Pour la survie d'un innocent

Environs une demie heure plus tard, Leya et Forciticus parvinrent jusqu'au palais. Le jeune homme veilla à ne pas entrer par la porte principal et il commença à conduire l'elfe à travers les couloirs du palais pour se rendre à l’infirmerie. Il régnait une agitation oppressante dans tout le palais et le chef des rebelles avait hâte d'en sortir. le discours de l'Empereur semblait avoir émoustillé tous les habitants et tous les invités présents au palais, ainsi que tous les Télaniens.

- Nous y sommes presque.

Indiqua Forciticus. En effet il en leur restait plus que deux couloirs à traverser avant d'y être arriver. on pouvait déjà le comprendre par les allées et venues de blessés, de malades, de druides et d'infirmiers. Le jeune homme espérait toujours ne pas rencontrer son frère, mais il se dit que, normalement, il en devrait pas traîner près de l'infirmerie. Il ignorait qu'il avait tort...

Leya et Forciticus traversaient les couloirs qui restaient à parcourir en apercevant des blessés et des blessés gravement blessés. L'elfe avait du boulot à faire, cela lui à permis de rencontrer de nouveaux rebelles. Tout d'un coup Leya voyait un homme entre l'entrée de l’infirmerie et une autre en face. L'elfe rousse observait le regard de Forciticus très nerveux, elle ne comprenait pas ce qu'il se passait mais fallait à tout prix soigner ces blessés.

- Qu'est ce qu'il se passe ?

Hj : J'ai changé d'avis, je préfère que ce soit Luco, mon jeune "apprenti" qui soit blessé. j'aurai plus de raison de m'inquiéter x) Je vais aller modifier sur les autres messages après.

Il y avait beaucoup de blessés, bien qu'on ait déjà prit soin de la moitié d'entre eux, il y avait encore beaucoup de travail à faire. Mais Forciticus voulait qu'une personne en particulier soit soigné par Leya. C'était l'un des cas les plus grave de l'infirmerie, et de plus, il était très jeune, il n'avait que onze ans. L'efle rousse demanda ce qui se passait. Sans doute était-elle surprise par le nombre de blessés.

- La dernière bataille entre le Bien et le Mal, voilà ce qui s'est passé. Et les partisans du Bien étaient trop peu nombreux.

En effet la majorité des blessés étaient des innocents du Bien. Des personnes qui n'étaient pas en mesure de se battre mais qui n'avait pas été épargnés pour autant.Le chef des rebelles entra dans l'infirmerie et s'avança vers un lit où un jeune garçon était allongé, ses blessures étaient graves et le garçon inconscient. Les druides lui avaient administré un breuvage pour qu'il dorme afin qu'il ne ressente pas la douleur. Le jeune homme s'approcha et posa doucement sa main sur le front de Luco puis il se retourna vers l'elfe sylvestre.

- Pouvez-vous le sauver ?

Leya entrait dans la salle, beaucoup de blessés étaient présent. Forciticus me dirigeais vers un petit garçon de onze ans allonger sur un lit et inconscient. La jeune elfes Sylvestre regardait Forciticus et préparait tout ce qu'il fallait pour le soigner.

- Il faut le retenir ! je vais faire écraser de l'athelas pour tout les blessés, et pour ce jeune garçon il faut beaucoup de temps à le soigner. Il y a t-il des assistants ?

L'elfe rousse faisait des allées et retour préparer le matériel. Une fois que le matériel était prêt Leya déchirait la tunique qu'il avait. Le torse du jeune garçons était gravement blessés par des flèches aux poisons mortel et des morsures de vampires. L'elfe sylvestre remplissait de l'athelas de son torse, mais le jeune garçon resistait pas à la douleur horrible qu'il pouvait sentir.

Premier combat : 19/08/2008 Combats menés : 84

Leïla était très occupée avec tous les blessés présents dans l'infirmerie. L'absence de son maître se faisait atrocement ressentir, tant au niveau sentimental qu'au niveau utilitaire. Grâce à lui, Leïla avait beaucoup apprit et était devenue forte, mais elle n'avait pas encore atteint son niveau; De plus, elle n'était pas encore druide du premier cercle. Le jeune fille s'activait sans relâche, mais il y avait un patient en particulier qu'elle voulait voir soigné, le petit Luco. Contrairement à la plupart des enfants et des vieillard qui n'avaient été que de svictimes secondaires car ils n'étaient pas au centre de la bataille, le garçon, lui avait était au cœur même du conflit, et ses ennemis l'avaient traité comme un soldat. Etant un enfant, il faisait partie de ceux que l'on pouvait appelé les "faibles", bien qu'il ne le soit pas, et c'était le "faible" qui avait les blessures les plus graves, dangereuses et mortelles. C'est alors que Forciticus pénétra dans l'infirmerie avec une elfe rousse. Leïla sentit revenir de l'espoir en la voyant. Elle aussi connaissait les pouvoir guerrisseur des elfes.

