Quand on rencontre l'innatendu... (pv : Magyk)

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Toran marchait dans le palais. La seule raison pour laquelle elle se trouvait là, c'était qu'elle suivait sa proie. Aucun terrain ne lui été interdit, et le gros homme apeuré qui se cachait si bien que personne n'aurait pu le trouver, était ici, dans ce palais. Il pensait échapper à Toran, cette fille stupide à l'air blasé ne pouvait pas se mesurer à ses talents pour se cacher et s'éclipser rapidement. Même en camouflant son odeur, il ne pouvait rien face au flair infaillible de la chasseuse. Son couteau luisait à son côté droit. Elle se planta devant un jeune homme magnifique, du moins, c'est ce que semblait penser toutes les jeunes filles qui l'entouraient en soupirant. Toran mit son couteau sous la gorge du bellâtre vaniteux.

- C'est devant ça que vous soupirez mesdemoiselles ? C'est vraiment stupide. S'attacher ainsi au physique, on voit que vous ne savez pas ce qu'il se cache derrière cette fausse apparence.

Le jeune homme perdit son sourire et partit à toute vitesse effrayant les jeunes idiotes qui gloussaient autour de lui quelques instants plus tôt. Toran ne se laissa pas perturber, elle rangea soigneusement son couteau et suivit sa proie. Car le "si beau" jeune homme était en réalité le gros avare que la chasseuse poursuivait. Elle tourna à l'angle d'un couloir pour le suivre lorsqu'elle fut percuter de plein fouet par quelque chose ou quelqu'un qui semblait courir dans le sen inverse...

Magyk tomba sous le choc et grogna car il devait rejoindre en vitesse l'empereur pour lui annoncer la fameuse nouvelle de fin de mission. Il se leva et parla à la jeune fille d'un ton énervé :

-Tu ne pouvais pas faire attention? Il y a des personne qui travaille ici !

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Toran se releva, toujours son air aussi blasé. Elle regarde le jeune de haut en bas puis de bas en haut. Elle leva la tête et tenta de sentir de nouveau l'odeur de sa rpoie, mais celle-ci s'effaçait peu à peu. Alors son regard froid transperça Magyk de part en part.

- Je pourrais te retourner cette phrase pauvre imbécile. Il y a des gens qui travaillent ici ! Et tu viens de laisser filer ma proie ! Je pourrais te prendre à sa place mais tu n'est pas assez important pour ça.

Elle regardait le pauvre idiot qui se tenait devant elle, il y avait comme une forte odeur de sang autour de lui... Du sang important, du sang de... de chancelier ! Et pas que d'un seul. Mais la chausseuse n'en avait absolument rien à faire.

- Tu sens le sang. Tu courais sûrement pour échapper à des gens qui veulent ta peau pour avoir tuer des gens importants. Mais qu'importe.

Une de ses mèche blanche au reflets argentés se baladait devant ses yeux, aussi la remit-elle en place derrière son oreille droite. Puis elle dévisagea de nouveau le jeune homme.

Magyk n'en croyait pas ses yeux, non pas parce que la jeune fille se montré arrogante, non, mais car le jeune apprenti la trouver incroyablement belle, il était, comme on dit, tombé sous le charme. Il laissa un peu de temps s'écouler avant de répondre :

-Je tien à signaler, que je ne fuis personne. Je me rendais chez mon maître. Pour sentir le sang comme vous le faites, et vu la couleur de votre peau, vous devez être un vampire, et je ne pense pas que vous êtes à une personne près, je me trompe?

Il regarda la jeune fille avec un petit sourire, il essayait tout de même de gardé un regard plus ou moins froid et sérieux.

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Toran sentait les émotions des gens et elle sentit de la surprise puis de la douceur chez le jeune homme. Mais elle n'y prêta pas attention, elle s'en fichait. Elle sentit aussi une odeur de brûlé.

- Exact, je suis une demi-vampire. Et je ne sens pas que le sang, par exemple je peux te dire que tu as aussi brûlé quelque chose, car tu sens le feu. Mais bien que chaque fois que je chasse une proie je parviens à la capturer, je suis à une personne près. La chasse est la seule chose qui importe dans ma vie. Et je ne chasse pas pour le sang, je ne bois pas le sang de mes proie, non, elles subissent bien pire que ça. Encore une chose, tu es responsable de notre accident, moi je courais pour une bonne raison, toi non, tu étais en retard, tant pis pour toi, tu n'vais qu'à partir à temps. Sinon, si tu n'étais pas en retard, tu n'avais aucune raison de courir, dans tous les cas, tu as tort.

