Entre père et fils

Roy regarda Anna partir, tout en se sentant responsable, puis Alia partie à son tour, et là, le jeune homme savait pertinemment ce qui allait se passer. Il les laissa partir, puis se tourna vers son père en soupirant. Ses sœurs étaient vraiment des cas exceptionnels... Mais le comportement d'Anna n'était pas rassurant, il la connaissait calme, sage, sérieuse, douce et gentille, toujours prête à aider les autres et à obéir à son père, et tout à coup, elle était devenue sévère et même un peu dure, elle se révoltait sans cesse envers son père et même envers sa grande sœur, ce qui n'était jamais arrivé avant. Roy pensait parfois qu'une petite partie de l'être maléfique qui avait possédé Anna restait encore en elle. Eros allait partir chercher sa fille, lorsque Roy le retint.

- N'y va pas père, Alia va s'en occuper. Je sais qu'Anna a beaucoup changé, mais la seule personne qui puisse la résonner c'est sa sœur, alors laisse-les seules un moment.

Il avait un visage très sérieux. Lui, il n'avait aucune autorité sur Anna, du moins très peu, mais Alia qui la connaissait depuis toujours et qui l'avait vu grandir, avait une bien meilleure autorité sur sa petite sœur. Ce qui faisait un peu peur à Roy, c'était que ce passerait-il si Anna n'écoutait même plus Alia ? Elle serait vraiment... plus que transformé, quelque chose ne tournerait vraiment pas rond...

Eros revit une fois de plus Anna se révolter. Alors là, c'en était trop ! Il n'allait certainement pas la laisser s'en tirer une fois de plus. Il croisa le regard d'Alia, mais il ne lui lança pas de regard noir cette fois-ci, et il remarqua qu'Alia avait l'air toute aussi furieuse que lui. Il allait suivre ses filles lorsque celles-ci partirent, mais Roy le retint. Il n'avait pas tort, Alia avait une forte autorité sur Anna, plus que lui, donc il valait mieux la laisser faire.

- Tu as raison Roy, mais, si Anna est ainsi, c'est à cause d'Alia ! Cette fille a peut-être une forte autorité sur sa sœur, mais elle a aussi une mauvaise influence ! je ne sais pas ce qui m'as prit de les envoyer ensemble sur la Terre, j'aurais dut les séparer !

Eros déversé toute sa rage dans son discours, tout était la faute d'Alia ! Elle n'avait pas été fichu de bien éduquer Anna, elle n'avait pas était fichu de libérer Flaméria de son sort ! Et elle n'était même pas fichue de détruire le Mal ! Pourquoi était-ce cette sale gamine qui avait été choisit ? Il y avait des tas de gens près à détruire le Mal, et sans pleurnicher dans leur coin. les gardiens avaient vraiment perdus l'esprit en nomment Alia Élu du Bien.

Roy souffrait intérieurement de voir son père haïr ainsi sa sœur, surtout que celle-ci était tout aussi triste de cette position. Le jeune homme écouta son père, et il fut rassuré qu'Alia ne soit pas présente, car chaque mot qu'Eros prononçait aurait été une lame qui transpercerait le cœur de la jeune fille. Roy connaissait tout de sa sœur, il savait quelle semblait forte et que toutes les insultes que l'on portait à son égard ne l'atteignait jamais, qu'elle semblait être le rocher face à la mer, de face, jamais il ne se plie, mais au fond, la mer le creuse, Alia était un peu comme ça, elle avait l'apparence d'un roc, mais à l'intérieur, elle était très fragile. Il avait découvert aussi que sa sœur se trouvait faible, mais elle avait tort, elle n'était pas faible, c'était simplement que Darkhell était surpuissant. Le prince de l'Air regarda son père droit dans les yeux, il était temps qu'il sache la vérité.

- Père, Alia souffre beaucoup. Pourquoi la haïs-tu ainsi à ce point ?

Le jeune homme était bien déterminé à découvrir ce mystère. Il ne voyait pas pour quelle raison son père avait autant de rancune envers sa sœur, elle n'avait pas, selon ses souvenirs, fait quelque chose en particulier qui aurait put rendre fou de colère le roi.

Eros regarda Roy dans les yeux furieusement. Cette question, il se l'était déjà posée sans cesse dans sa tête, et il avait toujours aboutit à la même réponse. La colère de l'homme était à son comble, et lorsqu'il parlait, toutes s"es paroles sortaient de la pire haine qu'il puisse avoir au plus profond de lui.

