Le jugement la Reine du Feu à propos de son ancien général

Flameria pris son fils adoptif par l'épaule et l'approcha d'elle, comme pour le réconforter. Elle se pinçait les lèvres, comme trop dure à annoncer la sanction qu'elle devait prendre.

-Shana seras banni du Royaume du Feu et ne devras plus jamais y revenir. Peut-être trouvera-t-elle asile dans un Royaume proche. Quant à toi Amon, tu es Grand Inquisiteur, seul l'Inquisitrice Suprême ne pourrait prendre une sanction à ton essieu. Mais sache que tu dois faire le choix. Sois tu restes au près de moi mais tu ne pourras revoir ton amie, sois tu restes avec ta belle et tu devras toi aussi t'en aller.

La dernière phrase de la reine tomba comme une énorme pierre écrasant son coeur. Il avait levé la tête dans un vif mouvement, de grands yeux fixant la reine. Il resta silencieux, interloqué. Puis de nouveau, il baissa la tête, les yeux fixant le sol, petit à petit, ils s'emplirent de larmes. Il maudit la vie de le faire tant souffrir au sujet des gens qu'il aimait. D'abord ses parents l'abandonnaient, ensuite il avait un père adoprif puis une mère et enfin, il rencontre une petite-amie, mais la vie a décidé de le placer devant un choix. Son devoir et son amour de fils pour la reine ou simplement son amour pour la jeune guerrière. La reine, tout comme Shana seraient seules s'il abandonné l'une ou l'autre. Une larme coula le long de sa joue et tomba sur le sol, créant un léger bruit. Il se tourna vers Shana, tremblant et continua à regarder le sol.

- Shana... Toi et moi... Ne faisons pas partie du même monde... J'ai fait un serment, celui de protéger la reine et de la conseiller toujours... Je ne peux... faillir à mon serment... Pardonne-moi Shana, vis ta vie, ne t'expose pas trop aux batailles... Trouve quelqu'un de bien, quelqu'un qui aura tes idées, tes convictions. Penses à ton cousin, retrouve le et partez ensemble. Adieu Shana...

Le jeune homme se tût et se détourna sans un mot de plus...

Shana n'en croyait pas à ce qu'il disait, les yeux grands ouvert remplis de larmes, son coeur s'arrachait, saignait, elle souffrait...

- Non... c'est... pas possible... Je suis seule... seule... je peux pas accepté... Je prèfere mourir ici que continuer à souffrir dans ce monde !

Shana se levait et se prépare à sortir son Katana, elle n'en pouvait plus, on lui fait que de la souffrir de plus en plus. Elle décida de se suicider, elle enleva son manteau noir et tomba.

- Très bien... alors adieu...

Le katana était sortit et prêt à se transpercer son coeur...

Flameria dut se contenir pour ne pas éclater en sanglot devant les larmes de son enfant. En une journée, elle venait de détruire trois vies, dont la sienne. Celle de Shana, elle était obligé. Si elle ne faisait pas punir son grand père, alors elle aurait été déclarée comme ennemi de l'Esprit du Feu. Elle était obligée aussi de bannir Shana. Elle avait réussit à lui éviter à elle aussi la mort mais elle se devait de la punir comme le voulait son Empereur. Mais elle ne voulait pas rendre la vie d'Amon semblable à un enfer. C'est pourquoi, avant qu'il ne parte, elle le rattrapa par la manche et mit ses mains autour de son visage en l'enlaçant fortement.

-Non Amon, tu n'es pas obligé de tenir ton serment ! Tu es libre ! Pourquoi comptes tu t'anéantir alors que tu pourrais vivre heureux avec cette jeune fille. Penses à elle. Elle va perdre son grand père et tu comptes la laisser seul ? Non ! Ce serait une cruauté de faire ça. Et seul toi peux lui venir en aide. Ecoutes moi bien. Certes en partant avec elle tu ne me protégeras plus, tu ne seras plus avec moi. Mais que cela fait-il ? Je finirais bien par mourir un jour. Et toi tu désire passer tes années de vie avec une femme qui mourra avant toi au lieu de passer ta vie avec une femme que tu ne verras mourir ? J'ai une famille tu sais ? L'Empereur sera là pour moi. Vis heureux et non pas triste.

