La plainte

Le carrosse arriva dans la cours carré du palais. Il s'immobilisa devant les marches et un laquais vint leur ouvrir la porte. Delmar sorti le premier, suivit de Séléna. Les nobles de la cours s'arrêtèrent en les voyant et l'on entendais déjà des ragots à leur sujet. Le général n'y prêta pas attention et par son éducation courtoise, se porta en chevalier servant de la comtesse vampire. A l'intérieur, à peine qu'ils eurent franchit la porte on les annonça. Un majordome vint à leur rencontre et leur demanda humblement la raison de leur venue.

-Nous voulons déposer une plainte à l'Inquisition.

L'homme s'inclina aux propos du général de l'Empereur et leur pria de les suivre. Ils traversèrent les différentes ailes du château jusqu'à arriver dans celle dédiée à l'Inquisition. Sans surprise, on les mena au bureau du Grand Inquisiteur, un certain Hadès Demetos, ministre et conseiller de Darkhell lorsqu'il était roi de l'Univers. Il se leva et vint accueillir le couple entrant :

-Séléna, Delmar, quel honneur ! Entrez donc !

Après leur avoir proposé un verre et une chaise, il leur demanda la raison de leur visite.

Séléna s'installait confortablement sur un des fauteuils proposer. Avec un sourire la vampire répondait :

- Eh bien, je porte plein contre la Reine des fées du pays de l'air, Yuna.

Elle regardait ensuite la réaction du grand inquisiteur et ainsi celui de Delmar. Elle buvait un verre vin qui était très bon et donnait une bonne odeur. La pièce était calme très calme, c'était reposant, mais on était venus pas pour faire la glandouille mais pour une chose très sérieuse.

Le Grand Inquisiteur, qui portait des bésicles du les prendre et les poser, en raison de sa surprise. Il cligna plusieurs fois des yeux avant de demander :

-Vous savez, porter ce genre d'accusation à une personne aussi haut placée peut-être très grave. Alors j'ose espérer que vous savez ce que vous faites et que vous avez des faits voire des preuves à apporter.

-Des preuves, je ne sais pas mais des faits, nous en avons.

-Je vous crois messire Delmar, je sais bien que vous n'êtes pas du genre à prendre des décisions à la légère alors que l'on nous demande de pacifier les camps. Vous savez, je ne veux prendre aucun risque. Etes-vous donc sur déposer plainte ?

Demetos était certes un Darkhellion et un homme des Ténèbres, mais il refusait de faire quelque chose qui pourrait remettre en cause ce que son maître était en train de construire, autrement dit la paix. C'était un homme de raison, qui refusait les décisions attiges et qui espéraient que la plainte ne soit pas déposée.

Séléna était silencieuse auprès des deux hommes qui discutaient et lorsque le regarde du grand inquisiteur se tournait vers en lui parlant, elle se préparait à prendre la parole pour être aussi claire qu'elle pouvait.

- Eh bien oui, grand inquisiteur. Je me plains car il y a quelques années, j'étais dans une guerre des sangs pures au royaume de l'air. La reine des fée, Yuna, a tué mon frère Kaname et son épouse Rosélia du nom Akuma. Si vous voulez vérifier sur leur tombe, allez-y.

Lorsqu'elle avait finit son histoire, Séléna regardait attentivement le grand inquisiteur sa réaction.

Le Grand Inquisiteur ne notait rien, il se contentait d'écouter pendant que Delmar restait silencieux, en retrait. Alors il se recula dans son siège, retira ses bésicles et se racla la gorge.

- Mademoiselle, avec tout le respect que je vous dois, cette affaire a depuis longtemps été traitée. Nous savons que sa majesté Yuna a fait assassiné votre frère et son épouse, mais vous avez auparavant tué son père et sa mère. Il s'agit d'un crime de Lèse-majesté. Son Excellence, l'Empereur Magister a tout fait pour étouffer cette affaire et vous empêcher d'être arrêtée, jugée et condamnée et faisant passer le neutre que vous avez commis comme l'oeuvre d'un fanatique acharné. La justice ne vous a donc jamais incitez mais Yuna, certaine de votre implication s'est vengée sur votre frère. Ainsi, en portant plainte contre elle pour ce vieux crime peut faire ressortir le régicide dont vous êtes responsable et vous risquez ainsi d'être toutes deux condamnées.