- Seigneur Forciticus ! Vous avez amené de l'aide ? Merci beaucoup.

L'elfe qui apparemment s'appelait Leya se mit rapidement au travail. On voyait qu'elle maîtrisait tout parfaitement et qu'elle savait exactement ce qu'elle faisait. Son sac était plein d'athelas, cela allait permettre d'apaiser les blessures si l'elfe rousse s'y prenait bien. Il fallut tenir Luco car la douleur était si puissante que cela le réveilla malgré le breuvage.

- Venez l'aider !

Ordonna la druide. Elle avait prit de l'assurance et de l'autorité depuis qu'lele soignait les malades et les blessés et chacun lui obéissait sans poser de questions. plusieurs infirmiers vinrent tenir le garçon, aidés également par Forciticus.

Après le discours ovationné de mon Empereur, j'étais retourné dans le Palais. Il m'avait fallut répondre à quelques questions de journalistes, éviter les Rebelles de la Terre qui me haïssaient et que j'exécrais pour enfin rentrer dans l'enceinte du Palais. Je ne voulais pas assister à la conférence de presse, préférant aller rendre visite à mes soldats blessés. J'avais fais en sorte qu'un de mes conseillers participe à celle-ci pour ensuite me faire part des dernières informations. Accompagné de la Grande Inquisitrice Mahëva Lithium qui était aussi ma plus proche collaboratrice, j'entrai dans l'hôpital du Palais. Il y avait un monde fou. Les druides et druidesses s'activaient entre les lits, certaines personnes gisaient sur le sol pendant que d'autres étaient emmené à la morgue, n'ayant pas survécu à leur blessure. La dernière bataille du Bien contre du Mal avait été un vrai massacre pour mon camp adverse. Delmar avait fait lancer un assaut impitoyable avec pour unique consigne : tuer. Voilà surement la face cachée de cette alliance à laquelle je ne croyais pas et que l'Empereur avait bien caché lors de son discours.
En étant ici, ce qui m'intéressais, c'était de me rendre au chevet de mes sujets, qu'ils aient été Rebelles ou non. Je voulais reconstruire une unité nationale pendant que Mahëva se chargerait de faire innocenter les Rebelles survivants qui n'ont pas été encore recensés.
Je m'approchai d'un lit et je demandai au médecin :
— Comment va-t-il ?
Le druide, surprit de ma présence, me répondit :
— De mieux en mieux votre Altesse ; ce jeune homme a faillit perdre son bras sous les éboulements. Heureusement qu'il a été pris à temps.
L'intéressé me regarda. Je savais qu'il était de mon pays en lisant sa fiche d'entrée à l'hôpital auparavant. Il cligna des yeux et tenta de me dire quelque chose.
— Ne te fatigue pas mon ami, répondis-je, tu dois te reposer. Sache que ton Roi est fier de te savoir parmi nous. Lorsque tu seras guéri ; rentre chez toi et viens me retrouver à Yzril, nous aurions du temps pour discuter.
Je touchai sa tête en signe de pardon et continuai de traverser les couloirs de lit. A mes pieds, une mère pleurait la mort de son enfant. A mon apparition, elle se leva et me pris à parti :
— Monstre ! Regardez ce que votre guerre a fait à mon enfant !
— Calmez-vous madame, chuchotai-je en lui attrapant le bras qu'elle voulait abattre sur moi. Nous avons tous perdus quelque chose dans cette guerre. Moi mes parents, vous votre enfant.
— Pourquoi ai-je quitté Yzril pour les Rebelles ? pleura-t-elle en tombant dans mes bras.
— Nous faisons tous des erreurs, mais devez avec nous, venez manger les pommes de notre ville, la nature nous ouvre une nouvelle porte ; celle de la vie. Ne la fermons pas.
Je ne su quelle partie de moi parlait désormais ; je me surprenait de tant de gentillesse et de prévention. Peut-être l'ambiance si malheureuse de l'hôpital me donnait cette force. Alors je me tournai vers les autres lits de l'hôpital et j'annonçai :
— Le Royaume de la Terre a perdu beaucoup de ses enfants. Les disputes fratricides doivent se terminer. Moi, votre roi, vous demande de rentrer à la maison ; de reprendre la vie, et de nous unir au nom de l'amour !

