Fuite, une île inconnue (pv Edelwen)

Là où Edelwen, Munto et Fabulus apparurent, une pluie torrentielle s'abattait sur eux et le sol. Les trois rebelles s'abritèrent dans la petite cabane qui se trouvait là. Munto s'occupa de faire un feu et prêta généreusement sa cape à la princesse. La jeune fille le remercia et regarda le feu, perdu dans ses pensées.

- C'est étrange qu'il y ai une cabane ici, c'est impossible dans les Terres Désolées, cela veut dire que nous sommes soit sortie, soit à la frontière.

Fabuluse s'était muré dans le silence, c'était le seul adulte, du moins, c'était ce qu'Edelwen pensait car elle ignorait son âge. Le regard de la princesse qui s'était posé sur le guerrier, retourna sur le feu. Munto s'était assit près du Feu lui aussi.

- Est-ce que quelqu'un s'inquiète pour vous pendant que vous êtes ici Munto ?

Edelwen contempla le feu tristement.

- Oui... Peut-être mes parents... Peut-être que mon père s'inquiète pour moi... Mais tout ça c'est sa faute, il ne me laisse jamais sortir et il ne veut pas servir de noble cause, il ne veut pas aider le Bien, à vaincre le Mal, et maintenant, il a signé des accords avec Darkhell ! Il ne comprend rien...

Une larme roula sur la joue de la princesse. Cela faisait si longtemps qu'elle et son père ne s'entendait plus. Il se disputaient sans cesse dès que la discussion commençait à tourner autour du sujet de la guerre. Certes le pays prospérait et vivait tranquillement, mais attendant que faisaient les armées du royaume de la Foudre ? Elles aidaient au massacre de pauvres innocents. Si seulement le roi voyait mieux la vérité des choses, s'il écoutait sa fille au lieu de suivre ses convictions stupides...
Dehors, la pluie s'était arrêtée. Edelwen essuya rapidement la larme qui avait coulé le long de sa joue, puis elle se leva, déterminée.

- Nous devons partir, l'inquisition est à notre recherche et elle ne tardera pas à nous trouver, d'autant que nous ne sommes pas très loin de leur siège. De plus, nous avons besoin d'aide pour libérer le seigneur Grandil. Nous devons nous rendre au royaume de l'Air, c'est là qu'on prétend que les rebelles se cachent, et puis, c'est le meilleur endroit où il peuvent se réfugier.

Munto se leva et il disait :

- Vous avez raison, partons d'ici, Fabulus donne un message à Shana par télépathie s'il te plait, pour lui dire que tous va bien.

- Ok, Munto.

- Partons au royaume de l'Air.

C'est ainisi qu'ils sortaient de la cabane, le feu de la cheminée avait disparu grâce au pouvoir de Munto.

- Princesse attendez, je vais vérifier quelque chose dans la cabane.

Munto se retourna vers la cabane et entra puis vérifier si il y avait des traces. Oui, pour pas que les inquisiteurs remarque notre visite dans la cabane. Le grand guerrier fut de retour vers Edelwen.

- Comment on y va ? on a pas de chevaux.

-

Edelwen aperçut les Spiritus et se mit à trembler de peur. Rien ne lui faisait plus peur que ces horribles créatures. Elle fut rassurée qu'ils ne les ai pas aperçu mais lorsqu'elle vit dans quelle direction ils se dirigeaient, son sang se glaça.

- Oh non ! C'est la catastrophe...

Elle comprit que quelque chose s'était passé au royaume de l'Air et que les Spiritus allaient faire un massacre ! Elle se mit à courir entraînant Munto et Fabulus à sa suite.

- Il ne faut pas qu'ils arrivent là bas ! Il faut prévenir les rebelles ! Le peuple de l'Air court un immense danger !

Soudain, elle s'arrêta et prit sa boule de cristal puis l'image de son père apparue.

- Père ! C'est moi, Edelwen ! Tu dois faire quelque chose ! Je t'en prie ! Le peuple de l'Air court un grave danger ! j'ai vu des spiritus aller là bas ! Tu dois faire quelque chose ! Je t'en prie ! Si tu ne veux pas venir les défendre avec des armes, essais au moins de convaincre Darkhell de ne pas faire ça ! Je t'en prie père !

Edelwen soupira intérieurement, elle comprenait que ses parents devaient être rassurés et heureux de la revoir, mais il y avait urgence.

- Oui oui je vais bien ! Ne t'inquiète pas je suis avec deux guerriers qui sont là pour m'aider, je suis en sécurité mais je en rentre pas. Pas maintenant. Papa je t'en prie écoute moi ! Il y a des spiritus qui vont au royaume de l'Air et ils vont faire un massacre ! Je t'en prie, j'ai besoin que tu fasses quelque chose pour eux ! Ne serait-ce que parler à l'Empereur !

