Sur le chemin du retour (pv : Zélos)

- Oui, là j'ai été très surpris aujourd'hui mais d'habitude il n'est pas comme ça. Peut-être qu'il y a quelques mois je l'ai aider à se soigner. Enfin bon... Je suiss heureux de le voir comme ça, c'est très rare. Peut-être que c'est toi qu'il a rendu comme ça.

Disait-il en riant. Zélos installait ses draps sur son lit et posait un coussin contre le mur. Il se déshabillait en enlevant sa tunique mais tout en gardant son pantalon. Il se posait contre le coussin et continuait de regardait Forciticus.

- Qu'est ce que tu vas faire après notre départ ?

Forciticus regarda son ami qui lui expliqua sa surprise. Après quoi il continua de le fixer sans réelle expression. Puis il se tourna vers son lit.

- Moi ? Mh non je ne crois pas. Je n'influe pas de manière positive sur les gens, comme Alia.

Le jeune homme retira ses chaussures, ses gants, et sa sacoche de cuir, puis il s'allongea sur son lit, les bras croisés sous sa tête. Il fixait le plafond, pensant à l’Élue du Bien qui, malgré la présence de Glen, devait se sentir un peu seule. Il soupira. Zélos continua de lui parler, et Forciticus tourna donc sa tête et son regard vers lui.

- Je vais retourner au palais pour être aux côtés d'Alia. Mais je suppose que nous n'allons pas y rester longtemps car elle doit assister au tournoi de Numarus. Dans tous les cas où qu'elle aille je vais la suivre. Et toi ?

- Je ne sais pas encore... peut être rentrer chez moi. Quand tu seras avec elle, tu lui passera un bonjour de ma part.

Il souriait en se relevant du coussin pour pouvoir quitter ses bottes noires. Une fois quitter il les posait sur le bas du lit et mettait une couverture bien chaude en laine de ce continent. La laine était très chaud et confortable pour passer une très bonne nuit. Il regardait son ami et lui disait :

- Je vais me coucher, je te souhaite une bonne nuit. A demain.

- Bien sûr, je le lui dirai ne t'inquiète pas.

Le jeune homme tourna de nouveau son regard vers le plafond. Il avait quand même hâte de retourner auprès d'Alia le lendemain. Bien sûr il ne devait pas négliger l'entraînement qu'il devait réaliser comme il l'avait promis à mage Mythos. Il espérait que si la princesse n'était pas trop occupée, elle pourrait l'aider à s'entraîner de temps en temps. Forciticus était rassuré du fait que tout se soit bien passé finalement avec le frère de Zélos. Ce dernier l'informa qu'il allait dormir et le prince de la Terre estima qu'il était temps pour lui de faire de même :

- Oui, moi aussi. Bonne nuit à toi aussi, à demain.

Il s'installa sous ses draps et ses couvertures et souffla la bougie, plongeant la chambre dans le noir. La journée avait été éprouvante pour lui et il s'endormit rapidement. Mais il fut prit de cauchemars au milieu de la nuit. Il y revoyait de mauvais souvenirs et son frère encore plus cruel, tuant ses parents et tous ceux que Forciticus aimait. Il se réveilla en sursaut, essoufflé et transpirant. Assis dans son lit, il se passa la main sur le visage pour se calmer. Il faisait encore nuit à l’extérieur. Malgré cela, il se leva, s'habilla et remit se bottes et ses gants, mais il laissa sa sacoche et il sortit devant le chalet. Il s'assit devant la porte, l'air frais et le calme de la nuit lui firent du bien. Mais au loin, le ciel commençait à rougir. Le soleil se levait lentement à l'horizon. Forciticus fixa les lumières colorées du ciel lointain.

Krathos était déjà debout sur son atelier, il était un homme qui se levait très tôt même si il partait pour dix heures du matin. Il réparait de dernière minute quelque armes pour son voyage et lorsqu'il entendait du bruit dans le couloir puis à la porte d'entrée, il refermait ses sacs et allait voir ce qu'il se passait. Il ne voyait rien dans le couloir mais il allait quand même voir dans la chambre où Forciticus et Zélos dormait mais il ne voyait que son petit frère. Il retournait sur ses pas et allait ouvrir la porte de l'entrée. Forciticus était assis devant la marche de l'entrée.

- Eh bien, je ne pensais pas à vous trouvez là. Qu'est ce que vous faites ici ? Il est tard encore, retourner vous coucher.

Disait-il d'un ton froid et retournait dans le couloir pour prendre des provisions dans sa cuisine.

Forciticus était perdu dans ses pensées lorsque la porte s'ouvrit subitement derrière lui, le faisant se retourner brusquement. Krathos se tenait dans l'ouverture de la porte et le fixait. Le prince de la Terre ne s'était pas aperçut que son hôte était levé et travaillait à son atelier. Il se leva et fit face au frère aîné de son ami.

