Le Grand Inquisiteur de l'aire : Valmer (pv Eros)

Dans le palais, entrèrent un groupe de personne tout de noir habillé, un bandeau rouge avec les signe de l'inquisition au bras, le visage masqué. Ils suivaient un homme habillé en blanc avec lui aussi le signe de l'Inquisition : Valmer. Tous entrèrent dans la salle du trône, provoquant la peur de tous les gens à l'intérieur.

-Bonjour Eros, notre arrivée ne vous dérange absolument pas j'espère. De tout façon vous n'avez pas le choix. Bien, voilà une semaine que nous travaillons à la recherche des ennemis de l'Empire et j'exige que vous réunissez l'ensemble des habitants du Royaume et de ceux qui sont de l'Air. J'ai la liste des tous et je saurais s'il en manque un.

Le Grand Inquisiteur lui jeta les noms de tous ceux de l'Air dans les bras.

-Vous avez une journée.

Eros fronça les sourcils en voyant qui se présentait devant lui. Il se leva de son trône l'air menaçant.

- Comment osez-vous revenir ici ! Vous avez été bannis de ce royaume par conséquent vous n'avez pas le droit de venir ici !

Le roi de l'Air lui aurait bien envoyé une tornade dans la figure à ce vieux sorcier de malheur. Il regrettait toujours de ne pas avoir écouté sa fille, Alia, lorsque celle-ci lui avait dit qu'il fallait se méfier de lui. Eros détestait cet homme il avait espéré que Darkhell le laisse moisir au fond de la cellule qui lui avait été attribué ou qu'il meure lors d'une bataille mais non, le traître été protégé par l'Empereur des ténèbres, lui qui ne semblait être qu'un pion.

- De plus, si l'Empereur souhaite que tous mes sujets soient réunis et qu'il en manque, je ne serais pas coupable s'ils sont introuvables.

Le Grand Inquisiteur lança une rafale de vent sur Eros qui fut repoussé dans son trône. Et lui envoya un livre sur ses genoux.

-Il serait temps d'écouter l'Empereur mon cher ami. J'ai été nommé Grand Inquisiteur de votre Royaume par sa majesté Imperiale et selon le texte de loi qui accompagne mon rôle, j'ai autant de pouvoir que vous sur n'importe qui dans ce Royaume y compris vous "votre majesté".
Laissez moi faire mon travail et faites ce que je vous ait ordonné.

Eros se releva et fit face à son ennemi, les sourcils froncés.

- Sachez qu'ici personne ne vous obéira. Je réunirais mon peuple, mais je p)eux vous assurez que c'est seulement sur l'ordre de l'Empereur et non sous le votre sale traître ! Sortez d'ici !

Le roi de l'Air appela des hommes et leur demanda de réunir le peuple du Bien.

- Vous allez vous amuser à compter tous mes sujets.

Puis Eros sortit de la salle du trône, agacé par ce fumier qui s'était présenté en tant qu'inquisiteur. Il partit et s'enferma dans ses quartiers et jeta un sort pour que nul ne puisse entrer le déranger.

- Quel temps sombre pour nous tous... Mes enfants... J'espère que tout va bien pour vous...

L'homme dont les années commençaient à peser sur ses épaules soupira tristement en regardant un portrait de sa famille.

Avant d'être éjecté comme une vulgaire serpillière, le grand inquisiteur avait narguer le souverain avec un large sourire :

-La loi est valable pour vous aussi "majesté"

Ainsi, la porte se ferma dans un grincement.
C'est alors qu'un messager arriva et informa Eros que sa femme l'attendait sur la terrasse.

Lorsque le messager, qui avait du insister pour que le roi retire le sortilège afin qu'il puisse entrer, délivra son message à Eros, celui-ci ouvrit de grands yeux.

- Comment ? Ma... Ma femme ? Ici ?

Il soupira, elle n'était pas là pour lui, non, la reine du Feu était certainement là pour lui faire la moral, ou lui dire qu'il avait intérêt à se tenir à carreau avec Valmer, parce que l'Empereur l'avait décidé. Lorsqu'il avait apprit l'histoire de la tentative de meurtre contre sa femme, le roi s'était inquiété, car malgré les apparence, il aimait encore Flaméria d'un tendre et profond amour. Eros se dirigea donc vers la terrasse et aperçut sa femme. Elle était toujours aussi belle et le coeur de l'homme fit un bond dans sa poitrine en la voyant. Lui qui semblait devenir vieux toute à l'heure sur son trône, le coeur emplis de tristesse, il paraissait désormais avoir retrouvé ses vingt ans, il rayonnait, un grand sourire sur le visage. Malgré l’appréhension de la cause de la visite de la jeune femme, le roi de l'Air ne put s'empêcher d'être légèrement tendre dans ses paroles.