- J'aime Syria ! De tous mon cœur et de toute mon âme, et elle est prisonnière d'un sortilège qui l'empêche de redevenir celle que j'aimais ! La seule personne capable de la délivrer, c'est Alia, mais que fait-elle ! Elle continue à se battre ou à se plaindre, ou à festoyer ! Mais jamais elle ne va libérer Syria, cela à tellement l'air de l'importer ! Ça me mets hors de moi !

C'était la première fois qu'il se confiait à son fils. Jamais personne n'avait remarqué à quel point il aimait Syria, et c'était maintenant qu'elle était maléfique que le roi se disait qu'il ne lui avait pas dit assez de fois qu'il l'aimait passionnément. Il pensait que sa fille n'en avait rien à faire, et que pour elle, ce n'était pas une priorité.

Roy écouta son père attentivement, et ouvrit de grands yeux. Il ne se serait jamais attendu à une pareille réponse, il n'avait jamais remarqué à quel point son père était amoureux de sa mère. C'était incroyable ! Le jeune homme comprit alors ce que ressentait son père, même si il n'était pas d'accords avec le fait qu'Alia n'en avait rien à faire. Elle faisait tout son possible pour aider ses proches, et elle voulait vraiment venir en aide à sa mère, mais à chaque fois qu'elle réussissait à la libérer, Darkhell l'emprisonnait de nouveau, et la jeune fille n'avait jamais eut le temps de sceller la marque du Bien sur sa mère, qui était une marque qui protégeait son porteur de tout sort la transformant en être maléfique. Seule l'Élu du bien en était capable.

- Tu dois en parler avec elle. Pour une fois, vous pourriez avoir une vraie conversation, Alia t'écouterais, tu sais, elle veux tout faire pour nous aider, et ne comprend pas cette haine que tu lui vaut, essayez de vous comprendre, maîtrisez-vous, et parlez vous en tant que père et fille et non pas en tant que personne qui se haïssent !

Roy parlait d'un ton très convaincant et très convaincu, il avait vraiment envie que cette conversation ai lieu, et il regardait son père avec des yeux pétillants. Le jeune homme était vraiment très sûr de son idée, c'était l'occasion rêvé pour ses deux proches de mieux se connaître et de se réconcilier.

Eros leva un regard surprit sur son fils. Qu'est-ce qu'il disait ? C'était impossible d'avoir un vraie conversation avec Alia, ça començait froidement et ça se terminait toujours en engguelade, il avait déjà essayé mainte et mainte fois, mais sans succès. Le roi fit la moue.

- Avoir une vrai conversation avec Alia, c'est tout à fait impossible, Roy, et tu es très bien placé pour le savoir. Nous n'arrivons jamais à terminer une conversation en gardant un ton raisonnable. Je n'ai pas envie de subir un nouvel échec.

Roy ne se laissa pas démonter. Il avait décidé qu'il allait réconcilier son père et sa soeur, et ils auraient une vraie conversation qu'ils le veuillent ou non. Il fit son sourire secret à son père et le regarda droit dans les yeux, toujours ses yeux pétillant de sa bonne idée.

- Père, si tu y mets vraiment du tiens, en pensant que tu fais ça pour mère, tu y arrivera à coup sûr, et si tu ne dis rien de désagréable, Alia ne se fâchera pas. Fais-moi confiance, je sais pertinemment comment ma sœur réagira, je la connais mieux que quiconque, peut-être même mieux qu'Anna.

Son ton était vraiment très très convaincant, comme son sourire, et son regard. Lorsqu'il était ainsi, les gens ne résistaient jamais et finissaient toujours pas accepter, et de bon cœur. Le prince de l'Air était très fier de ce moyen de conviction très éfficace, dont-il était le seul à posséder le secret.

Eros se retrouva face à son fils à son moyen de conviction infaillible, même les propos qu'il avait employés était parfait pour convaincre le roi. L'homme fit un sourire à son fils et soupira, puis il leva les yeux vers un immense tableau où se trouvait Syria, lui, Alia, Roy et Anna, leurs visages étaient heureux, ils étaient une famille unie et heureuse. Il regartda de nouveau son fils,un air de fierté dans les yeux.

- Tu seras un roi parfait Roy. Tu as sans doute raison, je dois essayer d'avoir une vrai conversation avec Alia, si nous gagnion ce combat, je prendrais le temps de le faire. je ne dis pas que si nous perdons c'est de sa faute, non, bien sûr, mais simplement que je serais trop occupé.