- Pardonnez moi, je ne voulais pas vous déranger, j'ai simplement du mal à dormir.

Mais Krathos tourna les talons et lui ordonna froidement d'aller se coucher. Forciticus le regarda un instant s'éloigner puis il lui emboîta le pas. Il était là pour aider son ami après tout, alors peut-être pouvait-il discuter avec le forgeron, bien que ce dernier n'ai pas l'air disposé à cela.

- Vous partez longtemps ?

Krathos était dans la cuisine à cuisiner lorsqu'il entendait parler en lui posant une question, il ne répondait pas de suite. Après quelques minutes de silence il ouvrait la bouche :

- 2 mois.

Il continuait à cuisiner une tarte au fromage et des légumes bien frais de la forêt un peu plus loin de son chalet. Il avait l'habitude d'être seule depuis l'enfance de son petit frère, il n'aime pas beaucoup les gens, il reste l’écart de tous ça et restera froid souvent mais quelque fois de bonne humeur. Krathos revenait dans le salon et posait sur la table un sac de provision, il disait :

- Pourquoi cette question ?

Forciticus n'était non plus le genre de personne à engager une conversation, ni à parler de lui-même. Mais il avait l'habitude de fréquenter des gens, il avait été prince, il avait été le chef des rebelles de la Terre. Il avait du communiquer avec beaucoup de monde. Il fut rassuré que Krathos lui réponde, il avait un peu peur de se voir dire que ce n'était pas ses affaires. Mais le forgeron continua même la conversation.

- Votre frère m'a dit que vous aviez été gravement malade. Je ne suis pas médecin mais peut-être devriez-vous attendre un peu avant de repartir.

Le jeune homme tourna le visage vers la fenêtre où les premiers rayons du soleil apparaissaient enfin. Mais dehors, tout était gris et froid. Les couleurs rassurante de la journée n'étaient pas encore apparues.

- Il s'inquiète beaucoup.

- Et alors ? Je ne suis plus malade.

Il portait tous ses affaires dehors devant la porte d'entrée. Une fois tous sortis il allait voir son cheval blanc pour le préparer à partir dans deux heures. Il se retournait vers Forciticus qui le suivait et il disait :

- Il ne devrait pas. Je vais bien et c'est tout.

Sa dernière phrase était puissante et froide. Lorsqu'il regardait le ciel, il était neuf heures du matin et continuait à sceller son cheval.

- Je te conseil de réveiller mon frère.

Forciticus comprit que cet argument n'empêcherait pas Krathos de partir. Mais cela ne lui fit rien car ce n'était pas son but. Il continuait de suivre son hôte pour lui parler. Ce dernier restait distant et froid, mais à côté de son frère aîné Stalven, Forciticus le trouvait plutôt sympathique.

- Il ne s'inquiète pas seulement pour votre santé. En réalité, il s'inquiète de votre comportement vis à vis de lui. Il a peur de vous perdre car vous mettez de la distance entre vous et lui.

Le jeune homme le fixait avec un grand sérieux. Il était immobile et ne lâchait pas du regard Krathos. Alia aurait peut-être sur pourquoi il était ainsi, mais Foricticus ne pouvait se baser que sur sa propre expérience. Alors il essaya de comprendre ce qui se passait dans la tête du frère aîné de Zélos.

- Vous lui en voulez d'être partis plutôt que de rester avec vous ?

- Pourquoi tant de questions ? Mon frère est grand il peut se débrouiller tous seul. Et je veux rester seul. Zélos debout ! c'est bientôt l'heure !

Son cheval blanc était prêt il lui manquait plus à le charger de ses affaires.

- Vous devriez lui dire qu'il n'y a plus d'espoir en moi.

Une fois tout est prêt, il allait voir dans le couloir Zélos qui mangeait son petit déjeuner en souriant à Krathos. Son petit frère était habillé prêt pour repartir chez lui. Le rodeur du cristal fermait tout les pièce de son chez lui et le fermait à clef.

- Sur ce bon voyage. Au revoir.

- Votre frère est mon ami, je m’efforce simplement de l'aider.

A peine eut-il terminé sa phrase que Krathos s'empressa d'aller réveiller son frère. Ce dernier avait semblait bien dormir. Forciticus ne montra pas qu'il avait parlé avec le frère aîné de Zélos, mais dès que ce dernier s'éloigna de nouveau de son frère, le prince de la Terre le suivit. Mais ce que lui dit le forgeron était grave et n'apaiserait pas les inquiétudes de Zélos. Forciticus et son ami sortirent de la maison, et après avoir tout verrouillé, Krathos parti en les saluant. Restant seuls devant le chalet, les deux jeunes hommes fixaient le cheval blanc qui s'éloignait à l'horizon.

