calme depuis le discours impérial. Tout était rentré dans l'ordre et la guerre n'ayant très peu sévit, la vie avait repris son cours normalement. Ce jour-ci, la reine et moi , sirotions notre thé dans la petite salle à manger bleue, en silence, avec pour simple discussion, des échanges de regards. A un moment, notre fille entra pour se mettre à table et pro que nous puisons manger. C'était une des rares fois que l'on mangeait tous les trois, sans le premier ministre, l'intendante et le sénéchal ainsi que des invités. Ma femme et moi la regardions nous embrasser puis s'asseoir en chantonnant, sous notre regard hagard, surpris.

-Je vais bien merci et toi ?

Nous la regardions toujours de la même manière, si bien que je lui dit même :

-Tu me sembles d'une excellente huer ? Comment cela se fait-il ?

Des serveurs arrivèrent, chacun portant une assiège, pour ma fille, ma femme et moi. Au menu, nous avions d'abord une mise en bouche à base de cailles au fromage et aux pommes de terre.

Edelwen chantonnait toujours. Elle avait l'impression que tout était parfait. Le bleu de la salle-à-manger lui paressait merveilleux, le temps extérieur lui semblait magnifique, les plats que l'on portait avait une odeur et un goût délicieux, plus prononcé qu'à l'habitude. Pourtant elle n'éprouvait aucune faim. La princesse se sentait heureuse et légère. Son père lui demanda comment elle allait :

- Je me sens merveilleusement bien. J'ignore pourquoi.

Lui répondit sa fille avec une voix mielleuse. Elle ne remarquait pas le regard surpris de ses parents. C'est alors que sa mère sourit avec sa douceur naturelle et posa sa main sur celle de son époux. Malgré sa fatigue, elle afficha un air amusé et murmura à son mari :

- Très cher, je crois que notre petite fille est amoureuse.

La princesse ne remarqua pas les murmure de sa mère. Elle fixait son assiette sans pouvoir en avaler une miette. C'est cela l'amour, ça vous rend fou et heureux, ça vous coupe l’appétit et le sommeil, mais nous semblez avoir besoin ni de l'un ni de l'autre. Vous avez l'impression de voler sur un nuage et d'avoir atteint l'apogée du bonheur, et vous provoquez l'amusement et la tendresse de ceux qui vous entoure.

Lorsque mon épouse posa ma mina sur la mienne et qu'elle me murmura à l'oreille ses pensées, je ne put retenir un "oh" de surprise. Mon regard se tourna vers ma fille qui regardait son assiette, avec un large sourire, mais sans grande envie. Un sourire doux et inspirant la confiance vint se dessiner sur mon visage ; je me remémorai le moment où mon enfant était venue me parler de Munto, ce garçon qui avait ravi son coeur.
Comme innocent, je décortiquai ma caille à l'aide de mes doigts tout en demandant :

-Le tournoi de Numarus a lieu dans deux semaines ma mie, as tu choisis ton représentant ?

Le tournoi de Numarus était une compétition des plus importantes de Télania qui consistait en une succession de plusieurs épreuves mettant en jeu la force, l'agilité, l'endurance, la patience et la réflexion. C'était donc un tournoi principalement sportif dans lequel quiconque pouvait participer. Le but était en fait de porter les couleurs d'une dame et de les défendre jusqu'au bout.
L'intéressée, c'est-à-dire la reine, se tourna vers moi et me répondit :

-Oui très cher, le seigneur Atium, comte de Fulgor sera mon chevalier. Et toi ma chère fille ? Comptes-tu participer au tournoi ?

Le comte de Fulgor était un haut noble du royaume de la Foudre. Il avait toujours étaient dévoués à ses souverains qu'ils appréciaient beaucoup. Il savait quand il le fallait, les conseiller ou leur faire une visite de courtoisie. C'était un homme remarquable, loyal, fort et qui avait un grand sens de la stratégie. Mais c'était aussi un chevalier, ce qui veut dire qu'il avait également les qualités requises pour cela, loyauté, mais aussi fraternité, galanterie, respect, protection, pitié et générosité. C'était donc un adversaire redoutable, mais également une personne qui il était très honorable d'affronter lors de tournois. Même s'il n'était pas vraiment un ami de la famille, Edelwen et ses parents l’appréciaient. C'était un grand honneur pour le comte que de porter les couleurs de la reine, mais également une grande responsabilité si on pouvait dire. Mais on s'interrogea sur l'implication de la princesse dans le tournoi.

- Oh j'espère y participer mère ! Ce serait la première fois que quelqu'un porterait mes couleurs. Mais il faut que je le prévienne. Pardonnez moi mais je n'ai pas faim, puis-je sortir de table ? Je vous rejoindrai pour le thé.

