Rencontre avec une vieille connaissance...

Invité

Beloïar errait dans les couloirs du palais. Le sortilège de Delmar l'épuisait. Il ne se sentait plus lui même. L'homme se sentait fantôme et plus rien n'affectait de lui faire plaisir.Ses hommes s'inquiétaient, ils ne pouvaient rien faire sans ses ordres et ils n'avaient rien à faire, hormis attendre et attendre encore...
Alors que le mercenaire errait dans les couloir à la recherche de temps meilleurs, il sentit un doigt sur son front, son regard remonta la main puis le bras, jusqu'au visage de la personne. Un chasseur. Il aurait dû s’énerver, changer d'émotion, mais non... La rivalité des chasseurs et des mercenaires ne semblait même plus lui faire quelque chose. Il reconnut le chasseur en question.

- Toran...

Invité

Toran marchait, soudain elle vit Beloïar qui marchait sans voir où il allait, il lui fonçait dessus à vitesse réduite. Il suffit à la jeune fille de poser son doigt sur son front pour l’arrêter. Un mercenaire, une ancienne connaissance. Tous les deux avaient souvent été amené à chasser les même proie. La chasseuse remarqua qu'il y avait quelque chose de different chez l'homme fatigué qui se tenait devant lui.

- Quel figure ! Les mercenaires se sont-ils ramollis à ce point là ? Où peut-être t'es-tu mis au service de quelqu'un, peut-être que maintenant tu as perdu ta liberté en te "rangeant" dans cette société sans conscience ? Qu'importe, si vous vous affaiblissez, nous nous renforçons.

Comme à son habitude, elle était froide et cassante.

Tenebris circulait dans les couloirs encore remuée par ce qu'il venait de se passer avec Roy ; maintenant, elle s'en fichait s'il était arrêté. Elle avait vu l'incendie de sa chambre et était sortit ne voulant pas voir la fin de cet épisode tragique pour celui qu'elle aimé. Son visage ne laissait pourtant rien paraître, comme ses yeux qui restait aussi envoutant que mystérieux.
Dans les couloirs du Palais, elle trouva une chasseuse et un mercenaire. L'un deux puait la possession. Encore une querelle entre classe.

-Excusez moi si j'interromps votre très intéressante conversation, mais peut-être que l'orientation vous est inconnue, mais cette partis du Palais est réservés aux fidèles de l'Empereur, pas aux inconnus. Dites moi plutôt ce que vous faites là. Quant à vous le mercenaire, si tu ne peux plus parler fait moi des signes. On sait jamais.

Invité

Toran se tourna vers le princesse qui s'avançait vers elle. La jeune fille ne se laissa pas impressionner, il lui fallut quelques secondes pour décrypter les véritables émotion de Ténébris, elle était très malheureuse, un évènement important et triste lui était arrivé. Elle retira son doigt du front du mercenaire. Ainsi il était possédé. C'était étrange pour quelqu'un d'aussi intelligent que lui, car Toran devait le reconnaître, c'était un homme qui paraissait stupide mais en réalité, il était rusé et intelligent. Son regard bleu croisa celui de Ténébris, elle savait que c'était la princesse mais elle ne se donna pas la peine de s'incliner devant elle. Elle n'avait pas de maître, elle était libre, et jamais personne ne lui en avait voulut pour ça.

- Je cherche l'Empereur.

C'était une phrase courte et directe qui manquait de diplomatie et qui ne révélait rien sur ses intentions. Mais cela faisait aussi partie du caractère de la chasseuse. Elle regardait la princesse d'un air toujours aussi impassible.

HJ : Pas besoin d'être LA puissante pour avoir le pouvoir de percevoir les émotion donc c'est bon. Puis ça fait quoi puisqu'elle s'en fou des émotions des autres ?

Invité

HJ : J'attend toujours que Ténébris daigne répondre merci.

HJ : Oui oui ça va ça va... Moi c'est Narsiel que j'attends.

Toujours aussi impassible, Tenebris restait droite et hautaine devant la jeune chasseuse.

-Mon père l'Empereur ne reçoit pas n'importe qui. Adressez vous plutôt à une autre personne que lui, comme par exemple son porte parole.
Quant à toi Mercenaire, pour le désenchantement demande plus à un druide qu'à une personne royale. Les petites affaires n'ont aucune place ici.

Invité

Toran ne prêta pas attention au regard de la princesse. Encore quelqu'un de stupide. Décidément, aujourd'hui, la jeune fille ne faisait que rencontrer des gens stupides. Elle se tourna vers le mercenaire qui était vraiment dans un état pathétique.

- Je ne pense pas qu'il soit ici à la recherche de quelqu'un qui puisse le libérer de ce sort. Il doit savoir à qui s'adresser car ce n'est pas un être dénué d'intelligence. Quant à moi, je me fiche que Darkhell soit empereur ou non, pour moi, c'est la même chose. Et je dois lui parler, que vous le vouliez ou non. Adieu.

La chasseuse passa devant Ténébris sans un mot de plus et commença à se diriger vers instinctivement vers le bureau de "l'empereur" comme ils l'appelaient tous dans ce palais.

La princesse de l'Univers ne se laissa pas démonter et regarda la chasseuse partir. Qu'est-ce que ça change ? Son père n'en voudra pas.
Elle se retourna vers Beloiar, claqua des doigts sous ses yeux. Un fumée sortit de ses narines et se dissipa dans les airs. Le mercenaire se sentit libre de lui-même, pouvant rire et parler à sa guise.

-Toi, au lieu de me regarder avec ses yeux, rends moi plutôt un service.

Ce dernier était toujours sous le choc de sa libération.

Invité

Beloïar finit par reprendre ses esprits. Il s'inclina devant Ténebris.

- Je vous remercie de m'avoir libérer de ce sortilège, c'est pourquoi je dois vous rendre un service, n'importe lequel. Alors, que puis-je faire pour vous ?

Tenebris soupira :

-Pour me remercier, juste n'oublies pas que tu as une dette envers moi que tu devras régler un jour, lorsque j'aurais besoin de tes services. Par contre j'aimerais que tu donnes une leçon à cette chasseuse ; nous discuterons du prix plus tard mais pour le moment, j'aimerais qu'elle reçoive une bonne leçon de ma part. En ce moment trop d'étranger viennent dans ce palais.

Invité

Beloïar regarda en direction de l'endroit où Toran avait disparu, puis son regard se porta de nouveau sur Ténebris.

- Vous voulez que je donne une correction à Toran ? Mercenaires et chasseurs on toujours était en conflit, depuis toujours, elle et moi sommes rivaux et jusqu'à présent, aucun d'entre nous n'a pris le dessus lors d'un affrontement, mais je veux bien essayer. Pour une fois, je vous rendrais ce service gratuitement, et je n'oublierais pas la dette que j'ai envers vous, ne vous en faites pas, je serais là quand vous aurez besoin de moi. Puis-je disposer ?

La jeune fille lui fit d'un hochement de tête que oui, puis tourna des talons, elle sentait un combat dans la salle du trône, serais-ce la fin de Welvir ? Qu'importe, elle s'en moquait un peu. Pour l'instant elle avait juste envie de retrouver son frère qui était au Royaume de l'Univers pour le diriger, et son père qui dirait-on les avait bien oubliés.

HJ : FIN DU TOPIC

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