Delmar fronça les sourcils, frustrés de la tournure que prenaient les événements et intervint :

- Cependant, il peut-être bon d'essayer. Personne n'a eu ouïe du meurtre de Kaname et Rosélia. Yuna n'a donc jamais été inquiétée par la justice. Il serait temps qu'elle réponde de ses actes. Son Excellence a si bien masqué les preuves pour faire innocenter Sélena, que personne ne pourra l'accuser de son crime passé, même si nos ennemis essaie de l'accuser. Et puis, l'Inquisition est avec nous, pour les Ténèbres, donc elle nous aidera à condamner

- L'Inquisition n'appartient à personne, son rôle n'est que de faire la justice.

Fit le Grand Inquisiteur d'une voix sèche.

- Que faites-vous donc mademoiselle Séléna ?

- Vous avez raison !

Séléna se levait brusquement en mettant ses deux mains sur le bureau du grand inquisiteur.

- Eh bien faites ce que vous voulez !

La vampire s'inclinait par politesse et marchait à une allure dépressif vers la sortie. Sa robe noire traînait toujours à terre, elle la soulevait pour redescendre les escaliers de l'entrée du Palais. Énerver, Séléna avait ses ongles qui devenait tranchant, elle griffait le mur qui était à côté d'elle. Delmar était toujours dans la pièce du grand inquisiteur, surpris de voir le regard Séléna en colère, folle de rage qui se voyait dans ses yeux. Mais cela n'allait plus durer.

En voyant ce que venait de faire Séléna, Delmar se mordit les lèvres, regrettant de l'avoir amenée ici. Il se leva donc, salua l'Inquisiteur et quitta la salle rapidement pour la retrouver. Dans les couloirs, il l'aperçue griffer l'une des tapisserie. Le général lui attrapa le bras et l'implora de se calmer :

- Cessez donc cet excès de rage mademoiselle !

Il l'accompagna vers la sortie, l'aida à monter dans le carrosse tout en s'expliquant :

- Oublions cela, croyez moi, Yuna ne vaut pas la peine de tout cela ; elle a eu ce qu'elle méritait en étant enfermée dans les prisons de l'Inquisition. Croyez moi, on l'oubliera et elle continuera de s'occuper de son petit peuple miniature.

Assise, ses yeux fixaient le sol du carrosse pendant que le général Delmar expliquait la situation. Elle était plongée dans un rage, la plus profonde. Quelques minutes plus tard, Séléna se calmait mais ses mains reste toujours aussi crisper à sa robe de velours noire.

- Je veux que cette petit garce disparaisse de ma vie...

Elle regardait par la fenêtre du carrosse en regardant le paysage.

Le général posa sa main sur l'épaule de la comtesse pour l'apaiser et la rassurer.

- N'y pensez plus Séléna, si vous voulez, vous pourriez lui rendre une visite courtoise pour la narguer et peut-être se comportera-t-elle mal, de sorte que vous puissiez ensuite la punir de son comportement.

Le carrosse s'arrêta devant la résidence de la comtesse, on ouvrit la porte, Delmar sorti et tendit sa main à la jeune femme pour l'aider à descendre, tel un gentleman. On entra dans le manoir mais le général resta dans le hall

-Peut-être désirez-vous que je vous laisse madame ?

Séléna avait reprit ses esprits, elle s'était calmée par sa rage. Le chemin duré une demi-heure, la vampire regardait le paysage. Une fois arriver au manoir de Séléna Kuran, le général Delmar servait comme un gentleman à la vampire à descendre du carrosse. Elle marchait et apercevait de Delmar s'arrêtait de la suivre.

- Vous me dérangez pas, général Delmar. Mais si vous voulez partir, ce n'est pas interdit.