- Zélos, tu dois absolument parler à ton frère. J'ignore où il va mais je sais qu'il part durant deux mois. Quelque chose ne va pas. J'ignore pourquoi mais il n'a plus d'espoir. Tu dois découvrir pourquoi et l'aider à s'en sortir. Ce sera long et difficile car il s'est renfermé sur lui-même. Mais je peux t'assurer qu'il n'a rien contre toi, il ne va simplement pas bien.

Le cheval et son cavalier disparurent. Le soleil éclairait parfaitement la plaine désormais. Forciticus se dirigea vers son cheval et lui remit sa scelle et son mord.

- Je lui ai un peu parlé, mais toi seul peut l'aider.

- Je te l'avais dit. Oui j'essaie mais voilà ce que ça mène. Je vais lui parler une fois qui sera de retour.

Zélos préparait son cheval à son tour et montait sur celui-ci. Une fois à cheval, ils trottaient jusqu'à la sortie de cette forêt et de retour à la surface des commerçants. Il y avait déjà du monde, ça sentait la bonne nourriture, le bon pain du boulanger, il y avait aussi des animations pour les enfants. Ils traversèrent le boulevard, lorsqu'ils arrivèrent sur le port, Zélos regardait son ami :

- Alors c'est ici de nous séparés. Rentre bien Forciticus n'oublie pas pour Alia. A plus tard !

Il souriait en faisant signe d'un "au revoir" et allait prendre un bateau avec son cheval, car le continent du crital et le royaume de la terre il y avait beaucoup de distance. En bateau il fallait deux jours au lieu de trois et demi. Il demandait à un batelier de le déposer au royaume de la terre avec une bourse en payement.

- Oui, je t'ai dis que ce serait long et compliqué, mais tu dois persévérer, jusqu'à faire fissurer sa carapace. Courage, tu es fort et tu as de la ténacité, je sais que tu y parviendras.

Ils montèrent sur leurs chevaux et ils partirent au galop. Le reste du chemin se passa en silence, on entendait que le bruit des sabots sur la terre. Il n'était pas loin de onze heure et les deux amis pouvaient commencer à ressentir la chaleur de l'été. Au bout d'une demi heure, tout comme à l'aller, ils parvinrent à la Surface des Commerçants. Comme tous les jours, elle était envahie par la foule. Leurs chevaux avaient quelques difficultés à se frayer un chemin à travers les rues noires de monde. Forciticus accompagna son ami Zélos jusqu'au port où celui-ci chercha un capitaine voulant bien le prendre sur son navire en direction du royaume de la Terre.

- Oui, je te souhaite un bon voyage mon ami. Ne t'en fais pas, je le lui transmettrait, elle sera certainement ravie d'avoir de tes nouvelles. A bientôt.

Le jeune homme regarda son ami monter à bord d'un bateau avec son cheval, puis le navire défit ses voiles, des hommes crièrent des ordres du haut du pont et il se mit à glisser sur l'eau. Le prince de la Terre fit un signe d'au revoir à Zélos qui le regardait du pont. le navire s'éloigna à l'horizon et disparu. Il était temps pour Forciticus de retourner au palais après d'Alia. Il remonta sur son cheval et se rendit au château. Il état encore à plusieurs centaine de mètres de la porte lorsqu'il vit accourir vers lui Thor, le loup blanc de l’Élue du Bien, et son petit compagnon le lutin Phalengius. Immédiatement, le jeune homme s'inquiéta, une fois à la hauteur du loup, il sauta de sa monture et s'approcha du lutin.

- Que se passe-t-il ? Pourquoi êtes-vous là ? Est-ce qu'Alia a un problème ?

- Mais non du calme ! Allez ne t'inquiètes pas, à part être prisonnière d'une montagne de papiers à bien connaître pour dans une semaine, elle n'a aucun soucis. Mais Thor voulait sortir, et Alia voulait savoir où tu étais alors on est partie à ta recherche. Tu n'étais pas loin finalement.

- Non en effet, et je vais de ce pas la retrouver, ça lui fera un peu de compagnie, puisque je ne peux pas étudier les documents à sa place.

Sur ce, le jeune homme attrapa la bride de son cheval et s'avança vers le palais. Il le confia à un garçon d'écurie et traversa les couloirs, suivi de Thor et de Phalengius. Connaissant la raison de sa présence, les gardes le laissaient passer, non sans le surveiller avec attention. Ce palais était un vrai dédale, et si Forciticus pu retrouver facilement la chambre de son amie, c'était grace à Thor qui se rappelait, de par son odorat, la direction pour rejoindre sa maîtresse. Il parvinrent enfin à la chambre devant laquelle deux soldats gardaient la porte d'un air féroce. Cela ne torubla pas Forciticus qui frappa à la porte...

FIN DU TOPIC

» De retour !
» Le retour du roi
» Le retour de Roy