De retour du conseil (pv :Flameria)

Amon rentra dans le palais, l'esprit encore rempli des nombreuses choses qui s'étaient dites au conseil, et de tous ces Inquisiteurs qui étaient tous assez spécial. Il fut reçu par l'un des valets de la reine et demanda une audience privée. Il attendit, assit dans un salon où étaient disposés des sofa de velours bordeaux et brodés d'or. Le jeune homme réfléchissait encore à tout ce qu'il s'était passé. Il espérait que sa décision de mettre à disposition d'autres royaume un tiers des effectifs du royaume du Feu n'agace pas Flameria. La porte du salon était ouverte et il vit passer de nombreuses personnes. Il lui semblait que le palais était plus agité que d'habitude ce jour là.

Bien que le palais semblait affreusement agité et parcouru de fond en comble par des valets, des hommes d'affaires et des politiciens, l'atmosphère n'en restait pas moins apaisante. Pourtant la Reine ne semblait nul part. La salle du trône était déserte, le bureau de la souveraine était vide, hormis un vieil homme qui y travaillait : son plus proche conseiller, qui avait été le conseiller de l'ancien roi du Feu : Flamer. Ce dernier ne parut pas surpris de l'arrivée du jeune Inquisiteur.

-Oh, bonsoir Amon, vous devez cherchez sa Majesté. Elle est dans la bibliothèque du Royaume. Une personne voulait la voir.

Cette bibliothèque était réputé pour son histoire. Fondée au début de l'Age I par la Dragonne Ambregoth, elle abrite les plus grands ouvrages de Télania et est source de beaucoup de réponse à tous les secrets.

Amon écouta le vieux conseiller et lui sourit.

- Merci Flamer.

Il se dirigea vers la bibliothèque et y pénétra. D'immenses étagères peuplaient cette grande salle. De nombreux libres s'imposaient face au jeune homme qui semblait petit face à tant de connaissance écrite. La reine était seule, la personne qui voulait la voir devait sûrement être partie. Amon s'approcha et s'inclina.

- Mes hommages votre majesté.

HJ : Excuse moi mais Flamer est le nom de l'ancien roi du Feu en fait

La Reine du Royaume du Feu se retourna vers son fils et lui sourit. Comme toujours, elle était coiffé avec grâce, Toute sa longue chevelure tressée autour de son crâne pour faire comme si elle portait une crinière de Lion, en hommage à Effreet, leur Esprit. Sa robe était au diapason de sa coiffure ; longue avec une traîne en forme de flamme, recouverte d'une dentelle noire.
Elle était en train de donner des livres à des vieux mages de la bibliothèques qui les rangeait.

-Bonsoir Amon, comment s'est passé ta réunion ?

Hj : C'est bien ce que je pensais mais j'étais pas sûr... ^^"

Amon sourit à la reine, elle était magnifique comme toujours. Sa tête était encore pleine de toutes les discussions du conseil. Quels gens étranges que les Inquisiteurs, seul Ténebris semblait "normale". Mais qu'importe, il n'était pas allé là bas pour les juger. Il voulait parler à la reine, et surtout lui annoncer l'heureuse nouvelle du retour de sa fille aînée.

- Excellente votre majesté. Je dois d'ailleurs m'entretenir avec vous, j'ai même une nouvelle qui vous fera, je l'espère, très plaisir.

Au fond de lui, le jeune homme ressentait de la joie, il se disait que l'annonce du retour d'Alia toucherait sûrement Flaméria. Elle n'aurait plus à porter le deuil de son enfant.

Une bonne nouvelle ? Après cette entrevue, juste avant qu'Amon n'arrive, avec son ministre des finances, Flameria avait bien envie d'une bonne nouvelle. En effet, son ministre lui avait annoncé de bien tristes nouvelles ; le Royaume était en faillite à cause des dépenses militaires. La Reine tout en continuant de faire ranger les livres, surit difficilement à son fils et l'écouta :

-Je suis tout ouïe ? Quelle est donc cette nouvelle qui devrait m'être joyeuse ?

Amon s'approcha, il vit que la reine n'était pas au meilleur de sa forme. Il s'approcha très près d'elle pour qu'elle soit la seule à l'entendre.