Séléna souriait et lançait un petit rire d'amusement.

Le général sourit et s'inclina une nouvelle fois en souriant

- Je ne voudrais pas abuser de votre sympathie

Et il se redressa en même temps en riant de bon coeur. Il n'avait rien à faire donc rester un peu ne lui ferait aucun mal, bien au contraire.

- Que me proposez-vous ?

- Oh, mais non au contraire ! je vous apprécie toute de même.

Séléna lança un sourire le plus sublime.

- Je vous propose de rester et de m'aidez à maudire cette fée de malheur.

La vampire attendait sa réaction lorsqu'elle parlait de la reine des fée du royaume de l'air.

Delmar haussa des sourcils, surpris de cette proposition. Il n'était pas très doué en magie noire et en malédiction. Mais après tout, pourquoi pas. Il sourit donc et répondit :

- Voilà une proposition bien surprenante mais il va falloir m'expliquer.

Le général se permit d'aller dans le salon, en s'assurant que son hôte restait à côté d'elle pour ne pas trop paraître impoli, pour ensuite s'asseoir dans un des confortables canapés.

Séléna venait en direction de son salon avec le général Delmar et chacun d'eux s'asseyaient. Un majordome arrivait avec un chariot remplis de deux tasses de thé et des petits gâteaux secs. La vampire était installée sur son fauteuil favoris et bien confortable. Elle prenait sa tasse e thé et commença :

- J'ai un plan. Mais j'aimerais avoir de ton aide.

Elle but une gorgée de thé et elle reprit

- Vous savez séduire les femmes, enfin les faire charmer vous voyez ce que je veux dire ?

Elle posait sa tasse de thé sur la petite table de salon.

- Je vais invitée cette chère petite Yuna chez moi en tant que paix. Une fois je la ferais visité la salle de bal, vous venez la faire danser et la charmer. Et ensuite je viendrais par derrière et mon coup de mon cristal tranchant. ça vous convient ?

Des petits gâteaux secs comme Delmar les aimait. Il en prie un sans se faire prier et le mangea en quelques bouchers. Décidément c'était une spécialité culinaire ici. Comment la maîtresse des lieux faisait-elle pour garde sa ligne ? Il sourit intérieurement et écouta attentivement la proposition de son hôte. C'est vrai qu'il était un irrésistible charmeur. Mais est-ce qu'une ancienne ennemie se laisserait approcher aussi facilement.

- Je suis prêt à vous aider mais comment être certain que Yuna voudra venir ? Pourquoi ne pas attendre le bal que va organiser l'Empereur pour célébrer la paix au Palais de Cristal ? Vous serez invitée et Yuna aussi. Elle ne pourra pas refuser étant donné que ce sera un bal politique, diplomatique et international.

Quant à la suite du plan de Séléna, quelque chose le dérangeait. Elle ne pouvait pas se permettre de tuer d'elle même la reine des fées et surtout, chez elle. De cette façon, elle serait l'unique suspecte et surtout, une coupable très facile à démasquer.

- Non ma très chère demoiselle, ce n'est pas à vous de la tuer mais quelqu'un d'autres. Il ne faut pas qu'on puisse vous accuser. Je pense que je peux vous trouver un assassin efficace. Il tuera Yuna devant vous et sous les yeux de tous.

- Le bal ? voyons voir...

Pendant que le général Delmar parlait du bal organiser par l'empereur des ténèbres, Séléna se rapprochait de cette idée bien trouver. Mais lorsqu'elle entendit que c'était pas à elle de tuer la reine des fées, elle se décomposa sans le montrer. Mais en réfléchissant, il avait raison, il fallait pas que la vampire puisse être accuser.

- Vous avez raison, mais avec mon cristal.

Ce cristal que Séléna avait toujours depuis son enfance à aujourd'hui, était destiné à être planter dans le cœur de cette jeune fée.