Une fois de plus, son regard bleu transperça le jeune sorcier. Il y avait quelque chose d'étrange en lui, mais Toran ne parvenait pas à savoir ce que c'était. Elle se dit que c'était peut-être elle qui se faisait des idées et une fois de plus, elle ne prêta pas attention à ses pensées.

Magyk souriait toujours, un peu trop même. Il n'arrivait pas à cerner la jeune demi-vampire, il était peut-être trop sous son charme pour pouvoir avoir un point de vue plus neutre sur elle. Au parole de le jeune fille, il disait ces paroles :

-Oui, tu as raison. J'en suis navré, si je peux faire quoi que ce soit pour t'aider je le ferais. Qui étais-ce?

Le jeune sorcier n'arrivait pas à croire ce qu'il disait, pourtant il le pensait. Il fut très confus par la situation.

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Toran regarda de nouveau le jeune sorcier de haut en bas. Aucun sourire ne s'affichait sur son visage. Elle écouta le jeune homme et le regardait sourire bêtement.

- Tout ce que tu as à savoir c'est que c'est une pourriture qui va finir en enfer dès qu'il sera entre mes griffes. Tu veux faire quelque chose pour moi ? Parfait, lève-toi du milieu et laisse moi chasser tranquillement. Et encore une chose, arrête de sourire bêtement devant moi, tu as l'air de quelqu'un de trop sérieux et sadique pour se faire dominer par ses émotions inutiles et tomber sous le charme de quelqu'un.

Un petit cri aigu de chauve-souris se fit entendre. C'était Sira, elle n'avait pas perdu le trace de la proie. Le sorcier n'avait sûrement pas entendu le cri car seuls les vampires et les demi-vampire ou les autres chauves-souris ou encore certains animaux pouvaient entendre le cri des chauves-souris.

C'étais la premières fois que quelqu'un qui comptais pour Magyk lui parlait ainsi. Il ne savait pas trop où regardait quoi faire. Il avait honte, et regardait le sol d'un air blasé. Les seuls mots qui sortait de la bouche de l'apprenti était :

-Mais... Je...

Magyk n'as jamais étais aussi triste, et il ne comprenait pas pourquoi, c'était la première fois qu'il tombé amoureux, car oui, il fut tomber raide dingue amoureux. Quand il osa enfin regardait la jeune fille, il remarqua qu'elle était préoccupé, il comprit qu'elle allait partir. Il arriva à aligné quelque mots d'un ton blasé :

-Alors nos chemin se séparent maintenant? Tu vas aller chasser ta proie n'est-ce pas?

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Toran sentit une émotion fort et inconnue chez le jeune homme. Elle ne savait pas ce que c'était l'amour, aussi ne pouvait-elle pas comprendre ce qu'il ressentait. Elle comprit juste qu'une émotion forte s'était emparé du jeune garçon et aussi une certaine honte. Pour ça, elle avait l'habitude, elle mettait très souvent les gens dans l'embarras en ne mâchant pas ses mots.

- Allons, ne reste pas là planté comme un idiot, vis ta vie, va voir ton maître et ne te retourne pas. quand à moi, je continue mon chemin avant que ma proie ne touche à ma chauve-souris. Adieu.

La jeune fille s'avança sans un mot de place et partie agile et rapide en suivant la voix de Sira, laissant derrière elle le pauvre fou qui était tombé amoureux d'une âme sans sentiments... Seul son maître était admiré et apprécié de la chasseuse, et ils se voyaient peu...

Magyk laissa partir la jeune fille chercher sa proie. Il se retourna pour voir une dernières la demi-vampire. Il l'a regarda jusqu'à ce qu'elle sortit de son champ de vision. Le jeune homme resta planté la sans dire un mot en ne savant pas trop quoi penser de cette scène. Il commençait à faire les cents pas lorsqu'il aperçut un objet brillant. Il alla le chercher et il se trouvait que c'étais le bracelet de la jeune fille. Il voulait lui rendre mais il ne savait pas où elle était passé. Il décida alors de garder le bijoux comme souvenir puis parti voir son maître.

FIN DU SUJET

» Toujours au palais du Mal (pv : Dastan, Toran et Magyk)