- Votre fille, majesté, la princesse Alia est de retour.

Puis il s'éloigna, espérant que cette nouvelle face plaisir à la reine. Après il devrait lui parler des effectifs de l'armée qu'il devrait mettre à contribution.

La Reine resta muette à l'annonce d'Amon. Elle commença à modre ses lèvres, ses yeux se remplirent de larmes à petits flots. Alors, s'écroulant dans les bras d'Amon, Flameria se mit à pleurer des larmes de bonheur mais aussi de tristesse.
On lui avait annoncé la mort de sa fille et cette nouvelle ne lui avait fait ressentir aucun sentiment car en cette époque, son esprit était encore possédé.
Mais aujourd'hui, le retour de sa fille fut pour elle un extrême soulagement. Tout se bouscula dans son esprit. Elle avait retrouvé sa fille mais elle devait la pourchasser puisqu'elle était une Rebelle.
De sa bouche, entre deux sanglot, elle murmura :

-Maudite guerre !

En même temps, ces doigts se refermèrent sur les bras ballant du Grand Inquisiteur qu'elle serrait de toute ses forces tellement son émotion était forte.

Amon rougit à la réaction de la reine, puis il la prit dans ses bras. Il comprit sa réaction et ne sut que lui dire. Il se contenta de la laisser pleure, murmurant seulement quelques mots de réconforts.

- Allons votre majesté... Ne vous inquiétez pas, tout ira bien.

Le jeune homme ne connaissait pas personnellement l'Elu du Bien, mais il avait compris qui elle était, une fille téméraire, une battante. Et si elle était de retour, c'est qu'elle avait traversé des épreuves bien difficiles, car on ne revenait de chez les morts aussi facilement. Ces épreuves, quelles qu'elles soient, l'avait certainement rendu plus forte et plus mûre, et maintenant, il serait sûrement très difficile de la trouver, de l'emprisonner ou même de la tuer.

La Reine, se releva, essuya quelque larmes qui finissait leur course sur ses joues. Elle détacha alors sa pince de ses cheveux, libérant une crinière brune et brillante. La chevelure de la femme retomba jusqu'au bas de son bassin dans un souple mouvement élégant.

-J'avais juré qu'à la mort de chacun de mes enfants, je sacrifias un de mes traits de beauté. J'avais donc décider, pour porter mon deuil de ne plus jamais libérer mes cheveux à la mort d'Alia. Maintenant qu'elle est de retour, mes cheveux peuvent retrouver leur liberté.

Flameria gonfla sa poitrine et respira le bien être. Elle regarda Amon en lui souriant puis lui demanda :

-Je suppose que son Excellence est au courant du retour de ma fille.

Amon regarda Flaméria, elle était resplendissante ses cheveux lâchés. Le jeune homme sourit de la voir ainsi.

- Oui, ce fut d'ailleurs le premier au courant, puis il en a informé sa fille, l'Inquisitrice suprême. Cependant cette nouvelle ne doit pas se répandre, son Excellence ne voudrait pas éveiller de nouveaux groupes de rebelles, ce qui se comprend parfaitement. Pour l'instant, il essai de trouver les rebelles du royaume de l'Air et de la Terre et pour cela, l'Inquisitrice suprême nous a demandé d'aider ces deux royaume dans leurs recherches.

Il marqua une pause, attendant la réaction de la reine.

le fait que Darkhell ait été le premier à savoir que son ennemie jurée était de retour à la vie, ne surprit pas Flameria, au contraire, elle s'y attendait. Elle s'attendait aussi à ce que l'on demande aux Inquisiteurs de rester secret sur cette affaire pour la survie de l'Empereur. Puis Amon enchaina sur l'aide que le Royaume du Feu devait apporter aux Inquisiteurs des Royaumes Rebelles.

-Une fois de plus Tenébris, encore adolescente, sait faire preuve de décision radicale comme son père. C'est évidemment ce qu'il faut faire. Amon, tu as toute l'Inquisition du Feu, c'est donc à toi d'offrir une partie de tes troupes à l'Inquisition de la Terre et de l'Air. Quoi que tu fasses je ne dirais rien. Tu dois retrouver les Rebelles. C'est la mission que t'a confié l'Empereur et tu dois la respecter.