Leya commençait à parler l'elfique, le pouvoir d'athelas prenait effet sur les blessures du jeune garçon. Le garçon bougeait il se battait qu'on lui lâche. Mais Forciticus, la jeune druide et d'autres infirmiers le retenait. Une demi-heure plus tard, l'enfant était devenus calme, il regardait Leya et son maître Forciticus qui le tenait à ses côtés. Leya regardait Forciticus et lui disait :

- Maintenant, il va bien. Il faut qu'il reste reposer pendant quelques heures.

L'elfe rousse se dirigeait vers d'autres blessés moins graves. Eux ils avaient de la chance de ne pas se trouvait comme ce jeune garçon. Quelques heures plus tard presque tous les rebelles étaient soignés. Soudain Leya apercevait quelqu'un dont était peut être le frère du prince. Par cette annonce qu'il venait de faire, elle ne pouvait pas le supporté. Mais elle doit si faire, car elle cache son côté rebelle.

Forciticus observait avec attention le travail de Leya. La druide qu'il connaissait bien les avait accueilli avec bonheur. Même si la présence de Leya était une bonne chose, il n'y avait pas beaucoup de quoi se réjouir. l'hôpital ressemblait plus à l'anti-chambre de la mort qu'à un endroit où l'on soignait les gens. Enfin au bout d'un moment qui parut interminable, l'elfe sylvestre termina son travail. Forciticus posa sa main sur le front de Luco, rassuré de savoir qu'il était sauvé.

- Merci.

Lui dit-il sans émettre de sentiment comme à son habitude. Mais ça n'allait pas durer car arriva alors ce que le jeune homme redoutait. Stalven était entré et parcourait les allées. Forciticus ne l'avait pas remarqué jusqu'à ce que son frère face une sorte d'annonce officielle. Il semblait avoir été très inspiré par le discours de l'Empereur des Ténèbres. Le chef des rebelles de la Terre se retourna vivement vers Stalven et l'observa sans oser bouger. Il entendit alors :

- Les disputes fratricides doivent se terminer.

Était-il sincère ? Le jeune homme ne savait pas s'il devait croire celui qu'il adorait tant ou si ces paroles étaient à l'intention de tout le monde excepté lui. Il se tint immobile, espérant que son frère ne le remarquerait pas. Maintenant que Darkhell était Empereur et avait sois-disant gagné, Stalven allait pouvoir être sacré roi comme il l'avait prédit à son frère lors de l'un de leurs affrontements.

Sur le coup, j'eu du mal à réaliser que ce je venais de dire était sorti de ma bouche. Or, ce que je disais, j'y croyais. Ainsi, on ne pouvait douter de ma sincérité, et surtout de ma nouvelle ambition. Il me fallait, en tant que prince de la Terre, réunifier les différents peuples en rapprochant les nains d'Akilas allié du Mal, de ceux de Morekaï, ayant déclaré l'indépendance de leur pays. Avec cette phrase, j'avais marqué une nouvelle étape de mon règne : celui de la maturation.
Au loin, Mahëva était restée bouche bée à mes propos qu'elle avait entendu. Le Rebelle allongé dans son lit qu'elle interrogeait vint la tirer de sa stupéfaction en déclarant :
— Nous on l'aime notre prince.
— Moi aussi je l'aime comme ça, répondis-t-elle sans vraiment s'en rendre compte.
A ce moment, ne sachant trop comment réagir, je souris à la jeune femme que je fis s'asseoir. Mon sourire n'était pas des plus beaux, je n'étais pas d'ailleurs un canon de beauté ; seul mes muscles étaient sources de convoitise, mais il témoignait d'une profonde sympathie. La femme continua de pleurer et je demandai à ce qu'on s'occupe d'elle avec attention.
En me redressant, mon regard tomba sur une jeune femme rousse, une elfe à en juger son grand arc et son long manteau. Elle était de la forêt Syannel à en juger certains de ses habits. Je m'approchai donc d'elle et vint la saluer.
— Bonjour mademoiselle, ne vous ai-je pas déjà vu en présence du seigneur Athelas ? Demandai-je.
J'étais arrivé par derrière et elle du se retourner. Je ne savais pas qui elle était exactement, m'aie j'étais certain de l'avoir déjà vu en raison de ses longs cheveux roux et de sa tenue.
Je ne vis pas non plus l'homme qui s'était éloigné du lit au moment où j'arrivai et n'y prêtai pas plus attention. La jeune fille se retourna et mes doutes furent confirmés. Je l'avais en effet bien vu en allant une fois à la cité Elfique Toamiassë lors d'un déplacement protocolaire. Elle était d'ailleurs très proche de lui. Je crois qu'elle était une militaire.