L'homme commençait à être fatigué et il s'assit sur un sofa qui était non loin de lui. Il regarda son fils de haut en bas avant d'ajouter.

- Vous ne devriez pas partir dans deux jours, je sais que vous êtes fatigués, mais vous devez faire le plus vite possible, si vous vous ne sentez capable, partez demain.

Roy était ravit. C'était parfait, tout était comme il le souhaitait, son plan marchait à merveille. Il vint s'asseoir à côté de son père, tout en se détendant sur le canapé, cela faisait un moment qu'il ne s'était pas reposé normalement, avec des sœurs pareilles, il n'en avait jamais le temps, heureusement qu'il n'était pas un grand stressé, sinon il serait mort depuis longtemps. Enfin, malgré tout ça, il adorait ses deux petites sœurs chéries ! Son père aborda alors le sujet de la mission.

- Oui, c'était ce que je pensais, mais je suis ravis que tu nous l'accorde. C'est juste que... Je m'inquiète un peu pour Alia, elle s'est quand même fait transpercé la poitrine par la faux du Mal, elle semble en pleine forme, mais je suis sûr qu'elle fait des efforts surhumain pour avoir l'air en bonne santé.

Il espérait qu'en abordant la santé d'Alia il n'allait pas lui attirer encore les reproches de père et croisa les doigts pour que ce dernier soit clément envers cette pauvres fille qui souffrait certainement atrocement, mais qui faisait tout pour paraitre en pleine forme et pour ne pas inquiéter les autres.

Eros se rappela de la vue d'Alia sur le lit de l'infirmerie, la blessure était vraiment vilaine, et il se rappela comment elle était revenue avec courage dans le combat. Même si Loan lui avait sauvé la vie, elle était quand même revenue. Eros devait bien le reconnaître, sa fille avait beaucoup de courage.

- Je pense qu'elle doit se reposer, et si vous voulez partir demain, je veux être sûr qu'elle soit capable de se battre avant de partir, sinon, elle restera ici.

C'était vraiment une première, le roi s'inquiétait un peu de la santé de sa fille, un peu, mais il s'inquiétait quand même, même si ce n'était qu'un peu. Le discours de Roy avait-il était si convaincant que ça ?

Roy regarda son père étonné, il ne pensait pas qu'il avait été convaincant à ce point. Mais si son père pensait vraiment ce qu'il disait, c'était un parfait commencement. Le jeune homme sourit. Il attendait que l'une de ses sœurs reviennent, il trouvait que cela faisait longtemps qu'elles étaient parties. En attendant, ses yeux firent le tour de la salle, lorsqu'il croisa des yeux un rubans du bal. que Célenda, ou plutôt devrais-je dire Flaméria, avait organisé. Roy se souvint de quelque chose tout à coup, et il devait en informer immédiatement son père.

- Père, sais-tu que Célenda n'était autre que Flaméria ? Et Valmer est bien un traître, c'est lui qui l'a aidé à s'infiltrer dans le château. Je pense qu'il est temps de retirer les traîtres de notre château père, et surtout, que la mission d'alliance reste entre nous, ne mets pas le conseil au courant, je suis persuadé qu'il y a des traîtres parmi eux. Seules les personnes que je vais te citer doivent être au courant : Kali, Milo, Forciticus, Alia, Anna, toi, et moi.

Il ne cita pas Mythos, ne sachant même pas qu'il était présent. Il avait reprit son air sérieux, car il ne voulait vraiment pas que Darkhell soit au courant, mais d'un autre côté, il était ravit, car il allait pouvoir faire renvoyer Valmer, du moins, il l'espérait profondément.

Eros faillit tomber du sofa. Il n'en croyait pas ses oreilles. Sa femme était déguisée en belle jeune fille, et lui il ne s'en était même pas rendu compte. Mais quel imbécile il faisait ! Et en plus, c'était Valmer qui l'avait aider çà s'infiltrer, et dire qu'Alia avait raison depuis le début. Il devrait l'écouter plus souvent cette petite, elle n''avait pas de mavaises intentions finalement. Bien, il était temps pour Eros de réparer ses erreurs.

- Roy, il est temps que nous reprenions en main notre pouvoir !

Il alluma une boule de cristal et appela un valet qui se précipita vers eux, puis qui s'inclina profondément devant son roi et son futur roi, attendant les ordres. Eros prit un air décisif et un sourire vengeur.