La voix de la reine se faisait faible et témoignait de sa tristesse. Mais elle ne voulait pas voir son fils pleurer.

Amon leva les yeux vers Flaméria. Il l'observa un instant, l'air anéantit, silencieux. Puis lorsqu'il se tourna, il vit Shana prête à se tuer. Il se dirigea vers elle, lentement, il la tira violemment par le poignet, l'obligeant ainsi à lâcher son katana et à se relever, puis un claquement sonore se fit entendre dans toute la salle. Le jeune homme venait de donner une claque à la guerrière.

- Imbécile ! Qu'est-ce que tu fais ? Tu es jeune et belle, on dirait que tu ne peux pas refaire ta vie. Le suicide c'est pour les lâches, tu es lâche ? Non tu ne l'es pas ! Tu crois que mon choix est simple à faire ? Tu crois que tes parents seraient fiers de toi si tu te suicidais ? Y a des gens qui croient en toi, sinon tu n'aurais jamais été à la tête d'un bataillon des rebelles. Tu aurais mieux fait de partir avec ce garde finalement, lui t'aimait et il t'aurait suivit au bout du monde, ça se voyait.

Il la fixait, les sourcils froncés, l'air très serieux. Il la maintenait par les épaules avec force.

- Amon, tu ne comprends pas, je n'ai rien fait avec ce garde, tu me fais pas confiance et tu crois que je l'aime. C'est faut, il y a que toi dans mon coeur ! Je suis stupide ! ça je le sais ! vous pouvez le confirmé ! mais sache que je t'aime au plus profond de mon coeur ! Maintenant crois ce que tu crois ! Je vais pas me suicider ! Je vais te laisser avec ta reine, puisque tu as choisi de me faire souffrir ! Lâche moi maintenant !

Shana secouait son bras...

Amon avait toujours les sourcils froncés et aux paroles de Shana, son visage afficha une grande colère.

- J'ai conscience que tu n'as rien fais avec lui mais tu aurais du le suivre. Tu veux que je te lâche ? Tu dis que je te fais souffrir ? Et moi est-ce que je ne souffre pas de devoir faire ce choix ? Et elle, ne souffrira-t-elle pas si je pars ? Mais ça tu t'en fiche ? Parfait ! Adieu !

Le jeune homme tourna les talons et commença à se diriger vers la sortie d'un air énervé.

- Non je m'en fiche pas ! Je sais que tu souffre aussi ! Mais... rhan rien ! Ok on se dit adieu ! Mais sache que je t’aime toujours !

Elle se sentait gravement blessé, elle tourna les talons vers le balcon et apparaît ses ailles en flammes mais avant de partir elle jeta un regard triste à Amon qui partait vers son chemin...

La Reine ne savait quoi dire et quoi faire. Son fils ne lui avait rien dit de plus sur ses propositions et ses peurs s'étaient transformées en colère. Et elle était la cause de sa colère. A ces moments là elle aurait voulu s'excuser, pleurer et hurler. Mais elle était la reine la plus puissante et autoritaire de Télania. Elle ne se pouvait de s'assouplir. C'est pourquoi elle frappa des mains, faisant venir deux gardes.

-Amenez cette fille jusqu'à chez elle qu'elle prépare ses valises. Demain matin, à l'aube, elle devra être partie pour la frontière et ne plus jamais revenir. Shana, guerrière du Feu ne l'est plus. Elle est bannie.

Et sur ces mots froids, elle tourna des talons en direction des prisons, le collier du Grand père dans sa main.

Amon continua son chemin l'air toujours énervé, il continua ainsi jusqu'à ses appartements et prévint le garde qui était devant sa porte que personne n'entre s'il ne voulait pas finir massacré puis lorsqu'il ferma la porte derrière lui, il s'y adossa avant de s'éffondrer sur le sol. Il se recroquevilla et se mit à pleurer. Ainsi le temps passa, le jeune homme s'était muré dans le silence et dans la peine, mais il ne regrettait pas son choix, s'il serait partit avec Shana, il aurait été dans le même état.