Amon écouta la reine du Feu puis s'inclina sur ces dernières paroles.

- Je le ferais donc votre majesté. j'avais simplement peur que cette nouvelle ne vous dérange.

Le jeune jeta un coup d’oeil rapide sur l'immense salle. Tout était calme, plus calme qu'à l’extérieur de la bibliothèque. Lorsqu'Amon était arrivé au palais il lui semblait qu'une nervosité frénétique avait frappé tous les habitants du palais.

- Dites-moi majesté, qu'est-ce qui rend tous les gens si... agités ? En arrivant au palais j'ai eu l'impression que tout le monde était plus agité que d'ordinaire.

Flameria marqua un temps de pause avant de répondre à son fils adoptif :

-Et bien le ministre des finances a publié le relevé des comptes du Royaume. Nous commençons à être endetté.

Le ton de la Reine du Feu était devenu plus grave.

-J'ai donc décider de geler tous les avantages de me sujets et d'augmenter les impôts. Le peuple est donc très en colère. J'ai pris aussi a décision de révoquer l'édit Monarchique qu'avait passé un de mes aïeux pour protéger les Nobles des impôts. Voilà donc la raison de cette agitation au sein de mon palais.

Amon écouta la reine parler. Ainsi le royaume était endetté. Cette guerre avait apparemment bien vidé les coffres. Le peuple et les nobles étaient mécontents ? Ce n'était pas étonnants. C'était malheureux pour les gens aux faibles revenus, mais la reine avait bien fait, il n'y avait malheureusement pas d'autre solution.

- Je vois, je pense que vous avez bien fait votre majesté. Vous ne devriez pas vous inquiéter, l'économie du royaume va certainement remonter rapidement grâce à vos actions. Le peuple finira par comprendre.

Il lui sourit pour la rassurer. Le jeune homme contempla cette femme forte et douce à la fois. Il l'admirait pour sa manière de gourverner et en même temps pour sa douceur avec ceux auxquels elle tenait.

Les livres venaient tous d'être rangés. Enfin.
Flameria remercia le mage qui l'avait assisté dans cette tâche, puis proposa à Amon de se promener dans les jardins du Palais.
Ils quittèrent donc la bibliothèque et marchèrent dans différents couloirs pour arriver enfin devant une grande place. Des ouvrires s'activaient de tous les côtés, portant des briques, des tuyaux, des cordes. Devant eux, un immense bâtiment prenait forme. Il y avait un nombre inimaginable de grues et d'échafaudages autour de l'ouvre en construction. Au ciel, des engins s'activaient pour creuser la voute et faire un immense dôme vitré.
La Reine sortit un plan d'une table voisine et l'ouvrit.

-Bon, les travaux semblent avancer.

Spoiler:

Amon suivit la reine. Il était content de voir que les travaux avaient si bien avancés. Il observa le chantier avec la reine.

- Ce projet était une excellente idée. J'ai hâte de voir le résultat.

Hj : Wou quel longue réponse... --" désolée pas d'inspiration...

La reine resta là, pensive. Elle referma le plan et alla voir l'architecte qui réfléchissait à un moyen de mener l'eau jusqu'au sommet de l'édifice. Surpris de voir sa souveraine, mais poli et enchanté, il s'inclina.

-Mes hommages

-Bonsoir. Je venez voir un peu l'avancée du chantier.

-Faites donc, faites donc votre majesté.

Flameria lui répondit par un sourire. C'est alors qu'un bloc se brisa de l'édifice, encore mal tenu, et commença à chuter vers la Reine et l'architecte sans qu'aucun des deux ne s'en rende compte.

Amon resta un instant à contempler le chantier, puis se tourna et vit un peu plus loin la reine qui s'était éloigné pour discuter avec l'architecte. Soudain, grâce à son instinct animal, le jeune homme vit le bloc tomber. Tel un éclair, il se précipita vers Flaméria et l'homme et les poussa violemment, juste à temps car le bloc s'écrasa à côté d'eux dans un fracas sinistre. La reine et l'architecte n'avait rien, le loup-garou, lui, avait eu moins de chance. La moitié de son corps était sous les éclats du bloc. Seuls ses bras, son torse et sa tête dépassés du tas de grava. Amon était inconscient...