La jeune fille était toute excitée. Ce tournoi était l'occasion rêvée pour revoir Munto. Car le guerrier avait promis à la princesse de venir. Elle vaiat donc hâte de lui écrire pour le prévenir que le tournoi allait avoir lieue, et que sa présence était requise au royaume de la Foudre pour défendre ses couleurs. Edelwen était vraiment agitée, elle attendait imptiament que ses parents lui permettent de sortir de table pour aller écrire.

Alors là c'était le pompon, ma chère fille voulait sortir de table, comme si lui dire qu'elle pourrait trouver un chevalier pour le tournoi lui avait encore plus donnée de vigueur. Bêtement je restai bouche bée pendant que ma dulcinée, posant sa main sur la sienne en lui souriant lui répondit :

- Mais bien sur ma chérie, tu es une princesse après tout, tu peux faire ce que bon te semble. Dans la mesure de la raison évidemment.

Notre enfant, sans se faire prier, quitta la table puis la salle en sautillant à chacun de ses pas, sous mon regard toujours ahuri.

- Notre enfant est en âge de se trouver un chevalier servant ; là voilà adulte désormais puisqu'elle a 15 ans. Ah que le temps passe vite. N'est-ce pas mon ami ? Elgonor ?

Je ne répondais pas car mon regard était toujours planté sur la porte par laquelle Edelwen était sorti. Un rire, celui de mon épouse, vint m'extirper de mes pensées. Un peu frustré, j'haussai des épaules en bougonnant.

- Au moins je vais enfin pouvoir rencontrer ce Munto. Parce que je suis certain que celui qui me vole ma fille c'est lui !

Une fois de plus, celle que j'aimais rit à nouveau en se moquant de moi. Son rire illuminait la salle. Un sourire vint fendre mon visage et pour la première fois je ressentait en elle la joie et le bonheur. Comme si la maladie avait disparu. Je posai ma main sur la sienne, m'approchai d'elle et lui donna un doux baiser alors qu'un serveur entra pour apporter la suite du repas.

- Merci beaucoup maman !

S'exclama la princesse en sautant de sa chaise d'un bond. Elle fit à nouveau un gros bisou à sa mère puis à son père et se dirigea toujours en chantonnant et en sautillant vers sa chambre. Elle y entra et referma soigneusement la porte derrière elle. Il n'y avait pas que ses parents qui la regardaient de anière étrange et surprise. Les courtisans, les nobles et les gardes la regardaient passer sans comprendre ce qui lui prenait. Certains étaient attendris par son comportement, d'autres amusés avec gentillesse, puis d'autres se questionnaient vraiment surpris. Une fois dans sa chambre, Edelwen s'installa à son bureau et pris un beau et doux parchemin. Un papier spécialement conçu pour la famille royale, orné de leurs armoiries. La jeune fille prit sa plume préférée et commença à écrire en essayant de ne pas trembler, envahie par l'excitation, la joie et l'amour.

" Cher Munto,

Comme je vous l'avez annoncé lors de notre dernière rencontre, un tournoi va bientôt avoir lieue dans notre royaume de la Foudre. Un tournoi pour lequel il faut défendre les couleurs d'une dame. Celui-ci n'est pas un tournoi ordinaire, en effet c'est celui de Numarus, l'un des plus importants de Télania. Il se composera de plusieurs épreuves dans lesquelles les concurrents devront mettre en œuvres toutes les compétences requises chez un chevaliers. Je sais que vous ne l'êtes pas, et que vous êtes un guerrier, mais je ne doute pas de vos compétences, et si vous étiez anoblis, je suis sûre que vous serez chevalier. Comme vous m'aviez dit que vous viendriez, je vous envois donc cette lettre pour vous informer de la date prochaine du tournoi auquel je souhaiterai vivement vous voir.
J'espère donc que vous pourrez répondre à mon invitation, car ce serait pour moi une joie et un honneur.

A bientôt je l'espère donc.

Edelwen, Princesse de la Foudre"

Après avoir écrit sa lettre, Edelwen la plia soigneusement et l'inséra dans une enveloppe du même papier que celui du parchemin, ornée elle aussi des armoiries royales. Elle ferma l'enveloppe et la cacheta avec de la cire dorée puis elle y apposa son sceau : une colombe portant une rose dans son bec. Elle se rendit ensuite à la tour des oiseaux, où l'on envoyait les messages. Elle prit son pigeon blanc, y accrocha le message et le fit s'envoler. Elle le regarda s’éloigner au loin en souhaitant que Munto vienne. Après quoi elle redescendit et rejoignit ses parents dans le salon bleu, qui été accolé à la salle-à-manger de la même couleur. Car elle leur avait promis de revenir auprès d'eux à l'heure du thé. Elle entra donc dans le salon et s'installa confortablement dans l'un des fauteuils.