Leya se retournait et vit l'autre prince de la terre. Le prince lui demanda s'il y avait déjà vu l'elfe rousse quelque part et auprès du roi Athelas. Celle-ci répondait avec une voix calme :

- Bonjour. J'étais présente en présence de mon roi Athelas. Main eldhil o i ost eldhil o i tawar Syannel. Capitaine des elfes de la cité des elfes de la forêt Syannel. Et vous prince de la terre ?

Leya attendait une réponse de sa part. Elle était un peu nerveuse, car elle avait pas finit son boulot. Forciticus était bien loin de nous. Mais Leila la druide était à côté de Leya qui assistait à la conversation.

Et bien je ne m'étais pas trompé. Elle était même la chef de la garde des Elfes Sylvestres. C'était donc une personnalité assez bien reconnue dans son pays. Cependant, je fus troublé qu'elle ne s'inclina pas devant moi. J'étais le Prince de la Terre et tous sujets de mon Royaume devait s'incliner en ma présence. Je ne lui fis pas la remarque, mais j'eu des doutes sur son allégeance à mon pouvoir. Pourtant, j'étais persuadé de la neutralité d'Athelas à mon égard, qui avait accepté sans aucune difficulté mon élection. Mes yeux se plissèrent donc en la regardant tout en disant :
— Ni naimmë arantya.
"Je suis ton roi". Voilà les quelques mots elfiques que je venais de prononcer. En tant que souverain de la Terre, je devais savoir parler l'Elfique et le nain. J'étais donc trilingue et c'était pour moi très facile de parles ces langues, sans aucun accent. Toujours en elfique, pour pouvoir discuter tranquillement car je me doutais que la plupart des personnes ici ne nous comprendrait pas.
— Je suis surpris de vous trouver ici alors que la plupart des gens ici sont des Rebelles. C'est très aimable à vous d'aider les druides mais je me demande bien pour quelle raison ? J'ose espérer que vous n'avez aucun lien avec eux, surtout parce que votre roi a choisi la neutralité.
Ma phrase, plein de sous entendus aurait un effet immédiat. A ce moment là, Mahëva me rejoint et je lui présenta l'Elfe, cette fois-ci en Télanien :
— Voici Leya, la capitaine de la garde d'Athelas Ny'Lavar, roi des Elfes Sylvains.
— Enchanté, fit-elle
Amener une Grande Inquisitrice n'était pas anodin, je pourrais ensuite lui poser quelques questions à propos de cette Elfe et ensuite la faire mettre sous surveillance.

Leya montrait qu'elle était calme et elle regardait le prince qui lui parler en elfique. L'elfe rousse le fixait et repondit :

- Je suis ici, car Forciticus me l'a demandé.

Quand le prince voyait Mahëva et le rejoignait, Leya les regardait avec fixation.

- Lùtha.

Leya fut de même enchantée. Elle voulait terminée son travail mais le prince la retenait avec l'inquisitrce de la terre. Elle est pas venue pour faire du "blabla" royal, mais soigner les blessés.

Forciticus avait réussis à passer invisible aux yeux de son frère. Il était très doué pour ça : être discret. Aussi s'était-il légèrement éloigné quand il s'était approché de Leya. Mais dès qu'il était reparti, le chef des rebelles en avait profité pour revenir auprès de Luco. Il sentit alors que son frère était devenu méfiant à l'égard de l'elfe. Et il posa la question de savoir comment elle était arrivé là. Forciticus se leva d'un bon et voulu faire signe à Leya de ne rien dire sur lui mais il était trop tard. De plus, elle l'avait regardé lorsqu'elle avait mentionné son nom. La jeune homme fixa alors son frère, attendant sa réaction, prêt à se faire taper sur les doigts comme un enfant qui a fait une bêtise.