- Appelez-moi Valmer, qu'il vienne ici tout de suite !

Le valet s'inclina de nouveau et repartit en courant vers la porte qu'il prit soin de fermer derrière lui avant d'aller chercher le mage.

Valmer était dans l'infirmerie. Il se faisait passer pour le bon maître qui aller voir son élève blessé. Il était assit au chevet de Loan, il avait l'air désolé pour lui, mais en réalité il n'avait qu'une seule envie, c'était de l'étrangler sur place. Parce qu'il avait presque tuer Drakos et qu'il avait voulut blesser Darkhell, et surtout parce que ce dernier, le maître vénéré, avait très envie que Loan soit mort. Mais si Valmer voulait garder sa couverture, il n'avait pas intérêt à tuer le jeune homme. Il discutait avec lui lorsqu'un valet lui annonça que le roi souhaitait le voir. Valmer était loin d'imaginer ce qui l'attendait et dit au revoir à Loan avant de suivre le valet. Il arriva devant la porte, frappa et entra. Il s'inclina bien bas.

- Votre majesté, que me vaut le plaisir de cette convocation ?

Il lui fit un immense sourire, toujours aussi lèche botte. Il pensait qu'il allait être remercier ou bien que le roi allait lui dire de reprendre l'éducation d'Alia et d'Anna. Il pensait que c'était de la routine, qu'il allait rester encore longtemps dans ce palais et qu'il allait pouvoir continuer à espionner ceux du Bien.

Eros fit à nouveau un sourire vengeur, et une bulle anti-magie se forma autour de Valmer. Eros se leva et le regarda d'un air superieur. Le roi avait d'un coup très envie de défouler saz rage sur quelqu'un, et Valmer était parfait.

- Vous faites pitié Valmer. désolé, mais votre traitrise s'arrêta ici. Il n'est pas question que je laisse un sale espion se balader tranquillement dans mes couloirs.

Deux gardes arrivèrent et empoignèrent le vieux mage. Eros s'approcha de lui, puis il se retourna vers son fils sans bouger de l'endroit où il était.

- Vous m'avez bien eut je dois l'admettre, mais sachez que je hais toutes les personnes qui aime Darkhell. Cet homme, je le déteste du plus profond de mon âme ! Et vous allez payer pour tous les crimes que vous avez commis pour lui !

Et, sans prévenir, il se retourna et donna un gros coup de point dans le ventre du traitre. Il aurait put continuer encore longtemps mais se dit que ce n'était pas raisonnable. Il avait une bonne idée pour le torturer, une bonne raison aussi.

- Qui sont les autres traîtres ! Dites le moi ! Ou vous allez souffrir jusqu'à votre mort !

Valmer n'en revenait pas. Il s'était fait attraper. mais comment était-ce possible. Il remarqua l'immense haine que le roi portait à Darkhell et se demanda d'où pouvait bien venir cette profonde colère. Il écouta Eros parler, puis sentit vraiment le coup l'atteindre au ventre. Il dut se pencher tant la douleur était forte et violente. Puis le roi lui demanda qui étaient les autres traitres. Le vieux mage se mit à ricaner, d'un petit rire sadique. Puis il regarda le roi avec des yeux de serpent. Comme si il allait lui dire.

- Vous croyez peut-être que je vais vous le dire sous prétexte que vous me menacez ? Hé ! Hé ! Hé ! Vous vous vantez mon pauvre Eros, et bientôt, vous allez tous finirent au royaume des morts, comme Loan, je pense qu'il ne va pas tarder à s'y rendre lui aussi. Hé ! Hé ! Hé !

Roy se leva agacé par ce ricanement désagréable, il se retint de ne pas coller son point dans la figure du vieil imbécile. Il le strésser à ricaner comme ça. Et puis qu'est-ce qu'il voulait dire par " Loan aussi va bientôt s'y rendre "? Il n'était pas tranquille le vieux mage, il avait un grain, c'était pas possible. Roy se planta en face de lui et le foudroya du regard.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Je te ferais remarquer que loan se rétablit parfaitement bien !

Il attendait une réponse, et il l'aurait,que Valmer le veuille ou non. La jeune homme caressa du bout des doigts la dague qu'il était placé à la droite de sa ceinture. Il commençait à s'énerver et fixait le mage droit dans les yeux, près à lui coller un pain dans la figure au moindre geste suspect, même si les gardes le tenait bien fermement entre leurs épais bras.