- Ah j'ai tellement hâte d'être au tournoi !

Le repas s'était déroulé tout simplement, tout comme le thé, à peine perturbé par le retour de la princesse. Le Royaume de la Foudre était réputé pour son égalitarisme des sexes et des genres, mais surtout pour ses petites traditions ancrées dans tous les foyers, comme le thé après le déjeuner, où la soupe de mandragore avant chaque souper. Ce n'était pas celui où le protocole était le plus oppressant; puisque ce rôle était détenue par les Royaumes de l'Air et du Feu, mais il y avait des choses à respecter, comme les rites. Et boire le thé en était un. La séance était marqué par un profond silence, jusqu'à ce que tout le monde ait fini sa tasse. Après quoi on pouvait discuter à nouveau. Ce fut la reine qui finit la dernière et que l'on dut attendre. Lorsque sa tasse fut posée, elle sourit et ma fille prit la parole en première pour faire part de ses envies.

- Oui, encore deux semaines, les préparatifs sont en cours. Je fais confiance au gouverneur de Numarus et au président du concours pour tout ça. D'ailleurs j'ai oublié qui étaient les membres du jury.

Ma femme me répondit qu'elle n'en savait rien ou plutôt qu'elle n'avait pas retenu. Qu'importe. Je me levai et embrassai la joue d'abord de mon épouse, puis d'Edelwen.

- Repose toi ma mie, je dois me rendre au Sénat.

Une fois sorti de la salle, mon épouse s'allongea dans son divan en soupirant, encore fatiguée.

Munto était toujours au royaume du cristal avec sa troupe et allait partir du pays, lorsqu'il montait sur son cheval, il voyait au oin une colombe blanche avec une lettre. Il se demandait si la colombe venait vers lui où sur un de sa troupe. Eh bien non, il venait bien vers lui, une fois attraper, il prenait la lettre. Cette venait du royaume de la Foudre, ça ne pouvait qu'être la princesse Edelwen. Munto l'ouvra sans hésiter et lisait.

"Cher Munto,

Comme je vous l'avez annoncé lors de notre dernière rencontre, un tournoi va bientôt avoir lieue dans notre royaume de la Foudre. Un tournoi pour lequel il faut défendre les couleurs d'une dame. Celui-ci n'est pas un tournoi ordinaire, en effet c'est celui de Numarus, l'un des plus importants de Télania. Il se composera de plusieurs épreuves dans lesquelles les concurrents devront mettre en œuvres toutes les compétences requises chez un chevaliers. Je sais que vous ne l'êtes pas, et que vous êtes un guerrier, mais je ne doute pas de vos compétences, et si vous étiez anoblis, je suis sûre que vous serez chevalier. Comme vous m'aviez dit que vous viendriez, je vous envois donc cette lettre pour vous informer de la date prochaine du tournoi auquel je souhaiterai vivement vous voir.
J'espère donc que vous pourrez répondre à mon invitation, car ce serait pour moi une joie et un honneur.

A bientôt je l'espère donc.

Edelwen, Princesse de la Foudre"

Après avoir finit de la lire, Munto lançait un sourire et mettait la lettre de côté. La jeune guerrier galopait en premier et décidait d'aller à la forêt noire du royaume de la foudre.

- Ce doit être vraiment compliqué d'organiser tout ça. Mais chaque année le travail du gouverneur est vraiment remarquable.

Ce fut le moment pour le roi de se retirer. Le devoir politique malheureusement, au regret de la princesse. Elle salura donc son père et le regarda sortir. La reine s'allongea sur le divan afin de se reposer.

- Veux-tu quelque chose maman ?

- Non merci ma chérie je te remercie. Alors, raconte-moi, qui est ce mystérieux ce chevalier servant qui doit venir pour toi ?

La reine était une femme douce et très gentille, la mère idéale dont chacun pouvait rêver. Edelwen lui vouait un amour inconditionnel. Il lui arrivait de se confier à elle, mais elle ne le faisait pas toujours car sa mère était très malade et parfois la jeune file ne voulait pas l'accabler de tourments. Mais elle voyait bien que ce sujet plaisait à sa mère et la rendait heureuse, aussi s'assit-elle à côté du divan. La princesse prit les main de sa mère, toujours son grand sourire sur ses lèvres puis elle commença à raconter toute l'histoire avec Munto. C'était la première fois qu'elle la contait à quelqu'un. La reine la fixait d'un air heureux, amusé et bienveillant. Tout comme son mari, elle avait très envie de rencontrer le jeune homme.

FIN DU TOPIC

» Elgonor, le roi de la Foudre
» Le retour de Roy
» De retour !
» Le retour du roi