A ce moment, Forciticus surgit de derrière un mur. Il ne fallut que quelles nanosecondes pour reconnaître qui il était. Mes poings se crispèrent, mes dents grincèrent l'une contre l'autre, ma vision devint rouge, et mon sang se glaça.Tout le monde dans l'hôpital se tut, plus personne ne bougea et il ne restait plus que lui et moi face à face. Si je n'avais pas été ici, si mon maître ne me l'avait pas interdit, je me serais jeté sur celui qui se voulait être mon frère pour lui arracher les yeux. De mes deux yeux, je le foudroyai ; je ne pouvais rien faire, si ce n'est le mépriser. Ce fut Mahëva Lithium qui brisa le silence en plaisantant :
— Tiens tiens, quel étrange hasard, l'Elfe Leya connait le chef des ex-Rebelles en personne. Voilà qui est intéressant.
— Tais-toi Mahëva ! fouetta ma voix. L'intéressée parut ne pas comprendre et me regarda avec deux yeux larges et incrédules. Oui, c'est à toi que je parle. Laisse moi.
La Grande Inquisitrice me connaissait suffisamment pour ne pas m'en vouloir. Elle ne s'inclina pas car elle n'était pas un vassal, mais elle quitta l'hôpital au bruit de ses talons, dans un silence religieux. Comme elle avait été un peu blessée dans son estime, elle s'en prie aux druides en leur rappelant à l'ordre, qu'ils avaient des patient à soigner et que ça ne se ferait pas tout seul.
Quant à moi je fixai toujours Foricticus. Il est évident que j'avais fait le lien entre lui et l'Elfe. Il me suffisait de peu pour pouvoir l'accuser de trahison envers son peuple ; de raconter à Athelas qu'elle entretenait des relations avec les Rebelles de la Terre et que de fait elle avait trahit le pacte de neutralité. Il me suffisait vraiment de peu pour détruire sa vie. Et j'en avais bien envie. Quant à mon frère, je ne savais vraiment quoi faire. La première question qui me vint en tête fut :
— Que fais-tu ici ?
Ma question paraissait plus à une injonctive et un reproche qu'autre chose.

C'était une situation embarrassante, très embarrassante. Forciticus ne voulait pas croiser son frère pour ne pas avoir à affronter encore sa haine. Mais il n'avait pas peur de lui. Il fixa son frère droit dans les yeux. Si les partisans du Bien étaient méfiants, les partisans du Mal étaient carrément paranoïaques. Les personnes présentes autour semblaient retenir leur souffle, comme si quelque chose allait éclater. Le prince Stalven était le premier à parler de mettre fin au fratricide, mais nul autre Télanien ne haïssait son propre frère autant que lui, et il ne pouvait pas le cacher.

- Ne l'accuse pas, nous venons à peine de nous rencontrer. Elle ramassé de l'athelas et j'ai pensé qu'elle était la seule personne à pouvoir sauver Luco. Je l'ai donc conduit jusqu'ici c'est la raison pour laquelle je suis là. Mais je ne vois pas en quoi c'est un problème que nous nous connaissions. la guerre est finie non ? Nous sommes tous frères.

Il y avait une pointe d'ironie dans la dernière phrase du chef des rebelles. Ce n'était pas la meilleure chose à dire étant donné que Stalven semblait sur le point d'exploser. Mais Forciticus n'avait pas pu résister, l'ironie de la situation était vraiment trop forte. En réalité, il aurait préféré que son frère mente et le prenne dans ses bras pour faire bonne impression plutôt qu'il continue à montrer sa haine...

- De plus je viens souvent ici pour veiller sur mes amis, car nombreux d'entre eux sont ici.

Il se retint de lui dire "C'est plutôt à toi qu'il faut poser la question." car on aurait pu dire que son frère ainé se trouvait en territoire ennemi. On ressentait un malaise ambiant dans toute la salle. Comment allait réagir celui qui défendait la fratrie et l'union du peuple de la Terre.