La jeune fille affichait un regard insistant. Est-ce que son père allait enfin comprendre la gravité de la situation ? Après un réflexion rapide elle demanda à son père :

- Papa, envois-moi un dragon aux frontière des Terres Désolées, c'est très urgent ! Et je te signale que ton Empereur adoré m'a fait enfermer dans une prison puante, sombre et humide ! Et l'Inquisition n'avait pas tellement envie de me renvoyer à la maison !

Edelwen fit la moue lorsque son père parla de la garde qui devait venir la chercher, elle qui voulait juste un dragon. Mais elle fut rassurée de savoir que son père allait quand même parler à l'Empereur. Elle l'aimait son père quand il prenait de bonnes décisions.

- Bon, il n'y a plus qu'à attendre la garde.

Soudain, un vent glacial se leva et Edelwen sentit son sang se glacer lorsqu'elle aperçu le spectre de la mort. Ils n'avaient aucune chance face à lui, il était imortel, et eux, impuissants face à lui.

Edelwen vit avec horreur les éclairs foncer vers Munto. Elle se précipita vers le jeune homme qui n'était pas loin et, à l'aide de son diadème, renvoya les éclairs au spectre. mais c'était inutile. Alors le jeune fille attrapa Munto par le bras et se mit à courir. c'était déjà plus utile que sa battre. Elle n'avait plus qu'à croiser les doigts pour qu'un miracle vienne les sauver...

Hj : Tu ne peux pas t'envoler puisque tu es prisonnier des serres su dragon.

Edelwen s'aperçut avec horreur du cavalier du dragon qui venait de les enlever. Elle parvint à saisir sa dague et la planta furtivement dans la patte du dragon qui ouvrit ses deux serre, poussant un cri de douleur. Les deux adolescents se mirent à tomber dans une chute vertigineuse lorsque Munto sortit ses ailes de phénix et attrapa la princesse de la Foudre par la taille et vola de toutes ses forces. La jeune fille leva la tête vers lui.

- C'est génial ! Comment tu fais ça ?

Alors que les deux adolescents tombaient à une allure vertigineuse vers le sol, une lumière venue de nulle part déchira le ciel et alors qu'ils allaient s'écraser sur le sol, une force inconnue les stoppa à quelques centimètres du sol. Dans la lumière aveuglante qui avait déchiré le sol, une silhouette se forma, petit à petit, Munto et Edelwen purent apercevoir que c'était une jeune fille ailée portant une grande épée. celle-ci volait vers les deux spectre et d'un rayon de lumière fit peur à l'un des dragons qui fit tomber son cavalier. Le jeune fille se posa sur le sol, à moins de deux mètres des deux spectres. C'était Alia, l'Elu du Bien, elle avait réussit à retrouver les deux jeunes adolescents. Elle fixait les spectres, droite et déterminée.

- Repartez, créatures des ténèbres, vous n'avez aucune chance contre moi ! Si vous osez avancer d'un pas je vous renverrais auprès de votre maître d'un seul mouvement de main !

Hj : j'adore ta phrase "Les spectres réunis venaient de se réunir" xD

Le jeune fille vit les deux adolescents disparaître. Elle fronça les sourcils et serra les dents, ça n'allait pas se passer comme ça. Puis l'un des spectres parla et alors un sourire s'afficha sur le visage de l'Elu, elle se mit à rire légèrement.

- Peur ? Moi ? Avoir peur face à vous, c=cela me serait arrivé étant enfant, mais maintenant j'ai bien grandit. J'ai affronté la Mort et le Mal eux-mêmes, alors non, je n'ai pas peur. Vous voulez me tuer ? Cela risque d'être difficile, spectres, seule la main de votre maître, ou le temps, pourra ôter une nouvelle fois la vie de mon corps.

Une forte lumière s'abattit sur la jeune fille, elle s'éleva un instant, son armure légère quelques instants plus tôt devint plus résistante. Cette lumière la fit se sentir plus forte et elle se posa sur le sol, souriante et prête et capable de détruire les sept spectres. La jeune fille ignorait quel danger menaçaient la princesse de la Foudre et son ami, maintenant, elle comprenait en quoi les deux adolescents avaient été en réel danger.

Les ténèbres n'étaient vraiment pas du goût d'Alia. C'est moche, sombre et froid, ne serait-ce qu'à regarder. Ça n'avait aucune grâce, aucune élégance, un combat contre les ombres était un véritable chaos. Lorsque celles-ci frappèrent de leurs armes l'Elu du Bien, celle-ci envoya une puissante lumière qui dispersa les armes d'ombres meurtrières. La jeune fille n'avait pas peur des changements étranges de son ombre, car elle n'était que la face visible de l'infime partie sombre qui régnait en elle. La torna ne l'effrayait pas non plus, les serviteurs des ténèbres aimaient les grandes mises en scènes. La jeune fille inspira profondément, leva sa lame et une lumière transperça le ciel sombre et plongea sur la lame de l'épée, lorsque la jeune fille déplaça son arme, parée à attaquer, celle-ci brillait de mille éclats. Elle mit sa lame à plat devant elle et dans un élan tourna avec force, projetant un puissant cercle de lumière autour d'elle.