- Flaméria, ma chère épouse, tu es toujours aussi ravissante. Et que me valent le plaisir et l'honneur de ton heureuse visite ?

Eros soupira. Il se rendait bien compte à quel point il était nul et à quel point Flaméria le haïssait. Il reprit son air triste.

- Je sais... Je ne suis pas venu... Je n'ai pas eu le courage de voir mon fils dans un état pathétique. Toi, tu es tout mon contraire, tu es forte et courageuse, tu es la meilleure des mères. Je me doutais que les rebelles libèreraient notre fils... Du moins... je l'espérais.

Les propos de la reine étaient blessants, surtout ceux concernant Darkhell. Il savait que l'Empereur était un père très attentionné avec ses enfants.

- Je sais que tu me hais Flaméria... Et je te comprends, je sais que tu t'en fiche mais moi je t'aime toujours... Quelle importance... Cette guerre a détruit notre famille et elle me détruira bientôt...

Eros s'approcha mais n'osa pas la toucher. Il la regarda trsitement.

- Tu dis que tu vas rejoindre tes deux enfants ? Je doute qu'ils sortent bientôt de là où ils sont. Tout ceux qui ne sont pas avec eux ignorent où ils se trouvent. Ah moins que vous ne vous donniez rendez-vous quelque part, mais je doute fort qu'ils viennent. De plus, toi qui prétend aimer ta famille, tu admire, non, tu aime presque si ce n'est que tu aime tout court, un homme qui a tué ta propre fille de sang froid. Je pense que je n'ai pas été un bon père, ça je le reconnais, mais tu n'as pas été un modèle non plus Flaméria ! Si tes enfants, comme ceux du Bien, ne reconnaissent pas Darkhell comme Empereur, c'est pour la bonne raison que la guerre n'est pas finit, Darkhell n'est pas Empereur, mais Dictateur. Tu crois que Roy croit que la guerre est finit ? Permet-moi moi de rire à cette naïveté. Le peuple du Bien a une grande adoration pour lui, il est le chef même des rebelles, j'en suis sûr !

Son visage avait changé, maintenant il était énervé et révolté. Celle qu'il aimait était si naïve ! Elle "tait complètement aveuglé par celui qu'elle considérait comme son maître et l'Empereur.

Les derniers mots de Flaméria laissèrent Eros dans une profonde surprise. Puis la tristesse de son incapacité le prit. Il se releva et s'approcha de la reine.

- Je t'en prie Flaméria ! Je te promet que je ferais des efforts avant ma mort... Bien que tu t'en fiche... Mais tu devrais être contente, je suis seul et presque mort, tu n'auras bientôt plus à te soucier de moi. Mais malgré ça, je t'aimerais toujours...

Le regard de l'homme était sombre, comme si la vie avait déjà quitté son corps.

- Cet homme a disparu avec l'amour que tu lui portais. Tu as toujours étais la source de mon courage et de ma fougue. Il suffisait que tu me souris pour que tout mes tracas disparaissent, un petit mot de ta part suffisait à me rendre fort et courageux. Maintenant, tu ne m'aime plus, tu me hais et au plus ta haine grandi, au plus je m'affaiblis...

Le roi soupira. Si seulement elle pouvait comprendre...

- Tu es vraiment quelqu'un de cruel, dénuée de sens moral quelques fois Flaméria. Je pensais que tu étais venue pour me faire la moral, et je ne me suis pas trompée. Les rares fois où je te vois, je n'ai droit qu'à ça, des reproches ! Alors si tu n'as que ça à me dire, ne reviens plus jamais me voir ! Je n'ai pas besoin de tes leçons de morales !

Eros en avait plus qu'assez. Lui qui se serait tué pour elle, il ne recevait que du mépris, alors,il préférait qu'elle disparaisse de sa vie. Ce serait beaucoup moins douloureux.