En vérité, j'étais désormais tiraillé entre la haine que j'éprouvais envers mon frère et mon devoir royal. Je ne pouvais rester dans cette position bancale et trahir mes propos puisque je vantais la fraternité quelques minutes auparavant. Je ne savais comment m'en sortir et mon frère prenait plaisir à me m'enfermer dans cette situation des plus désagréable. Oh comme j'aurais voulu pouvoir lui envoyer mon poing dans sa gueule ! Je fermai les yeux et respirai un bon coup. Darkhell m'avait apprit à me contrôler de la sorte.
— Ton ami n'est accusée de rien fis-je après réflexion. Nous sommes désormais une unique famille. Pourquoi en douter ? Ce que disait Rinn* Lithium signifiait que nous espérions que ton amie n'ai pas exercé pour ton camp alors que son roi nous avez promis la neutralité de son peuple. Mais une femme de son rang n'aurait jamais trahit les engagements de son roi. N'est-ce pas ? conclus-je en me tournant, avec un sympathique et sincère sourire vers l'intéressée.
— Comprends-tu, j'ai un Royaume en lambeau à reconstruire, continuai-je. Tu as décidé de monter ton propre camp et tu as mené des milliers des miens à se battre contre leurs frères. N'étant pas d'accord avec ton souverain, tu as choisi de créer une guerre civile, de se faire entretuer des frères.
Je montrai en même temps les invalides et malades, qui certes n'étaient pas tous du Royaume de la Terre, mais certains l'était, et en majorité. Je posai ma main sur le front du jeune homme allongé sur le lit voisin, celui qui venait d'être soigné par l'Elfe et dis :
— Tes amis sont mes amis, car tout mon peuple est mon ami. Mais tu as voulu faire de lui un ennemi. Tu l'as fais s'attaquer à mes amis et tu as voulu le faire mourir. Moi je veux retrouver mes paires, mes amis et mes frères. Mais toi tu n'es plus mon frère.
Ma dernière phrase, surement la plus violente de tous, avait été prononcée dans la langue des nains, car je savais que Forciticus, qui avait suivi la même éducation que moi, la comprendrait et personne d'autre. Je fermai mes yeux et me rendit compte que je me sentais bien mieux.
— Ces hommes et femmes que tu vois là, ils n'ont frôlé la mort ni pour le Bien, ni contre le Mal. Ils ont suivi tes mensonges et aujourd'hui, ils ne seraient pas là si tu n'avais pas existé.
Ma conclusion fut si brutale qu'une druide fit tomber au sol sa potion. Je me tournai vers elle et allai pour l'aider même si un autre druide me supplia de laisser ; que ce n'était pas à moi de faire ça.

*Rik (du nain Roi) ou Rinn(du nain femme du roi) est le titre du Royaume de la Terre pour Seigneur ou Dame

- Je n'ai jamais conduit personne à la guerre ! Je suis parti seul et de mon propre chef, je n'ai jamais demandé à personne ni de me suivre, ni de me rejoindre. Ces hommes, ces femmes et ces enfants m'ont rejoint parce qu'ils avaient entendus parlé de moi, mais moi je n'ai jamais voulu ça ! Et beaucoup de ceux qui m'ont rejoint l'ont fait parce que TU avais mis leur tête à prix !

Le jeune prince tentait de se défendre tant bien que mal, mais son frère avait sans aucun doute le dessus sur lui. Et c'est alors qu'il prononça la phrase qui atteint Forciticus comme une lame en plein cœur. Il essaya de se relever de cette blessure mais c'était très lourd pour lui. De plus, la main de Stalven posait sur le front de Luco le blessait encore plus. Il ne connaissait rien de lui, lui que Forciticus connaissait si bien. Il était pour lui comme un petit frère, et il avait l'impression que par le simple fait de le toucher, le prince de la Terre allait le faire souffrir autant qu'il le faisait souffrir lui. ce petit accès de protection permit à Forciticus de prononcer une dernière phrase :

- Toi qui parle de fraternité, tu rejettes ton propre frère. Menteur !

Sur ce dernier mot, le jeune homme cria. Ses yeux étaient plein de larmes. Les expressions avaient regagnés son visage. Mais quelles expressions, la douleur, la souffrance... Soudain le jeune homme se rappela qu'il se trouvait au milieu d'un tas de personnes et se sentit tout à coup mal à l'aise en plus de sa souffrance. Mais il ne pouvait cacher ses émotions. Son frère l'avait plus que meurtris par ses paroles, injustement. Forciticus qui ne voyait plus d'avenir sentait les murs de sa propre prison se refermer de plus en plus sur lui.