Valmer continua à ricaner de plus belle. Décidément, les gens du Bien s'énervaient facilement. Le mage regarda Roy d'un air moqueur.

- Il se rétablit bien, c'est vrai. mais il ne sera bientôt plus de ce monde. Hé ! Hé ! Hé ! Avec le poison que j'ai administré dans son traitement je pense qu'il lui reste bien... Une heure et demi à vivre. Ce que c'est amusant ! Hé ! Hé ! Hé ! Quand je pense qu'en plus il n'existe aucun contre poison ! Hi ! Hi ! Hi ! Ha ! Ha ! Ha !

Le vieux mage se mit à tousser violemment ce qui l'arrêta dans son fou rire. Mais il était très content d'avoir put tuer Loan, ce misérable qui avait rendu très malheureux son maître adulé.

Roy faillit tomber par terre. Loan avait été empoisonné, et il n'existe aucun contre poison. C'était impossible, il saisit Valmer par le col de sa chemise et le foudroya du regard? Il le serrait tellement fort qu'il manqua de l'étrangler. Sa colère était au plus haut point et il n'était pas le seul à fulminer de colère, son père derrière lui avait l'air dans le même état.

- Dis moi quel est ce poison sale traitre et donne moi le contre poison ! Ou je t'éclate la tête contre le mur !

Roy aurait été capable de le faire. La seule personne capable de le retenir aurait été l"une de ses sœurs, mais c'est en pensant à elles qu'il se calma. Mais si le mage ne lui donnait pas la bonne réponse, il le ferait, peu importe le protocole, ils étaient à un deux mètres du mur, il n'allait pas le laisser s'en tirer comme ça.

Valmer ricana à nouveau. Ce jeune garçon était plein de colère et de force, pile l'apprenti que souhaitait Darkhell, il faudrait qu'il, pense à le prévenir dès qu'il en aurait le temps. Mais il commença à avaoir un peu de mal à respirer tellement Roy le serrait fort.

- Je te l'ai dit, il n'existe aucun contre poison !

Il lui postillonna dessus Il s'en ficahit bien pas mal de finir la tête écrasé contre un mur, tant qu'il avait réussit à satisfaire son maître, et à tuer celui qui avait tenté d'assassiner le fils de son maître.

Roy resserra la pression et commença à étrangler Valmer. Il n'en pouvait plus, il ne voulait pas voir son ami mourir parce qu'il avait manqué de vigilance, il voulait que tout redevienne normal comme avant mais sans Valmer, et il aller régler ça tout de suite. cet homme n'était qu'une erreur de la nature, il nuisait à tous, donc il n'avait rien à faire dans ce monde, il devait donc mourir.

- Sale ordure ! Je t'avais prévenu ! Tu vas mourir dans d'atroces souffrances !

Il commença à s'pprocha rapidement du mur et se prépara à frapper fort la tête du mage contre le mur, il n'avait jamais était aussi en colère, et c'était la première fois qu'il perdait son calme. Valmer allait mourir terriblement.

Roy allait massacrer Valmer lorsqu'Eros intervint. Il retint son fils de justesse. Il était aussi en colère que lui et était d'accord que Valmer devait être exécuté, mais pas ainsi, Roy agissait exactement comme ceux du Mal, et ce n'était pas bien. Les deux gardes revinrent saisirent Valmer et Roy le lâcha.

- Ne laisse pas la colère l'emporter, c'est dangereux. Nous tuerons Valmer après un jugement , avec une vrai justice, pas ici, pas comme ça, pas maintenant.

Il y avait de la sagesse dans les paroles d'Eros, mais il savait au fond de lui qu'il avait peur en voyant son fils agir ainsi, peur qu'il parte et qu'il devienne comme sa mère...

Roy lâcha Valmer à contre coeur et écouta son père, puis, n'y tenant plus, il colla un coup de poing dans la figure du traitre. L'homme hurla de douleur et du sang coula abonnement de son nez. Le jeune homme n'y était pas allait de main morte. Il était encore plein de rage. Il se tourna vers son père d'un air décisif, et sa colère se transforma petit à petit en tristesse. Il regarda son père et s'assit un instant dans le sofa. Les deux gardes emmenèrent Valmer dans les cachots et Roy soupira. Comment allaient-ils annoncé ça à Alia et à Anna ? Le jeune homme se leva.

- Père, je vais rejoindre Loan, je ne veux pas le laisser partir sans l'avoir vu une dernière fois. Et... il faut que je prévienne Milo, après tout, c'est son meilleur ami...

