L'Inquisition (pv : tous ceux de la Terre)

Stalven marchait en compagnie d'une femme. De longs cheveux verts encadraient son visage fin et ses formes voluptueuses étaient mises en valeur dans une armure très féminine. Très belle, cette femme était très connue au Royaume de la Terre car c'était une très grande femme d'affaire aussi riche qu'influente dans le secteur industrielle et la création d'armes dans le Royaume mais aussi à l'échelle mondiale. Cette femme : Mahëva Lithium, venait d'être nommée Grande Inquisitrice du Royaume et avait pris sa nouvelle mission très à coeur. ses subordonnés : des inquisiteurs avaient menés l'enquête dès le premier jour. Mahëva avait ensuite réunis tous les noms suspects pour ouvrir une seconde enquête sur ses personnes. L'un deux étaient un certains mercenaire : Beloïar.

-Et bien votre altesse, je vais commencer l'interrogatoire de ces personnes et je suis sûr que des têtes vont tomber. Votre frère fait parti de la liste mais il est introuvable ; nous sommes en ce moment même en liaison avec tous les Royaumes mais la dernière fois qu'il a été vu c'était il y a un mois au Royaume de l'Air.

-Il viendra à moi de toute façon. Lorsqu'il sera là, laissez le moi !

-Allons, l'Inquisitrice c'est moi.

Ils rirent ensemble puis Mahëva entra, un dossier à la main. Le mercenaire attendait là, encadré par plusieurs Inquisiteur dans leur costume noir, le bandeau rouge au bras. La jeune femme claqua le dossier sur la table où elle s'assit en face. La salle contenanit plusieurs engins de torture qui ne semblait pas être là pour décorer.

-Bien, Beloïar, mercenaire, j'en conclu que vous êtes plutôt neutre. N'est ce pas ?

Spoiler:

Invité

Beloïar était partit depuis peu de temps du palais de l'Empereur Darkhell. Il avait apprit que des inquisiteurs du royaume de la Terre réunissait tous les habitants de ce royaume. Les Mercenaires de l'Est étaient des nomades, mais ils étaient tous de la Terre, aussi avaient-ils répondu à la convocation. Pas de chance pour Beloïar, il était suspecté, il ne savait pas de quoi, mais lui qui avait retrouvé la liberté depuis peu de temps, il avait l'impression de l'avoir reperdu en un temps record. Il regarda la femme en face de lui.

- Oui, en effet, je suis un mercenaire neutre.

Il avait décidé de ne répondre qu'aux questions posées et de ne pas dire autre chose. D'autant plus que l'Inquisitrice était le genre de femmes qui faisaient attention, au moindre petit doigt bougé, au moindre clignement des yeux, le genre de femmes auxquelles rien n'échappait. Mais l'homme s'en fichait, il n'avait rien à cacher.

La Grande Inquisitrice garda son regard braqué sur le mercenaire puis s'avança dans son siège pour s'approcher de ce dernier :

-Connaissez-vous Grandil ? un Druide du Cercle des Dolmens ?

Elle ne posait que des questions précises pour éviter de perdre son temps car elle savait qu'un mercenaire ne pouvait pas être un réel Rebelle.

Invité

Beloïar leva ses yeux sur elle, il n'avait aucune expression sur le visage, il avait juste hâte que cela se termine.

- Oui, en effet je le connais.

De toute façon, même si Grandil aidait ou avait aidé les rebelles, ça ne changeait rien, connaître quelqu'un ne voulait pas forcément dire qu'on soutenait ce qu'il faisait et qu'on l'aidait.

La jeune femme nota quelques mots sur un papiers puis sourit à Beloïar :

-Merci, et je suppose que si je vous dit que vous le connaissez et que c'est plutôt étrange puisqu'il fait parti des Rebelles, vous allez me dire que connaître quelqu'un ne veut pas dire l'aider. Je me trompe ?
Mais si je vous dit que sa vie va se terminer dans quelques jours ?

Invité

- En effet, je ne partage pas son avis de rejoindre un camp. Je le connaît depuis avant, du temps ou il était neutre, la dernière fois que je l'ai vue c'était il y a longtemps. Vous dites qu'il mourra dans quelques jours ? C'est fort dommage, c'était le meilleur druide que je connaisse mais, tant pis, Télania devra s'en passer.

Beloïar n'avait toujours pas changé d'expression. M^me l'annonce de la mort proche

-Un Rebelle, même roi ne mérite pas de vivre. Tant pis, nous nous passerons d'un Druide il faut bien en changer.

La Grande Inquisitrice se leva en laissant les dossiers sur la table et marcha derrière le mercenaire.

-Je sais que vous ne direz rien puisque pour vous vous êtes innocent. Seulement, connaître un voire même plusieurs Rebelle ne vous innocente pas pour autant. Nous vous avons gardé non pas parce que vous étiez suspecté de collaboration avec l'ennemi mais parce que nous voulions savoir si voir votre ami une dernière fois et lui parler pour qu'il soit libéré ne vous intéressez pas.

Invité

- Je comprend. Mais si je faisais ça, je choisirais un côté et ce serait contre la loi des mercenaires qui est de rester neutre. De plus, en tant que chef, je me dois de rester neutre.

Aucun changement du côté de l'expression du visage. L'homme se contentait de marcher près de la jeune femme.

-Vous êtes quelqu'un très préoccupé par son devoir, dommage que vous n'ayez pas été un ami, je penses que nous aurions put très bien coopérer. Mais après tout chacun sa voie. Vous avez ce côté mystérieux. Je suis heureuse pour vous que Son altesse Sérénissime Ténebris vous a libéré de ce maudit enchantement.

La Grande Inquisitrice ouvrit la porte et accompagna le mercenaire à une porte qui s'ouvrit donnant lieu à un ascenseur

-Avant que vous ne partiez, si jamais l'Empire est en défaillance viendrez-vous le soutenir ?

Invité

- Je ne crois pas. J'évite de me mêler aux affaires de la guerre. En tout cas, je n'ai jamais vu une inquisitrice aussi efficace. Je pense, bien que je ne sois pas vraiment la personne qui puisse dire ça, que l'Empereur n'a pas d'inquiétude à se faire avec vous. En vérité, il se pourrais que je me batte à vos côté si son altesse la princesse Ténebris me le demande, car j'ai une dette envers elle de m'avoir libéré de ce sort horrible.

La jeune femme éclata de rire, elle pouvait être une Grande Inquisitrice, mais restait une femme très agréable.

-Je comprends votre désarroi ; un mercenaire qui a une dette ne l'accepte pas toujours.

Pour une première fois dans sa carrière, elle accompagna l'interrogé jusqu'au bout et entra ainsi dans l'ascenseur qui se mit à monter.

-Je pourrais vous faire enfermer puisque vous venez juste de m'en donner l'occasion mais vous sachant honnête homme je ne le ferai pas.

Un petit sourire malicieux décora son visage puis l'ascenseur ouvrit ses portes dans un grand hall : le Palais de la Terre, où grouillait, telle une fourmilière plusieurs centaines de personnes, tous biens vêtus, tous travaillant dans l'administration, on y voyait par-ci par-là des Inquisiteurs dans leur habits de cuir noir.

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