Un cri. Ce fut la seule réaction de la Reine à la vu du corps de son fils sous les décombres de l'éboulis. Tous les ouvriers cessèrent leurs ouvrages en attendant ce cri, tel une mère ayant perdu son enfant. Son sang froid commença à disparaître et la panique la prit à la gorge. Des ouvriers vinrent alors soulever les blocs de pierre. Surgirent de nul part des Inquisiteurs qui vinrent soutenir la Reine pour certains et les ouvriers à déblayer pour d'autres. Très vite le corps fut dégagé. Amon respirait faiblement mais était en vie. Un des Inquisiteurs rassura Flameria à moitié consciente.

-Tout va bien votre majesté, il respire.

La Reine réussit à se relever et se jeta sur le corps d'Amon.

-Amenez des médecins ! Vite !

Le corps de Grand Inquisiteur, fut emmené par les Inquisiteurs, à l'hôpital Royal où des médecins et des Druides se préparaient à une éventuelle opération. On allongea le loup garou sur une table. On commença les soins alors. En même temps, Flameria, serrait la main de son fils adoptif et lui murmurait à l'oreille.

-Ne me quittes pas Amon. Restes je t'en supplie !

Amon ouvrit faiblement les yeux et vit le regard inquiet de la Reine. Il murmura doucement :

- Pas vous inquiéter... Loup-garou pas mourir pour ça...

Puis il s'évanouit de nouveau. Il avait de nombreuses fractures et n'était plus en mesure d'utiliser ses jambes. Mais le jeune homme ne risquait pas de mourit, car il n'y avait que deux manière de tuer un loup garou, lui couper la tête ou le transpercer avec une arme en argent.

Un soupir s'échappa du coeur de Flameria qui tomba les bras ballants dans un fauteuil, à la réaction d'Amon après ses vives implorations.

-Combien de temps lui faudra-t-il pour se rétablir docteur ?

Ce fut la seule chose qu'elle réussit à dire de plus.

Le docteur examina plus en détail les blessures du jeune homme puis il lui tâta le front.

- Je pense que d'ici deux semaine il sera entièrement guéri et d'ici quelques jours il sera réveillé. Vous ne devez pas vous inquiéter votre majesté. Ce garçon est un véritable miraculé d'avoir survécu, et il a été très courageux. Il survivra. Ses blessures ne sont pas mortelles.

Le docteur observa de nouveau, les blessures semblaient déjà avoir commencé à se soigner. Il ignorait que le garçon était un loup garou et ne l'avait pas entendu parler à la reine, juste qu'il marmonnait quelques mots.

- Nous allons laisser se reposer, votre majesté.

Il s'inclina devant la reine avec les autres médecins et ils sortirent, laissant la reine et son "fils".

La Reine, qui semblait avoir été rassuré par le medecin, pensa au fond d'elle si cette chute avait été causée par un attentat ou par un simple accident de chantier. Si ce n'était la deuxième possibilité, alors il semblerait que quelqu'un ne veuille la tuer. Elle devait désormais prendre garde à moins s'exposer seule. Baisant la main D4amon, elle quitta la chambre et s'en alla à la salle du trône dans laquelle pleins de personnes s'activaient, comme dans une fourmilière. Passa le chef de la garde Royale qui salua la Reine. Cette dernière lui rendit son salut et lui fit signe de l'écouter.

-Maréchal, mon bon ami, j'ai la mauvaise impression que quelqu'un n'en veuille à ma vie. Il faudrait plus d'Agent de sécurité pour ma protection.

Le maréchal claqua des talon et fit le garde à vous. Alors trois gardes Royaux se postèrent autour de Flameria, près à intervenir. Tous semblaient vifs et agiles, ce qui satisfit la grande femme.

-Merci Maréchal.

amon était perdu dans un sommeil ans rêve. Ses blessures n'étaient plus mortelles (du moins mortelles pour un être humain ou autre créature suceptible de mourir à des blessures du genre) car, grâce au fait qu'il soit loup-garou, il se régénérais rapidement. Ainsi le jeune homme resta étendu sur son lit...

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