Dans les prisons, la reine du Feu était attendu par un homme tout de noir habillé, masqué : un Inquisiteur. Il était l'Inquisiteur le plus craint du Royaume et savait parvenir à ses fins. Seulement, il n'était pas toujours très diplomate ce qui lui avait valu un échec dans l'obtention du poste de Grand inquisiteur. Ils entrèrent dans une simple salle, avec une table en bois sur laquelle, Flameria posa le collier d'Hagrid.

-Je vous laisse faire le travail Inquisiteur.

Avant de partir, la reine posa un regard sur le collier.

-Que Sinka ait pitié de toi.

Et elle s'en alla, laissant derrière elle L'inquisiteur sortir une baguette magique de son manteau, la brandir et prononcer un sort funeste sur le collier qui explosa et fut réduit en cendre, tuant en même temps Hagrid.

Hj : Comment doit-on nommer l'Inquisitrice suprême quand on s'adresse à elle ?

Amon après un long moment de peine et de désespoir se releva. Son visage était devenu impassible et assez froid. Il s'arrangea et sortit en silence. Il ne fit pas attention aux gens qui s'inclinaient sur son passage. Il croisa un jeune page.

- Approche. Informe la reine que le grand Inquisiteur du Feu va parler à l'Inquisitrice suprême afin de recevoir son châtiment.

Le jeune page s'inclina et s'éloigna. Après tout, lui aussi méritait d'être punit, il n'y avait pas de raison. Il se dirigea vers une petite salle où il y avait une boule de cristal un peu plus grande que celles que chacun avait sur soit. Le jeune homme se concentra et l'image de Ténebris apparut dans la boule. Amon s'inclina avec tout le respect et toute la grâce qu'il pu, mais son visage affichait toujours la même impassibilité.

- Pardonnez-moi de vous déranger, mais je dois vous parler c'est important...

HJ : Etant son collègue tu peux l'appeler par son prénom. Sinon, si l'on doit l'appeler il faudrait dire : "Mademoiselle Magister, Inquisitrice Suprême.

Peu de temps après avoir libéré Edelwen, Ténebris était parti pour le siège de l'Inquisition, donner plusieurs directives à propos des prisonniers et des Rebelles capturés. Elle s'y rendit par téléportation, arrivant dans son bureau, le seul endroit où la magie pouvait fonctionner ainsi que la transplanation. Son visage était fermé, elle ne souhaitait rencontrer personne. Descendant pour les prisons et les salles d'extermination, elle marchait en silence, sa panthère avec elle. Enfin, elle arriva dans la principale salle d'extermination où tous les Inquisiteurs exterminateurs l'attendaient. Elle n'avait qu'une directive à donner.

-Tuez tous les Rebelles arrêtés et les dissidents. Seul ceux qui n'ont commis aucun acte d'aide envers ceux du Bien devront être épargnés.

Sous les sourire dissimulés des Inquisiteurs, Ténebris entendit un appel d'Amon. Elle fit donc apparaître sa boule de Cristal.

-Bonsoir Amon. Que puis-je faire pour toi ?

Le jeune homme entendit la réponse de Ténebris. Il ne voyait pas bien derrière elle mais pensa qu'elle se trouvait sûrement au siège de l'Inquisition. Il attendit un court instant et regarda l'Inquisitrice surpême.

- Ténebris, je mérite une punition. J'ai demandé à la reine du Feu de donner ma sentence mais elle m'a dit que c'était à vous de me juger et de décider d'une sentence à mon égard.

Le grand Inquisiteur du Feu marqua une pause et attendit la réaction de sa superieure.

L'Inquisitrice Suprême haussa ses sourcils et ne sembla pas bien comprendre la nature de la requête de son subordonné. C'est pourquoi elle mit du temps à lui demander :

-Te punir de quoi ? Tu es irréprochable. Grâce à toi et Flameria, tu as réussis à unir le peuple du Feu qui soutient son Excellence et reste droit. Tu es vraiment un brave homme qui ne mérite pas ce qu'il demande. Tu as vraiment tout de...