Leya regardait la scène qu'elle ne le supportait pas. Elle voulait intervenir, mais pas maintenant. Elle s'occupait toujours des blessés. Lorsqu'elle entendit encore des paroles avec un ton qu'elle n’appréciait pas, elle arrivait entre les deux frères.

- Daro ! Vous ne voyez pas que vous dérangez les blessés ?!

L'elfe rousse s'occupait d'une petite fille qui était blessée à la jambe droite.

- S'il vous plaît, baissez votre tons où alors vous pouvez quitté la salle. Les blessés doivent être au calme. N'ai-je pas raison ?

Il y avait eu un silence complet après que Leya intervenait.

- Je le sais que ce n'est pas mes affaires. Mais il faut prendre soin du peuple vous ne croyez pas ?

L'elfe Sylvestre prenait la dernière athelas et soignait la jeune fille.

Alors que je finissais de ramasser les débris celui que je devais considérer comme mon frère cria dans toute la salle. Personne n'osait plus bouger car tout le monde connaissait Stalven et Forciticus et ils assistaient là à un duel fratricide. Mon discours et ce que je pensais vraiment venait de voler en éclat. Je voulais la réconciliation mais je n'étais pas capable d'accepter mon frère. Je me redressai, posai mes mains sur l'infirmière et l'aida à marcher jusqu'au lit de son patient. La pauvre femme était tout secouée par ce qu'il se passait. Une fois à destination, c'est-à-dire un mètre plus loin je regardai mon frère avec arrogance :
— Tu n'es pas seul ici, évite de crier, les gens aimerait se reposer ou travailler dans le calme. Ton ami a raison. Quant à vous, prenez garde à la manière dont vous me parlez.
Je tournai des talons et marchai vers la sortie. Ouvrant la porte je regardai une dernière fois Forciticus, planté en plein milieu du couloir des lits, le visage criblé de douleur. Pour moi ce n'était pas une surprise car je 'n'avais jamais connu mon frère sans aucune émotion ; pour moi il avait soit de l'admiration, soit de la douleur sur son visage.
— J'ai eu un frère, conclus-je, il s'appelait Forciticus, moi je l'appelais Ticus, mais il a été tué par un Rebelle, le même que celui qui a tué mes parents.
Et a ses mots, je fermai la porte derrière moi. Dans le couloir, on me regarda. Je débordai de colère et d'envie de meurtre. Pourtant je sentis comme une boule me prendre à la gorge. Mes yeux rougirent et je me rendis compte, depuis bien longtemps que l'homme qui s'était rend devant moi avait le même sang que moi. Alors, je partis en courant vers la sortie la plus proche. Dans les jardins je m'enfermai dans un local et de mes poings je détruisit tout ce que je pouvais. Les lavabos de marbre explosèrent sous mes coups, les murs de bois furent déchirés et de ma gorge jaillit les plus inhumains des cris.

Stalven faisait preuve d'une grande attention à l'égard des gens présents. C'était vraiment bizarre. Forciticus resta stupéfait par la phrase que lui lança son frère par rapport aux gens alentours. Mais de nouveau, son frère aîné lui planté un second poignard dans le cœur. Ce fut si douloureux pour le jeune prince qu'il ne se rendit pas compte immédiatement du fait que Stalven avait dit qu'il avait tué leurs parents. Forciticus n'en pouvait plus. Pourquoi son frère le haïssait-il ainsi ? Pourquoi le reniait-il ? Il savait que même s'il allait en rampant aux pieds de celui-ci en demandant pardon et en s'alliant au mal, jamais son frère ne lui ouvrirait les bras. A l'évocation du surnom que son frère lui donnait, le jeune homme avait été replongé dans ses douloureux souvenirs. Il sortir de la pièce et se mit dans un coin du couloir tapi dans l'ombre. Il s'adossa au mur et s'écroula.

" - Stalven, Forciticus, il est temps de rentrer maintenant !
- Mère encore un instant, s'il te plaît, grand frère doit encore m'apprendre une super technique !
- Bon d'accord, mais une seule alors. Et faites attention, les armes ne sont pas des jouets.
- Tu es prêt Ticus. Voilà c'est comme ça qu'on s'y prend..."