Le général comprenait le désir de la Duchesse. il était compréhensible qu'elle désire tuer elle-même sa pire ennemie, mais il fallait lui faire comprendre que c'était bien trop dangereux. C'est pourquoi elle voulait utiliser son arme, c'est-à-dire une dague en cristal qui intriguait Delmar.

- Si vous y tenez tant, confiez moi votre dague je la donnerai à l'assassin et je ferais en sorte de vous la rendre après l'acte commis.

Ainsi, comme il savait que Séléna accepterait, Delmar pourra enfin contempler cette arme qui doit être sublime et merveilleusement belle.

Séléna se leva et marchait vers Delmar qui était assis sur un fauteuil, elle sortait sa dague comme par magie et la donna au général. Ensuite elle tourna ses talons pour s'asseoir à nouveau sur son fauteuil favoris.

- Je vous fait confiance. Quand aura lieu ce bal en l'honneur du discours de la paix à Télania ?

Quand on disait "le bal" Séléna pensait à cette action et ce qu'elle allait mettre. Il fallait que ça soit parfait, belle, une merveilleuse vampire de la famille Kuran, et une bonne combattante. Cela faisait un moment que la vampire n'avait pas vu l'empereur.

Le général prit la dague entre ses mains et l'admire ; elle était si belle, si brillante, et si douce. Comment une arme qui semblait aussi fragile pouvait-elle causer la mort d'une personne ? D'autant plus que cette personne n'était autre qu'une des créatures les plus pures du monde puisqu'il s'agissait de la Reine des Fées : Yuna. Delmar après avoir analysé et inspecté la dague qu'il n'aurait jamais utilisé pour se battre, la remangea dans son veston avec précaution.
Puis, il redressa la tête vers son hôte qui lui demandait la date du bal. Le pauvre homme n'en avait aucune idée. Il hocha simplement des épaules en souriant :

- Vous savez ma très chère comtesse, ce n'est pas moi qui m'occupe de ça. Je n'en ai pas la moindre idée. Et puis en ces temps de crises, le peuple prendrait très mal que les nobles se permettent de faire la fête et d'étaler leurs richesses.

Il se mit à rire en s'imaginant la révolte et les répercussions que cela aurait si jamais le bal avait lieu trop tôt. Une fois son sérieux retrouvé, Delmar se racla la gorge et proposa :

- A mon avis, l'Empereur le fera à la veille des élections, histoire de détendre l'ambiance.

- Très bien. Alors j'entendrais ce moment intense. Choisissez un bon soldat pour faire cette action, j'y tien à cœur.

Séléna regardait son balcon en fixant le ciel gris, qu'on pouvait voir au loin des dragons des forces de l'empereur. La vampire se retournait enfin vers Delmar en se levant de son fauteuil et partit en direction de son tirroir en sortant une bourse.

- Tenez, c'est un remerciement de pouvoir m'aider à cette quête.

Par la fenêtre, Delmar regardait lui aussi les cavaliers dragons qui volait au dessus de la capitale, assurant l'ordre et la sécurité. A cette heure, il devait y avoir foule dans les rues, les gens se déplaçant pour rentrer chez eux après une longue journée de travail. Ici tout le monde aimait son Excellence Magister. Il avait été bon pour le Royaume de l'Univers en relançant la machine économique grâce à la guerre. De plus, le Royaume ne fut jamais affecté par les batailles et n'eut aucune perte civile et matériel à déplorer.
C'est à ce moment là que la comtesse revint de derrière lui avec à la main un bourse contenant sans aucune hésitation, des pièces d'or. Delmar secoua aimablement la tête afin de refuser le présent tout en s'expliquant :

- Madame, sans vouloir heurter votre amabilité, je ne peux accepter un tel présent. Cet or n'est pas pour moi en sachant que je ne suis pas l'exécuteur du méfait. Quant à l'assassin que j'engagerai, sachez qu'il n'aura pas besoin d'être payé.

Et comme pour mettre des geste sur ses mots, il prit la main de Sélena qui contenait la bourse et lui fit se refermer ses doigts.