Puis elle s'arrêta, fronça les sourcils et reprit :

-A moins que tu ait abusé de notre confiance et que tu culpabilise de ton acte barbare en ayant sauvé des Rebelles de l'Inquisition.

Au ond d'elle Ténebris savait qu'elle ne pouvait donner de leçon sur cette question puisqu'elle même avait fait fuir Roy. Seulement, à l'inverse des autres, Ténebris ne risquait rien car la seule personne qui aurait put la punir était fier de ce qu'elle avait fait.

Amon ne changea pas d'expression. Il soupira simplement, il ne savait pas exactement comment on devait quelifier sa faute, trahison ? Abus de confiance ? Irresponsabilité ? Qu'importe, quelque soit la punition qu'il devrait subir, il l'aurait mérité.

- C'est une histoire assez compliquée... Mais je vais faire de mon mieux pour vous expliquer et résumer.

Le jeune se mit alors à raconter toute l'histoire depuis son départ au royaume de la glace jusqu'au banissement de Shana en passant par l'amour passionel qu'il se portait l'un à l'autre. A la fin de son récit, un silence s'installa.

- Je pense mériter une punition pour ne pas avoir dénoncer Hagrid le Déserteur.

En vérité, il n'avait pas vraiment réaliser lorsqu'il avait rencontré Shana et son grand-père qui était réellement le vieil homme dans le collier, mais il avaigt quand même comprit que c'était un traître. Il ne l'avait pas dénoncer sans doute par amour pour Shana. Et maintenant ? Cela revenait au même puisque Hagrid était mort et la guerrière du Feu lui en voulait terriblement pour l'avoir abandonné...

Ténebris écouta attentivement le jeune homme, pourtant si haut gradé, sans l'interrompre, sans demander plus d'explications, car les détails qu'il apportaient étaient suffisants. Ces craintes se révélèrent donc : Amon n'était donc plus intouchable et était vulnérable. Comme elle. Tout au long de sa narration, le visage de l'Inquisitrice Suprême resta le même, celui qu'elle tenait de son père : fermé et impénétrable. Aucun sentiment apparut même lorsque le Grand Inquisiteur eut fini son explication.

-Certes, ton acte est grave. Mais le plus grave n'est pas que tu aies involontairement aidé un recherché puisque que tu n'en savais rien. Ce qui risque de devenir un réel danger c'est que tu aies aimé une Rebelle en ayant connaissance de ce qu'elle était. En tant normal tu aurais subis d'atroce punition. Mais étant un grand serviteur, je saurais faire abstraction de cette faute. Tu veux que je te punisses mais ce sera inutile. La douleur qui est en toi te torture suffisamment. Voilà la seule punition qui te sera administré.

Amon resta silencieux un moment puis s'inclina toujours l'air impassible mais il ne regardait plus la boule. Après sa narration, il avait baissé le regard.

- Comme vous voudrez.

Ce fut les seules paroles qu'il prononça. Au fond de lui, il se dit qu'il avait bien fait de choisir son devoir à son coeur. Pour lui les promesses et les serments étaient sacrés. Et puis qu'est-ce qu'il aurait fait au milieu des rebelles ? Lui qui faisait partie de ceux qui les chassaient, les persécutaient et les tuaient ?

Avant que la conversation ne se termine, Ténebris murmura dans un souffle à Amon :

-Je comprends ta douleur Amon, mais ne tombes pas. Reste celui que tu es et n'oublie pas que tu as un Royaume qui t'aime. Tu as une Reine qui t'aime.

Et l'image s'estompa, laissant Amon et Tenebris seul, chacun dans son Palais.

Après les paroles de Ténebris et lorsqu'elle disparu de la boule de crital, le jeune Inquisiteur eut un léger sourire. Les dernières paroles de l'Inquisitrice suprême étaient réconfortantes. Peut-être qu'elle aussi souffrait de quelque chose. Amon sortit de la salle et se dirigea vers la salle su trône. La foule habituelle avait reprit sa place. Le jeune loup-garou devait tenter d'oublier sa douleur et pour ça il devait s'occuper, il convoqua donc les inquisiteurs du royaume qui se trouvaient au palais pour discuter des derniers évènements.

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