La dernière phrase fut dure à prononcer, c'était très difficile d'annoncer à quelqu'un que son meilleur ami allait décéder. La prince avança lentement vers la porte et appuya sur la poignée, puis il ouvrit la porte...

A peine Roy eut-il ouvert la porte que Milo, qui allait frapper, lui tomba dessus dans sa précipitation. Il lui sourit un peu embarrassé d'avoir renversé son hôte, et l'aida à se relever, puis il s'épousseta et s'inclina devant le roi. Il avait l'air joyeux et satisfait au point même de ne pas se rendre compte de l'atmosphère pesant qui régnait dans la salle. certes, il n'y avait que deux personnes, Roy et Eros, mais les deux avait le regard tristes. Milo affichait un sourire de victoire, ce qui était très étonnant. Il s'approcha du roi.

- Votre majesté, les alliés arrivent de plus en plus nombreux dans la palais. La suite du combat s'annonce bien, nous seront certainement à égalité avec les troupes ennemis.

Milo faisait tout son possible pour aider le royaume de l'Air, car celui-ci laur avait offert l'asile politique, à lui, Kali et ses hommes. Il était vraiment content de pouvoir annoncer cette bonne nouvelle à son hôte. Il n'aurait jamais cru trouver autant d'alliés en quelques heures. Il sourit, il était vraiment très heureux.

Roy eut mal au cœur de voir son ami si joyeux alors qu'il allait devoir lui annoncer une terrible nouvelle. Il l'écouta Milo avec attention, il avait raison, c'était super, il y avait de nombreux alliés qui venaient, mais cette nouvelle aurait été plus réjouissante si il n'y avait pas eut cette si terrible nouvelle à lui annoncer. Roy tremblait, il ne parvenait pas à parler à son ami, il ne parvenait pas à lui dire la vérité. Il se décida,il devait le faire. Il s'approcha de son ami.

- C'est une excellente nouvelle Milo, mais j'aimerais que tu m'accompagne à l'infirmerie.

Milo fut surpris mais acqiuessa et le suivit. Roy marcha jusqu'à l'infirmerie sans dire un seul mot, et dans la plus grande lenteur. Il s'arrêta devant la porte, ignorant ce qu'il allait voir derrière, puis il se retourna vers Milo et le saisit par les épaules, puis il le regarda droit dans les yeux.

- Milo, écoute moi, ce que j'ai à te dire est extrêmement important. Loan s'est très bien soigné mais... Valmer l'a empoisonné, et il va mourir. Il n'existe aucun contre poison.

Roy avait tout dit d'un trait, pour que Milo ne puisse pas lui poser de question, et pour qu'il sache toute la vérité. Roy baissa le regard vers le sol, n'osant plus regarder son ami en face.

Milo suivit Roy jusqu'à l'infirmerie, tout en se demandant pourquoi son ami l'avait emmené ici. Puis, il lui posa les mains sur les épaule et lui parla d'un ton grave. Il lui annonça une nouvelle terrible, et Milo cru qu'il allait effondrer, il se mit à trembler et à regarder tout autour de lui, apeuré. Il avait perdu son sourire et sa joie.

- C'est... c'est impossible... Loan... NON ! LOAN !

Il se précipita dans l'infirmerie et chercha son meilleur ami, lorsqu'il le trouva, il faillit s'évanouir, son ami respirait faiblement et il avait les yeux rouge, des larmes coulaient le long de ses joues et il toussait fort en gémissant de douleur, des infirmières et des mage guérisseurs se pressaient autour de lui pour essayer de le soigner, mais cela semblait sans succès. Milo se précipita au chevet de Loan.

- Loan ! Loan tu m'entends ! Tu va t'en sortir mon vieux pas vrai ?

Loan toussa horriblement et tourna ses yeux vers son ami. il essaya de lui sourire pour le rassurer.

- Ne t'en fais pas, tout va bien se passer Milo. promets-moi que tu vas aider Kali à récupérer son royaume... Et il faudra aussi penser à... heuheu ! HeuHEu ! soutenir les filles, elles vont avoir besoin de soutien...

- Mais ne dis pas ça Loan, ne dis pas ça ! Tu vas faire tout ça avec moi ! pas vrai !

Des larmes coulaient le long des joues de milo et il serrait fort la main de on meilleur ami...

» Darkhell au chevet de son fils
» Entre nous, confidences et amour fraternel
» Un retour nostalgique... (pv : Shana)
» Entre souverain de l'Air