- Vous êtes si aimable que je ne peux que refuser cet or. J'ai suffisamment abusé de votre hospitalité pour qu'en plus vous me payez.

Il y avait dans la voix de Delmar, énormément de franchise et de courtoisie, de manière à être bien vue par cette femme aussi influente et puissante.

- Je vois, mais je vous remercie quand même général Delmar.

DIsait-elle avec un sourire. Séléna se retourna vers sa commode de chambre et ouvrant le tiroir elle déposa la bourse. La vampire s'installait sur son fauteuil en regardant le paysage ainsi que le ciel. Il était recouvert de nuages blanc gris et le ciel était bleu qui venait vers un violet de la lavande. Des créatures de notre royaume volaient de leur propre liberté. Séléna avait une passion en regardant la fenêtre, puis elle se retourna vers Delmar en le fixant de ses yeux.

- Vous voulez rester ?

Il était un peu tard, lorsqu'un majordome venait tapait à la porte, la vampire aux long cheveux violet déplaçait son regard vers la porte.

- Oui ?

- Madame Kuran, votre colis est arrivé.

- Très bien, j'arrive, fermer la porte.

En se retournant, Séléna fixa les yeux les yeux du beau général qui se laissa regarder de la sorte, sans se détacher du regard de la belle Vampire. Sa proposition était fort intéressante et agréable. Dormir en présence d'une des personnalité des plus influentes du Royaume ne pouvait que le gratifier.

- Aussi longtemps que vous le désirerez ma très chère dame. D'autant plus que la nuit a déjà bien commencé. Permettez-vous que mes chevaux et mes trois soldats puissent eux aussi profiter de votre gîte ?

Et ces mots se terminèrent par une petite révérence courtoise, néanmoins dérangé par la venue d'un nouveau majordome. Pour Delmar, il était intolérable que ce genre de personne se présente à cette heure sans que ce ne soit vraiment important. Malheureusement, il ne s'agissait que d'une simple livraison.

- J'ose espérer que ce soit quelque chose de très important pour qu'une personne de cette basse fonction ne vienne vous déranger alors que vous êtes en présence d'invités.

Le majordome était évidemment parti à ce moment là mais, il était certain que la curiosité de Delmar demandait à être assouvie en ayant connaissance du contenu de cette livraison.

- J'en suis désolée général, toutes mes excuses.

Elle faisait la révérence de politesse.Elle pris le colis du majordome et elle murmurait :

- Préviens tes collègues, Je me dérangée pas quand que je suis avec le général. C'est compris ! il est tard et j'aimerais un peu de tranquillité avec mes invités !

Le majordome avait compris le message, traumatiser par son regarde de tueuse. Il fut partis très rapidement en refermant la porte. Le colis dans ses mains, il était grand rectangulaire. Elle soupira et le posait sur une chaise de luxe en velours. Puis Séléna regardait le général qui était à 5 mètre d'elle. Ses cheveux avait un dégradé de couleur : du noir au pointes et qui venait vers le violet aux racines. Ça c'est de la nervosité en elle.

- Je veux bien, que vous restiez ça serait avec plaisir. Pour vos chevaux et vos soldats, il n'y a pas de soucis, c'est à volontiers.

- Voyons gente dame, ce n'est pas à vous de vous excuser pour la désagréable venue d'un servile serviteur ! Je pense qu'au contraire, vous n'y êtes pour rien, mais votre petit majordome mérite d'être puni pour ce manque de respect. Qu'en pensez-vous ?

Le général lâcha un petit sourire malsain, comme s'il avait envie de s'amuser avec la vie de ce pauvre petit personnage. Décidément, quel homme sanguinaire il était ! Ensuite, il remercia son hôte d'accepter d'héberger pour cette nuit ses chevaux et soldats qui l'accompagnaient à chacune de ses sorties. Après quoi, son attention se porta à nouveau sur ce colis. Il le regarda, mais n'osa demander ce qu'il contenait. Pourtant sa curiosité le poussa à franchir cette décence :

- Puis-je savoir ce que contient ce paquet ?