"- Arrêtez tous les deux ! Vous allez vous entre-tuer ! Et cessez de vous chamailler ! Vous êtes des princes bon sang ! Frères et princes et vous osez vous comporter ainsi ! N'avez-vous pas honte ?
- Pardon père...
- Et toi Stalven, tu es l'aîné, tu es censé montrer l'exemple et protéger ton frère, pas le menacer ! Je ne veux plus jamais vous voir régler vos comptes les armes à la main ! Vous me promettez que ça ne recommencera plus ?
- Oui père.
- Je te promet père, que jamais plus je ne me battrais avec Stalven, sauf pour s'entraîner..."

" -Grand frère, tu me jures qu'on sera toujours ensemble, et qu'on se protègera toujours l'un l'autre ?
- Bien sûr, je te le promet Ticus."

La tête emplis de tous ces souvenirs, Forciticus laissa les larmes s'échapper de ses yeux pour venir rouler sur son visage.

L'elfe rousse avait finit son boulot, les rebelles et les druides avaient remercient Leya pour son aide. Elle souriait, elle était heureuse que tous le monde étaient guérit. Je me retournais de la druide Leila avec un sourire et je la regardais.

- C'est Leïla c'est bien ça ?

La druide avait finit son devoir et se retournait vers moi.

- Je dois partir maintenant, je suis heureuse que tout le monde va bien. Ah et vous direz au prince Forciticus que le petit enfant de onze ans doit se reposer, et éviter qu'il s'existe.

Je prenais mon arc mes deux dagues qui était posé sur un coin de la salle.

Premier combat : 19/08/2008 Combats menés : 84

Leïla était sous le choc. C'était vraiment une mauvaise situation. Elle ignorait que le conflit qui opposait Forciticus à son frère était aussi violent. La druide eu de la peine pour le jeune homme. Elle l'aimait bien et elle pu constater que cette histoire le faisait beaucoup souffrir. Mais elle était vraiment surprise de le voir exprimer des émotions. C'était un garçon gentil mais apathique, et le voir ainsi était vraiment surprenant. Et son cri traitant son frère de menteur fit trembler tout l'hôpital au point que Leya réclama le silence. Leïla lui dit doucement :

- Vous avez raison, ce n’est vraiment pas le lieu pour se disputer. Mais quand même, ce prince de la Terre est paradoxal, il a détruit la sincérité de ses paroles en moins de dix minutes.

SUr ces mots, la druide continua son travail et aida Leya à guérir et soigner les blesser. Son aide était vraiment précieuse, et Leïla remerciait profondément Forciticus d'avoir amené l'elfe, même si au départ, c'était personnel. Leya avait fait beaucoup et il fut temps pour elle de partir.

- Oui, je me nomme bien Leïla. Je suis vraiment très heureuse de vous avoir rencontré Leya. Merci pour votre aide elle nous a été vraiment précieuse. Si jamais vous repassez au palais, n'hésitez pas à venir nous voir. Oh pas forcément pour guérir des blessés, mais peut-être que ceux-ci voudront vous remercier. Je transmettrai le message à Forciticus. Vous allez rentrer au royaume de Syannel ?

Leya avait son arc accrocher à son dos son sac à flèche, son arc à la main et ses deux dagues accrocher à sa ceinture. Elle s'avançait vers la druide et lui répondait :

- Oui, je suis appelée par mon Roi. J'essaie de ne pas arriver en retard. Sinon il va se doutait de quelque chose que je ne veux surtout pas qu'il le sache.

Son cheval était dehors devant l'entrée du Palais.

- Oui, je reviendrai avec plaisir. Et encore merci de m'avoir prévenue.

Leya lançait un dernier sourire à la druide et aux blessés.

- Cuio vea.

Une fois qu'elle prononçait "au revoir" en elfique, l'elfe rousse partait de la salle et parcourait les couloirs en direction de la sortie du Palais.

Premier combat : 19/08/2008 Combats menés : 84

Leïla la regarda accrocher ses dernières affaires et lui sourit.

- Je comprend. Le devoir avant tout n'est-ce pas ?

Répondit la druide avec humour. Elle raccompagna l'elfe jusqu'à la porte et la remercia encore pour son aide. Puis elle lui fit un signe de la main lorsque celle-ci lui dit au revoir en elfique. Elle lea regarda s'éloigner puis elle retourna à son travail.

FIN DU TOPIC.

» Question de survie et de courage ...
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